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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 22:03

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Année : 1990

Editeur : dB-Soft

Genre : Puzzle

Plateforme : Game Boy

Speedrun : non

 

Auteur : Flappy

 

 

René la Taupe

 

 

20. Vingt. Vain ? Vin ! Bande d'alcolo !

Et oui, voilà déjà le vingtième test sur Flappy-Spirit. Et pour fêter ça, voici le jeu d'où est parti tout cela : Flappy Spécial. Et là, attention, c'est du lourd. Du très très lourd. Merci qui ?

 

Flappy-Special--Japan-_01.png

Du lourd on vous dit

 

 

Et spécial, il l'est, ce jeu. Sous tous rapports ! Déjà, le scénario est...spécial, et très légèrement pompé sur celui d'un grand mec volant en collant bleu sous un slibard rouge. Flappy Special, c'est l'histoire de Flappy, une sorte de taupe sans lunette, jaune et accro aux champignons hallucinogènes. Flappy vient de la planète Blue Star (donc la planète « Etoile bleue » qui n'est donc pas une planète mais une étoile, mais passons), planète envahie par le sombre empereur Ngalo-Ngolo (non, je n'invente rien, c'est vraiment tel que raconté (à priori) sur le livret (je ne lis pas le japonais moi!)). Mais les habitants de l'étoile planète satellite lune géante gazeuse bleue sont trop fiers pour se laisser envahir. Et trop couards pour faire la guerre. Alors ils trouvent la solution ultime. Franchement je ne vois pas pourquoi on n'y a jamais pensé : ils participent (presque, sinon pas de jeu) tous à un grand suicide collectif, incluant la destruction de leur planète étoile machin. Cependant, là où le plagiat gronde, c'est que Flappy est sauvé par son Papounet taupe jaune à lunettes (ah les sévices de l'âge!) qui le met dans une capsule de sauvetage (sans S rouge et jaune cependant) à direction d'une planète voisine, la planète Seviras.

 

Chose étonnante, l'ami Ngalo Ngolo voulait envahir la petite bleue, mais s'en fou visiblement de Seviras. Qui sonne comme un titre de film indien. Peut-être est-il allergique aux séances de danses toutes les 30 minutes, tout au long de films de 3h ? En général, c'est pas compliqué : c'est un gars et une fille qui s'aiment, le père de l'un et la mère de l'autre ne sont pas d'accord. Alors ils dansent, jouent des sourcils, et tout est bien qui fini bien. Mais comme il faut que ça dure 3h, on a aussi droit aux histoires de la petite sœur du gars avec le grand cousin de la fille, alors qu'on apprend que ce grand cousin est le fils caché de cette même fille (le fait qu'il ait 10 ans de plus qu'elle ne choque personne). Ça finit sur du bullet-time et un mariage. Vive Bollywood.

 

En approchant de la planète Seviras, donc, Flappy voit une pluie des fragments de sa planète natale. Il ne le dit pas, mais il y a probablement des morceaux de taupe aussi. Tien d'ailleurs, si vous regardez bien sur votre gauche, on voit les lunettes du Papounet. Bon. Flappy atterrit sur Seviras, et décide que le mieux à faire quand tu es l'ultime survivant d'un espèce sur une planète vide (ou presque), c'est de se balader sans but. En même temps, qu'est ce qu'il pourrait faire d'autre ? Creuser ? Ah ouais pas bête...au bout d'un moment, ses pérégrinations le mènent à une oasis. Et là on passe au délire biblique. Il entend une voix venant du ciel qui dit, textuellement, « Gniiii iiii niiii iii i i iiii i ! ». Mais pour comprendre, il nous faut de la post-prod avec doublage francophone. Et là ça donne «Ramène les fragments de l'Etoile Bleue, les Pierres Bleues, dans cet Espace Bleu. Quand ils auront tous été réunis... ». Outre une extinction de voix nous obligeant à finir le jeu pour comprendre le but (l'intérêt?) de cette quête, on remarquera que cette voix s'adresse à une taupe avec un âge mental de 6 ans (pour un humain). Et donc Flappy part à la recherche de ces pierres bleues...

 

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Niveau 1

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Niveau 2

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Niveau 3

 

Super varié !!

 

 

Bon, ok, mais en terme de jeu, ça donne quoi ? Ça :

 

 

 

René n'est pas loin

 

 

On peut au moins dire une chose : c'est mignon. Surtout la musique. Seulement la musique en fait...On incarne notre petit Flappy, et le but c'est d'amener la pierre qui clignote (la pierre bleue) sur la dalle qui clignote (sensément bleue). Pour cela, il pousse des rochers pour organiser un chemin et il ramasse des champis qui, envoyés sur ses ennemis, s'avèrent être d'excellent somnifères. En parlant des ennemis, ils sont au nombre fabuleux de...deux ! Une licorne qui ressemble à un petit oiseau, et un espèce de gros crabe. Très chiant d'ailleurs le crabe. Bien que farci aux champignons, cela soit excellent, à condition d'être écrasé par un rocher au préalable. Attention cependant à ne pas se retrouver sous un rocher soit même, sinon on se fait écraser... On fait ça sur 160 niveaux (80 en mode A, et 80 en mode B (je n'ai pas saisi la différence entre ces deux modes)), et à la fin...et bien à la fin, rien. Rien du tout. Quand on finit le niveau 80, on le recommence, et ainsi de suite...

