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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 22:39

boitier

 

 

 

Année : 1992

Editeur : Malibu Games

Genre : Shoot them up

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Non

 

Auteur : Flappy

 

 

Il y a les bons jeux, ceux reconnus par tout le monde, ou du moins une grande majorité des joueurs, comme bons. Il y a les jeux où tout le monde n’est pas d’accord, certains les trouvant mauvais, d’autres avec un charme, une qualité leur donnant envie d’y jouer.

Et il y a les mauvais jeux. La palette d’épithètes applicables à ce genre de jeu est tellement vaste qu’on évitera de tous les citer.

 

Mais c’est quand même un jeu de…merde qu’on va essayer ici.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 000

 

Total Carnage donc. Visiblement, c’était censé décrire l’action du jeu, pas le jeu lui-même. C’est raté.

 

L’action nous plonge juste après la grande guerre de 1999, alors que les journalistes (de BNN s’il vous plait) décident de couvrir les restes fumants des champs de bataille et sont mystérieusement enlevés par un groupe d’entités inconnues. On apprend vite qu’il s’agit d’un espèce de dictateur sud-américain ayant le but ô combien original de devenir maître du monde ! Le tout en étant bien entendu accompagné d’une horde de « formes vivantes inconnues » (des extraterrestres quoi).

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 002

Quelle beauté…

Total Carnage (USA, Europe) 012

Ouh le vilain !

 


Le monde libre fait alors appel à vous pour sauver les otages, qu’ils soient journalistes ou civils (j’ignorais que les journalistes étaient si peu civils…). Et aussi pour zigouiller tout le reste (de toute façon vos balles ne touchent pas les…choses à l’écran qui représentent les otages).

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 001

Vous (…)

Total Carnage (USA, Europe) 003

Des objectifs simples

Total Carnage (USA, Europe) 007

Le grand méchant


 

C’est donc parti pour une grande aventure haute en couleurs, en rebondissements, au gameplay au petits oignons sur fond de chevauchée des Valkyries !...Non je déconne. Les niveaux s’enchaînent : la jungle, le premier boss, des niveaux bonus remplies d’activités ludiques (détruire des jeeps, détruire encore des jeeps, détruire des missiles lancés par une centaine d’avions d’une distance de 5m, etc…) où vous perdez plus de vies que dans les niveaux normaux, à nouveau la jungle, une centrale nucléaire, le second boss, un game over de trop, l’abandon. Marre.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 006

Qui est gentil ? Qui est méchant ?

Total Carnage (USA, Europe) 008

Plus gros et vaguement humanoïdes :

ils sont sûrement plus forts,

voir même venus d’ailleurs !


 

Graphisme : 3/10

 

Faut pas se foutre du monde, en 92 ils étaient capables de bien mieux sur gameboy. On peine à reconnaître les personnages, le jeu dans son ensemble est MOCHE. La palme revient probablement aux plus gros sprites que sont les images d’intro (vous, la journaliste) et les boss, d’une laideur rare.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 011

Boom la jeep !

Total Carnage (USA, Europe) 015

C’est un avion ?

Oui, et c’est pour ta g…

Total Carnage (USA, Europe) 016

En plein débat sur la

suppression du nucléaire…

 

 

Gameplay : 6/10

 

Simple et sans originalité : on se déplace et vise avec la croix, il reste un bouton pour le tire et l’autre pour les grenades. Comme beaucoup de jeux du genre, il existe plusieurs armes : fusils à pompe, mitrailleuse, un truc bizarre qui tourne autour du héros, lance flammes…et c’est à peu près tout. Les « hit box », la surface létale entourant l’ennemi, est parfois difficile à cerner (on peut passer sur une partie du premier boss sans en souffrir).

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 009

« Orcus, mère de tous les monstres »

Total Carnage (USA, Europe) 010

« Elle » tient bien son nom

Total Carnage (USA, Europe) 014

Quand on pense que 6 ans

après sortait Starcraft et ses Zergs…


 

Durée de vie : 4/10

 

Bien qu’on passe le jeu à rencontrer des mères (les 2 premiers boss en tout cas : mère des monstres (sur laquelle on tire pendant des heures avant qu’elle finisse par mourir on ne sait trop pourquoi) et mère des batailles), on en voit pas vraiment le bout. Le jeu n’est pas trop dur, mais présente tout de même un certain challenge, par contre l’intérêt est trop faible pour y revenir souvent. Il est même possible, voir recommandé, d’abandonner avant la fin du jeu, sous peine de perdre yeux et oreilles.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 017

« La mère de toutes les batailles »

Total Carnage (USA, Europe) 018

On aime les superlatifs,

mais pas à l’écran visiblement… !

 


 

Son : 0,5/10

 

Des fois, il vaut mieux se rendre compte par soi-même :

 

 


 

Pas de musique, des bruitages atroces : on découvre alors que les oreilles aussi peuvent vomir. Mais ne soyons pas mauvaise langue, il y a des musiques pour les boss :

 

 


Oh ! C’est maman des monstres !

 

Bon, on saute un petit quart d’heure pour vous éviter de subir ce boss (d’une beauté transcendante) intégralement pour finalement arriver à ça.

 

 


 Bien entendu, vous n’avez pas la possibilité de lancer vos grenades…

 

No comment.

 

 

Scénario : 5/10

 

Déjà raconté, usé jusqu’à la trame, l’histoire du dictateur et des martiens qui envahissent la terre, si elle justifie le déroulement du jeu, n’est absolument pas originale et ne présente guère d’intérêt (à part voir la trogne délirante du dictateur menaçant notre valeureux soldat).

 

 

 

Conclusion

 

 

 

Les plus

 

- On peut s’en servir pour caler un meuble

- Plusieurs armes (faut bien trouver quelques plus hein…)

 

Les moins

 

- Laid

- Des sons absents ou horribles

- Si le meuble est trop lourd, la cartouche casse (on va arrêter là)




Note générale : 2/10

 

Ce genre de jeu amène à se poser plusieurs questions :

-         les développeurs ont-ils un humour qui nous dépasse ?

-         pourquoi a-t-on viré le gars chargé de la composition des musiques ?

-         la drogue était-elle courante dans les studios de Malibu Games, où l’attrait de Pamela Anderson se trémoussant sur la plage a-t-il été plus fort et il a donc fallu finir le jeu en deux jours ?

-         est-ce qu’on se fout de nos gueules ?

 

En tout cas, c’est le genre de jeu qu’il faut essayer, pour se rendre compte du vide abyssal qui peut exister dans un jeu vidéo. Pas de musique, des graphismes laids, un scénario vu, vu et revu. Après 15 minutes, migraine assurée !

 

Total Carnage (USA, Europe) 019Marre.

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