 

Flappy Special (Japan) 02

On peut choisir son niveau

Flappy Special (Japan) 15

Quand ils sont réussis,

ils sont marqués du seaux sacré du champi !

Flappy-Special--Japan-_07.png

Quand on finit un niveau,

on a droit à un mot de passe

Flappy-Special--Japan-_13.png

Et tout les 5 niveaux,

il saute de joie !

Flappy-Special--Japan-_17.png

En mode B,

il fait même des coucous

 

 

Que dire sur ce jeu, sinon qu'il est abusivement répétitif, assez difficile, mais facilité par un nombre de vies illimité, et des mots de passe. Et une maniabilité atroce. Flappy est lent, mais lent...Un autre rapport à l'homme au S (le gars avec le collant là), c'est que Flappy semble insensible à la gravité. Les rochers tombent, mais pas lui. Il est trop fort Flappy ! On remarquera un timer au défilement étonnamment rapide (quand on voit le lenteur du reste), mais qui ne sera jamais un ennemi, en général si on ne finit pas le niveau dans les temps, c'est qu'on ne peut plus le finir. Et pour ça, tout est prévu : en appuyant sur Select, on se suicide. Vive la fricassée de taupe !

 

Bien bien bien, devant l'impossibilité de conclure quand au but réel de Flappy, de Ngalo Ngolo, ou de Mr Papounet taupe, on va passer aux notes hein !

 

Graphisme : 3/10

 

C'est assez moche, il n'y a pour ainsi dire qu'un tableau dans tout le jeu. Un très beau jeu en 1980. Pas en 1990. Mais Flappy est mignon !

 

Flappy-Special--Japan-_16.png

 

Ce soir, c'est champi-party !

 

 

Gameplay : 4/10

 

C'est raide, est absolument pas varié. Si on a le malheur d'appuyer sur un bouton quand on se déplace, Flappy freeze. Fort heureusement, ils ont pensé au bouton suicide. Toujours utile quand on est le dernier représentant de son espèce ! Mais Flappy est mignon !

 

 

Durée de vie : 5/10

 

Alors oui, il y a 160 niveaux. Mais est ce qu'on prendra la peine de les faire ? Surtout que c'est un peu faire 160 fois le même niveau...et quand on voit qu'il n'y a pas de fin...la haine quoi ! Nan vraiment, pas terrible. Mais Flappy est mignon !

 

 

Son : 5/10

 

J'adore la musique du jeu. Le problème, c'est bien que ça soit LA musique. La seule. Il y a bien possibilité d'en mettre une autre, mais elles est dégueulasse. Donc c'est vite limité...Mais Flappy est mignon !

 

 

Scénario/Ambiance : 4/10

 

Bon l'ambiance, il n'y en a pas. Le scénario est une bonne grosse blague...sans chute. Pas drôle...Mais Flappy est mignon !

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Un jeu Game Boy

- Relativement long

- Mignon mignon mignon mignon mais gros gros gros

- Une musique sympa

Les moins

 

- Moche

- Répétitif

- Pas de fin !

 

 

 

Note générale : 4/10

 

Un jeu parfaitement absurde. C'est pas compliqué, pour nous, c'est devenu une référence. Maintenant, quand on tombe sur des jeux comme celui-là, on parle de Flappy-like, c'est dire ! La cartouche est absolument géniale, avec le petit Flappy un champi sous le bras et un crabe sous un rocher. Le jeu en lui même présente peu d'intérêt, répétitif, laid et sans fin...mais avec une musique sympa quand même ! Fort heureusement, Flappy est mignon !

 

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Un petit code ?

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 20:55

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Année : 1990

Editeur : Ascii

Genre : « Action »

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Non

 

Auteur : Flappy

 

 

Happy Feet. Happy Fight.

 

 

Trois mois. Cela fait trois mois que je le vois, chaque samedi. Il est là, derrière cette vitrine. Implorant. Rêvant d'une seconde, d'une troisième vie. Et jusqu'alors, j'ai fais celui qui ne voyait pas. Trop ridicule peut-être. Cette image colorée, avec un pingouin, et ce titre King of the Zoo ridicule. Alors je l'ai ignoré, lui préférant des Batman, des Donkey Kong Land. Ou parfois rien.

 

Trois mois. Et aujourd'hui, finalement, je me dis, « Pourquoi pas ? Je n'ai pas grand chose à perdre ». Alors je l'achète. Ces trois euros brûlant passent de ma main à celle de la caissière, et la cartouche de la sienne à la mienne, dans cet immuable ballet commercial des boutiques d'occasion. Peut-être un jour, cette cartouche reviendrait vivre derrière cette même vitrine d'où je viens de l'arracher. Sortons.

 

L'enseigne, Cash Machin, brille de rouge et d'or sous un ciel lourd. La pluie n'est pas loin. Ma voiture non plus. Le temps de s'extirper de cette zone commerciale, avantageusement placée et donc bondée comme il se doit un samedi après-midi, il ne me reste que quelques kilomètres à parcourir pour vérifier mon choix. Mon erreur peut-être, ou ma grande surprise. L'autoradio diffuse ses éternelles rengaines de jazz maintes fois écoutées. Le dernier tube de Machin (mort en 1963, sans rapport avec Cash, il était fils unique). Mais bon, on sort une compile pour le 65ème anniversaire de la mort du chien de sa tante, donc son dernier tube, du 50 ans d'âge s'il vous plaît (un bon whisky), revient à la mode. Pour la 50ème fois. L'avantage, c'est qu'on ne perd pas de temps à se concentrer sur la musique, et qu'on peut porter son attention sur la route. Courte, de toute façon. Pas assez pour m'éviter un autre éternel nouveau tube. Peu importe, j'arrive.

 

Je sors du véhicule, et me dirige vers la porte, l'ouvre, et me rend compte que j'ai oublié la cartouche dans la voiture. Mauvais présage. Un allez-retour supplémentaire, je referme la porte, gravi quelques marches et retrouve ma Game Boy. J'utilise toujours ma Game Boy Color violette. Elle date de 2000, et marche encore bien. J'avais trouvé ça dommage de l'acheter, à 6 mois de la sortie du modèle suivant. Bah, peu importe. J'en avais besoin, ma Game Boy originale, déjà âgée de 6 ans, commençait à fatiguer. C'est d'autant plus le cas aujourd'hui. Elle n'est plus qu'en exposition sur une étagère, cachée derrière les multiples souvenirs d'une vie bien remplie. Et loin d'être finie. Je l'espère.

 

L'instant fatidique arrive. A demi allongé sur mon lit, dos à la fenêtre (et oui, ces petites bêtes ne sont pas rétro-éclairées!), j'enfonce la cartouche d'en l'emplacement idoine. Le son est à fond, c'est à dire que le potentiomètre est tourné à fond vers le bas. Je n'ai jamais compris cette logique. J'appuie sur l'interrupteur de la machine. Un écran noir. Normal, j'aurais du penser à souffler dans la cartouche, comme d'habitude. Pourquoi souffler ? A mon avis, cela permet d'humidifier le circuit, et du coup d'améliorer le contact électrique entre la cartouche et la console. En tout cas, ça a toujours marché. Cette opération réalisée, je rallume la console. Sur GBC, il est possible de choisir la teinte de l'écran. Par défaut, elle est verte, avec du rouge pour les éléments mouvants (on peut alors voir les pièges dans certains jeux). Sur l'émulateur qui me sert aux tests, les jeux sont joués en noir et blanc. Je ne crois pas qu'il existe un émulateur de la machine d'origine, en niveaux de vert sur jaune. Je laisse toujours la couleur par défaut. Apparaît alors la marque de la machine, puis le jeu se lance...

 

 

 

Oui euh...voilà voilà voilà...Donc. King of the Zoo, c'est un jeu de balle au prisonnier. Avec des animaux. Dans un zoo je suppose. A un contre un. Et dans un zoo ayant l’impressionnante population de 5 animaux : un pingouin, une chauve souris, un lapin, un rat et une vache. Je crois que j'irai pas souvent dans ce zoo !

 

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Bien et donc...il faut battre ses adversaires en leur envoyant un ballon. Je crois que j'ai rarement autant rie devant un jeu de Game Boy. Je veux dire, tout est dans la vidéo. A peu près tout. Les animaux sont tous trop meugnon tout plein, et on crie « Oh la pute ! » quand l'adversaire s'acharne sur vous. En fait il n'y a pas grand chose de plus à dire. Le timer est à peine un ennemi, car si on a le malheur de se prendre un ballon au visage, notre petit animal est KO et celui d'en face en profite pour gagner. Les cas où le temps passe, un événement apparaît sur le terrain, sous forme d'un petit oiseau avec un sifflet qui revoie les ballons à l'envoyeur, d'un trou ou d'une spirale déviant les tirs, ...Et lorsqu'on gagne deux manches consécutives contre un adversaire, on a droit à un jeu bonus. Dont le but est d'envoyer des ballons de l'autre côté du terrain, sans adversaire cette fois. Et on est récompensé par « Vous êtes un joueur excellent ! ».

 

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Au rayon des petits plus marrant : jouer contre le rat. Il ne sert à rien, le rat. Il est trop petit pour envoyer des ballons, et le voir appeler à l'aide quand il s'en est pris un...Ben ça fait rire. Si si. Si !

 

King-of-the-Zoo--Europe-_13.png King-of-the-Zoo--Europe-_14.png

 

 

En fait, il y a très peu de choses à dire sur ce jeu. Du coup...

 

Graphisme : 6/10

 

Extrêmement répétitifs : 5 animaux, 3 bonus, un terrain. Et quelques écrans avec du texte. Pourquoi une si bonne note ? Ils sont trop meugnon tout plein !

 

King-of-the-Zoo--Europe-_06.png King-of-the-Zoo--Europe-_08.png King-of-the-Zoo--Europe-_15.png

 

 

Gameplay : 4/10

 

Honteusement simpliste : droite, gauche, tire (A). Et tire chargé, mais ça marche mal...Voilà, c'est tout.

 

 

Durée de vie : entre 0/10 et 10/10

 

En fait, c'est tellement con qu'on y joue, encore et encore, en espérant trouver quelque chose. Qu'on ne trouve pas, donc on recommence. Visiblement, ça se termine en 10 minutes. Mais il y a le mode multi avec câble ! Youhou !

 

 

Son : 6/10

 

Petit rengaine et bruitages sympathiques. Ca casse pas la baraque, mais ça va avec le nawak du reste.

 

 

Scénario/Ambiance : 8/10

 

Scéna-quoi ? Je suis même pas sur que les mecs qui ont produit ça y aient pensé une seule seconde. D'ailleurs je sais pas trop à quoi ils ont pensé. Honnêtement, ce jeu sortirait de nos jours, il serait numéro un des téléchargements mobiles. Comme René la Taupe. On y reviendra la semaine prochaine...

 

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Conclusion

 

Les plus

 

- Meugnon tout plein

- La caissière était mignonne (elle aussi)

- Con (le jeu, pas la caissière)

- Il n’a pas plu

Les moins

 

- Court

- Trop simple (!)

- TSF : 45 minutes de pub, sans jazz

- J'ai pas pris son numéro

 

 

 

Note générale : 8/10

 

D'une main, j'écrase la larme de rire apparaissant au coin de mon œil droit, de l'autre j’éteins la console, la troisième servant à la tenir pour ne pas qu'elle tombe et la quatrième à prendre appuie pour me lever. Régulièrement, des personnes parmi celles qui partagent ce toit sont passées pour comprendre pourquoi je riais bêtement, entrecoupé d'insultes virulentes. Je m'attendais au pire. Je l'ai eu. En pire. En fait. Tellement pire, qu'il faut complètement revoir les codes du jeu vidéo pour un petit comme celui-ci. De même qu'un film tellement mauvais devient excellent au second degré, on est ici en présence d'un nanar vidéoludique. De haute volée, s'il vous plaît. Les rares mentions faites de ce jeu en ligne ne le décrivent pas mais lui mettent 20/20. Je n'irai pas jusque-là, ne serait-ce que pour respecter les Warioland et autres Zelda. Alors 8/10 me semble bien. Non pas parce que le jeu est excellent, mais parce qu'il est génial. A Tintin, on reproche de ne pas s'amuser malgré de beaux graphismes. Ici, on s'amuse et rigole malgré des graphismes inexistants. René la Taupe a droit à son succès, nos petits animaux du Zoo aussi. Pour ce qui est du roi...

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 22:56

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Ça promet...

 

 

Année : 1998

Editeur : Sony

Genre : Musique et danse

Plateforme : Playstation

Speedrun : Non, et c'est pas étonnant... (vous allez comprendre)

 

Auteur : Flappy

 

 

 

 

Cinq épices : mélange aromatique constitué de poivre noir, girofle, cannelle, muscade, et gingembre

 

 

 

Cette semaine, un premier test hors-série, spécial à plusieurs égards. Tout d'abord, il a été réalisé dans une souffrance absolue (pas nouveau) pour le Spondéaasm, le journal de l'Association des Anciens de Science et Musicologie. A cette occasion, je voulais donc faire un test d'un jeu musical. Mais il n'y en a pas, ou presque, sur Game Boy. Et puis, à l'occasion d'un gag du Quatuor reprenant un tube des nanas épicées, je me suis souvenu de l'immondice descendue par toute les critiques à l'époque que vous allez (re)découvrir aujourd'hui. Enfin, j'espère surtout découvrir, car vu le prix des jeux de Playstation à l'époque, ça aurait été un sacré gâchis. Heureusement, je l'ai acheté exprès pour ce test, vive les Cash Converter et leurs jeux à 2€ (ça reste cher quand même). Bref.

   

 

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En pleine « répète »

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Au moins, là, c'est regardable

 

 

Mais avant de parler du jeu, commençons par regarder derrière la boite :

 

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Si cela pue le produit d'exploitation à mort, c'est au moins relativement dénué d'erreur syntaxique ou grammaticale (encore que). Mais c'est ce qu'il y a tout en bas qui m'a marqué :

   

 

Produit Spice Girls officiel

Entièrement approuvé par les Spice Girls elles-mêmes.

 

 

Finalement, la seule vraie accroche, elle est là, le reste, on s'en fout. Étonnamment, c'est justement ce qui fait tiquer quant au programme qui nous attend...

 

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Va pour Geri (merci la notice)

 

Lancement du jeu, on se retrouve devant les 5 en train de répéter leur dernière chorégraphie. Approuvé par les Spice Girls ? Soit elles n'ont pas beaucoup d'amour-propre, soit elles n'ont rien vu...Les filles sont reprises façon manga-gros-yeux-grosse-tête, avec, qualité Playstation oblige, l'option gros-cube. Cela terminé, on peut choisir l'une d'entre elles pour parcourir le monde épicé. Au moins, le jeu est en français...

 

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The Spice World

 

Plusieurs modes de jeux s'offrent alors au fan avide de...de pas grand-chose, faut espérer...

Premier mode : le studio de mixage. Un coup de chaussure à semelle compensée, et on quitte une Saturne flashie pour rencontre un DJ parlant avec un accent arabe digne des plus mauvais doublages du cinéma...hallucinant...et hilarant ! Et le but ici, c'est de choisir une chanson (parmi 5, je savais qu'elles n'avaient pas beaucoup produit, mais quand même!), puis de faire son propre mix à partir de 9 samples de la chanson. J'ai fait le test avec Wanabe, et ça ressemble à rien !!

 

snap_004.png

If you wanna be my lover, you

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gotta get with my friends

 Et quelles amies !...

 

Et là, le grand jeu consiste à quitter l'écran ! Après avoir subis, impuissant, mon remix de Wanabe pendant 5 minutes, j'ai finis pas trouver qu'en appuyant sur select on pouvait quitter...Bref, quelques pas plus loin, on se retrouve sur la séance d’entraînement. Pour savoir de quoi, il faut entrer...ce que la nana refuse, en parlant en français, texto : « Je le regrette mes chéris mais vous ne pouvez pas ». Le tout enregistré avec les pieds, sinon ça aurait fait pro...Du coup, encore quelques pas pour se retrouver à l'enregistrement de danse. Même refus. Puis le studio télé. Idem. J'ai jamais eu de chance avec les filles...

 

Finalement, on ne peut entrer que dans la tv spice, vidéo où l'on apprend beaucoup de choses indispensables sur la philosophie de vie à entretenir en cas de reclus monastique en montagne. Par exemple, on en apprend plus sur les « choses folles » qu'elles ont du faire à la télé, comment s'est passé le tournage du film Spice World (ah bah oui c'est vrai que c'est sorti en même temps que le film éponyme...fort heureusement je ne bosse pas sur Nanarland...) ou encore ce que pense Nelson Mandela des Spice Girls. Que de l'indispensable, donc.

 

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Indispensable

 

Bon, après lecture de la notice, il semble que pour accéder à la suite des festivités, il faille enregistrer un morceau en 18 échantillons. Comme ça me saoule, j'ai fait 18 fois le même échantillon de Wanabe. Une fois dans la séance d’entraînement, je suis accueilli(e) par un Jimy Hendrix à la voix envoûtante sur un dancefloor Disco. Et l'entraînement de danse commence, il faut appuyer sur des boutons qui foncent vers l'écran tout en écoutant Jimy prononçant des remarques dignes d'un film porno (ou de DSK dans les Guignols peut-être...), sur fond du mix que l'on a enregistré. Bien entendu, ça ne ressemble à rien...

 

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 Tortilles-toi!

 

Passons à l'enregistrement de danse. Une voix (sûrement celle de Jimy) est contente de nous revoir. Et là, j'ai rien compris. Visiblement, il faut que j'appuie sur des boutons. Probablement les mêmes que pour l'entraînement, il fallait sûrement que je l'apprenne par cœur. Et puis quoi encore ? Bref je quitte ça de force après avoir appuyé sur le même bouton tout le temps...

 

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Un show de folie !

 

Bon ben, go to the studio télé alors ! (après avoir enregistré 5 fois la même danse!). Et là, il n'y a plus qu'à écouter un réalisateur sous valium lancer sa caméra et regarder les filles danser la catastrophe répétée précédemment. A la fin, notre réalisateur d'une voix un peu folle nous propose de garder la prise. Comme on va pas s'emmerder à en faire plus : oui !

Great Show, we gotta go !

Nan sérieux ? J'ai finis le jeu ? En même pas 30 minutes de test ?...Tant mieux !

 

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Great Show !

 

 

Bien, passons aux notes (mouahahahah!)

 

 

Graphisme : 3/10

 

Comment dire ? Aucune variété, aucun environnement. Les filles se reconnaissent et il y a quelques beaux effets de lumière. C'est tout. C'est moche en fait. Et vide. Et les vidéos en qualité Playstation (à ne pas regarder sur un écran de plus de 10cm) n'améliorent pas la qualité du soft...

 

 

Gameplay : 1/10

 

On peine à savoir si l'on « joue » ou si l'on regarde une vidéo pendant tout le jeu. On ne fait rien. Il n'y a rien à faire. 1/10, c'est une récompense !

 

 

Durée de vie : 0,5/10

 

Finis en 25 minutes. Alors bien sûr, si on veut faire des tonnes de mix sur les 5 chansons disponibles et appuyer bêtement sur des boutons sans comprendre le rapport avec l'image, ça peut peut-être augmenter la durée de vie, mais qui ferait ça ?

 

 

Son : 7/10

 

Si on est fan du groupe, c'est plutôt bien, avec qualité CD et tout. Sauf qu'il n'y que 5 chansons. Pour les autres...

 

 

Scénario/Ambiance : 1/10

 

La préparation d'un nouveau concert. Avec flash et tout hein. Nan sérieux, c'est n'importe quoi...et creux, mais creux...pfff

 

 

Conclusion

 

 

Les plus

 

- Les musiques sont de bonne

qualité (sonore)

- Un magnifique frisbee !

Les moins

 

- C'est moche

- Ça se finit en moins d'une après midi

- Rien à foutre...

- Beau frisbee, mais fragile !

- 2€ c'est cher pour un frisbee qui casse au premier lancé !

 

 

  

Notes générale : 1,5/10

 

Je n'ai pas pu faire de vidéo test, donc vous ne pouvez pas vous rendre compte à quel point ce jeu est VIDE. Sérieux, on se fout de la gueule du monde. Enfin surtout de celle des fans, je suppose que personne d'autre ne l'a acheté. Pourquoi il détourne le regard le gars au fond là-bas ? Bref, un jeu sans le moindre intérêt, qui a joyeusement surfé sur la mode d'un Girls Band en faisant un produit dérivé attrape couillon. Mal foutu jusqu'au bout, le jeu m'a pris 4 blocs mémoire juste pour mes 20 minutes de jeu (pour rappel, une carte mémoire Playstation n'a que 15 blocs...). Au prix d'un jeu (350 francs à l'époque), il valait mieux aller au concert. Ou laisser ces anglaises chez elles. Ouais, c'est le mieux. Heureusement que Jimy est là pour sauver les meubles. En fait non, j'ai quand même observé le comportement vibratoire du disque, lancé du cinquième étage par jour d'orage. Outre la mort d'un passant, la jugulaire tranchée, j'ai pu constater que même ses modes de vibration n'ont aucun intérêt !

 

Un (très) petit bonus sympa : Quand la nana épicée est sur le globe, tenez start puis pressez rond, triangle, triangle, rond, puis pressez en même temps L1, L2, R1, R2, Select et Start. Une petite surprise que l'on obtient qu'avec le vrai jeu, ça ne marche pas sur émulateur (en tout cas je n'ai pas réussi alors que sur la machine, ça marche) !

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:58

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Année : 1998

Editeur : THQ

Genre : Plateforme (…)

Plateforme : Game Boy

Speedrun : non

 

Auteur : Flappy

 

 

Y a pas de sushi! (En même temps, elle est chinoise...)

 

Un nouveau test de jeu Disney après La bande à Picsou sauf que cette fois, ça n'est pas Capcom derrière les manettes. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça se ressent...

 

Disney-s-Mulan--U---S-_01.pngMême là, c'est moche !

 

Bon avant de commencer avec l'histoire, il faut savoir qu'outre l'écran titre d'une rare laideur, les oreilles sont tout de suite agressées par l'horrible musique du jeu ! Tenez, pour vous donner une idée :

 

 

 

Sympa hein ?

 

On remarquera la présence de codes. C'est déjà ça...

 

Bon, à l'histoire et au jeu, maintenant. Comme tout est raconté dans le jeu, voici :

 

Disney-s-Mulan--U---S-_02.png Disney-s-Mulan--U---S-_03.png
Disney-s-Mulan--U---S-_04.png Disney-s-Mulan--U---S-_05.png

 

 

 

En gros, pour protéger son père, Mulan (une fille, je rappelle) décide d'aller à la guerre contre les Huns (et les autres) à sa place. Pour cela, elle se déguise en homme et se fait passer pour le fils de son père. L'entraînement commence alors...

 

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Entraînes-toi dur, jeune scarabée

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Ah...

 

 

Bon première réflexion : c'est moche. Vraiment. Heureusement, quand on appuie sur les boutons, ce qui se passe à l'écran « s'améliore » : les animations sont correctes. En fait c'est tout, car Mulan, au lieu d'être une gracile jeune fille, est plutôt...lourde, et lente. Explications. Les directions, comme d'habitude, servent à marcher à gauche et à droite. Haut et Bas servent à regarder en haut et en bas. A sert à lancer un caillou. Rien que pour ça, entre le moment où on appuie et le moment où le caillou part (animation complète du mouvement de lancer), j'ai peur de voir ce que ça donnera sur cible mouvante. Et B sert au saut. Animé aussi (pliement des jambes, extension, saut), donc lent...Et les plaisirs des problèmes de collisions :

 

 

 

 

 

Oui je suis passé au travers du bord, oui...On notera ensuite que les chinois préfèrent des soldats morts que mal entraînés, des obstacles mortels parsemant votre trajet (puits, flèches, …). On remarquera que Mulan peut grimper aux mûrs et à la corde. Et que le bouton pour courir est le même que pour lancer des cailloux. Donc pour lancer des cailloux, il ne faut pas marcher. Ok. Le jeu est bourré de bugs de collisions. C'est assez bizarre de voir à quel point ils ont fait en sorte que les animations soient fluides, mais qu'ils ne se soient pas emmerdés à faire en sorte qu'on ne passe pas au travers des structures...Et puis puisque j'y suis, Mulan a 5 cœurs. Et c'est tout, après c'est Game Over. Arriverai-je à dépasser le premier niveau ? En tout cas, pas du premier coup...

 

Disney's Mulan (U) [S] 09

Game Over, mais sans le dire

 

La reprise de l'entraînement montre quelques essais d'humour, comme le fait d'avancer sur des rondins et de voir un mec faire du kung fu et...se casser la figure. Mulan essayera aussi de grimper le long d’immenses pylônes avec une corde à boules.

 

Le temps d'arriver au bout, et de profiter d'un bout d'histoire et d'un mot de passe !

 

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Une tite flèche pour la route?

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Ca grimpe dur

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Ballade en lac

 

 

Le niveau suivant permet de jouer les pervers, en guidant Mulan nue dans un lac, pour éviter ses collègues et conserver l’anonymat. Le niveau est vu de dessus cette fois. En gros, le niveau monte tous seul il faut avancer en évitant les autres personnages, et le bas de l'écran, sous peine de perdre la partie. Une fois encore, les graphismes sont laids, mais l'animation très bien réalisée. On peut en plus plonger (pour profiter des génitales de ces chaleureux guerriers?) pendant un temps limité. L'explosion survenant lors de la rencontre avec un guerrier en dit long sur le résultat d'une telle collision...

 

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Bon ok, niveau sexy, on repassera

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A éviter...

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L'explosion !

(Oui faut pas s'emballer non plus)

 

 

Après avoir traversé tout le lac, rempli de la totalité de l'armée chinoise (avec une vue particulièrement mauvaise, il faut l'admettre), on doit alors sauver Shang, le recruteur (et futur amoureux de Mulan (Ah Disney, Disney!)), d'une avalanche provoquée par l’héroïne. Mulan, pas la drogue. Encore que, si Mulan a pris de la drogue avant de déclencher cette avalanche, on peut dire que l'avalanche a été déclenchée par l'héroïne à cause de l'héroïne. Hem bon.

 

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Franchement, ils auraient pu

faireun effort...

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Toujours moche

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Mais en luge cette fois

 

 

Si le niveau est à pieds sur les premières secondes, cela devient vite un jeu d'obstacles sur luge. Des obstacles aussi divers que des tas de neige, des Huns cachés dans la neige, des troncs, des souches, ...On finit par sauver Shang, qui, ayant découvert que Mulan et une fille, l'abandonne. Bravo gars !

 

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Devines où je suis?

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Tronc mortel

Disney-s-Mulan--U---S-_21.png Mortel, Huns ?

 

 

Mais dans le tumulte de la montagne, Mulan entend un cri...On commence alors un niveau enneigé toujours moche, mais avec des méchants Huns, qui ne vous voient pas. Ils sont complètement abrutis !! Leur lancer un caillou les assomme, ils se relèvent et ne vous voient toujours pas... ! Merveilleux ! On va m'expliquer pourquoi la Chine a besoin d'une armée pour vaincre ça ??

 

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C'est bien pour le code hein...

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Position 1

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Position 2

 

                                                                                             Et elles s'enchaînent... !

 

En fait, l'ennemi le plus dangereux dans ce niveau, c'est l'aigle qui vous arrache un membre à chaque passage. À la fin seule la tête reste sur le tronc meurtri de Mulan. Non je déconne. Par contre c'est vraiment le pire ennemi du jeu... ! Entre deux passages au travers d'une plateforme, on finit pas arriver au bout du niveau (ou par avoir un Game Over aussi).

 

 

Je crois que je commence à sérieusement haïr ce jeu. 6 fois que je fais ce niveau ! Si encore c'était parce que c'est dur, mais c'est juste parce que je passe au travers des plateformes ! Arg.

 

La montagne traversée, il faut aller prévenir Shang que les Huns ne sont pas loin.

 

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Enfin une pas trop mal

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La ville à traverser

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Par les toits, c'est mieux

 

 

La ville étant déjà remplie de Huns, c'est à se demander si Shang n'est pas complètement con pour avoir besoin d'être prévenu. Enfin...En tout cas, ce niveau est peut-être un des pires, niveau graphismes. Parce qu'essayer de faire une ville avec des grands bâtiments et de la population, c'est bien. Mais couper les bâtiments n'importe comment et mettre des « morceaux de population » collés au hasard dans le décors, c'est vraiment pas terrible...Le niveau se passe en sautant sur des tentes (avec un retard entre le bouton, le saut et le bruit du saut), en repassant quelques endroits 10 fois avant de réussir le saut qu'il faut, et on arrive au bout. On retrouve Shang, qui ne nous écoute pas. Shan (le méchant, sans « g » à la fin (forcément, « g » pour « gentil »)...on peut se demander du coup pourquoi il ne s'appelle pas Shanm, pour « Shan méchant » alors que le héros s'appelle Shang pour « Shan gentil ». Peut être des frères cachés?) capture alors l'empereur, et Mulan doit aller le libérer.

 

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Code ? Code!

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L'est moche le palais

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Lao Tseu a dit,

il faut éviter de faire

des jeux de merde !

 

 

On découvre alors que la famille impériale, outre avoir des goûts douteux quant à leur déco intérieure, est taoïste. Et après avoir traversé tout le palais, on se retrouve sur son toit à combattre un ennemi invincible...En même temps Mulan ne tue absolument personne de toute son aventure, elle se contente d'envoyer des petits cailloux qui, au mieux, assomment (et pas seulement le joueur). Alors face au boss final...Bon, j'ai tout essayé : les cailloux, les pétards, les pétards contre les fusées d'artifice, rien ne marche. Tant pis...

 

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Le boss final

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Pervers !

 

 

Juste comme ça, j'ai (presque) finis le jeu en à peine 1h... !

 

 

Graphisme : 4/10

 

Ce qui permet à ce jeu de ne pas avoir 2/10, c'est ses animations de bonne qualité, sinon le jeu est franchement moche. Même les artworks (en dehors d'un ou deux peut-être) sont ratés. Vraiment décevant.

 

 

Gameplay : 3/10

 

De belles animations, ça ne fait pas un jeu maniable. Et dans notre cas, cela fait un jeu au maniement très approximatif, avec des blocages pendant les sauts, et le fait de lancer des cailloux avec le même bouton que la course n'est vraiment pas une bonne idée...On m'expliquera à quoi a servi d'apprendre à grimper le long d'un poteau avec une corde pendant l'entraînement ?

 

 

Durée de vie : 1/10

 

Jeu fini en 1h avec seulement 6 niveaux, et une fois bouclé, on n'y retourne pas. Vrai foutage de gueule pour le coup...

 

 

Son : 3/10

 

Je ne saurais dire s'il y a seulement deux musiques différentes ou si elles se ressemblent simplement toutes. Vu le reste du jeu, je dirais seulement deux...Et de qualité très moyenne avec ça. Je ne me souviens pas du thème du film, mais je ne pense pas que celui-ci y fasse honneur...

 

 

Scénario/Ambiance : 6/10

 

Pour le coup, ça reprend plutôt bien celui de l'animé. On ne peut pas mettre une mauvaise note à tout. En fait si, car il manque Mushu, absolument absent de tout le jeu ! Dommage...

 

 

Conclusion

   

Les plus

 

- De belles animations

- Pas trop dur (si si, sur Game Boy, ça devient une qualité, surtout quand on ne sait pas du tout quoi mettre...!)

- Peace to the world cause we don't hurt anyone (accept the big bad bastard in the end)

 

 Les moins

 

 - Il y a tellement de reproches à faire à ce jeu

qu'on va   se contenter de dire qu'il est mauvais. Et pourris. Merdique aussi. Une honte. Voilà.

- Une insulte à l’œuvre originale (aussi)

- Non bon allez c'est tout...

 

 

 

Note générale : 3/10

 

Je n'ai pas revu Mulan depuis sa sortie en 1998, mais il me semble que ce film ne méritait pas ça. Vraiment. Un jeu court, mal géré, sans intérêt sonore ou visuel. On peut uniquement se donner pour but d'aller au bout. Et on le fait vite. Et il n'y a pas Mushu. Honteux. Un jeu à éviter, même (et surtout) si l'on est fan du film. 2h de ma vie de perdues...snif.

 

Disney's Mulan (U) [S] 09Un jeu sans promesse.

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:03

j014-2

 

Année : 1995

Editeur : Infogrames

Genre : Plateforme (encore!)

Plateforme : Game Boy

Speedrun : non

 

Auteur : Flappy

 

 

 

Dans le cochon, tout est bon.

 

En 2012 après Jean-Claude, tout le monde pense qu'Astérix est le surnom de Christian Clavier et Obélix celui de Depardieu. Tous ? Non ! Une bande d’irréductibles joueurs savent qu'ils sont en fait deux personnages de jeu vidéo des années 80 à 2000 !...Ah non ?

 

Asterix & Obelix (Europe) (Fr,De) 05

Ils se sont pas foulés...

 

L'histoire de Astérix et Obélix fait référence à plusieurs bandes dessinées dont nos deux héros sont les larrons (ou le contraire, je sais plus). Et bien sur, Infogrames oblige, la difficulté est au rendez-vous...

 

César à construit une palissade autour du village des gaulois pour les garder prisonniers. Jusque là, pourquoi pas. Astérix et Obélix font le pari de lui ramener un cadeau de chaque pays de l'Empire pour que la palissade soit retirée. Là, c'est complètement con, mais ça coûte rien. Là où ça devient magique, c'est que César accepte. Après tout, ça fait jamais que 50 ans qu'il essaie de les vaincre nos deux gaulois (et même les télétubies et autres supermen (et surtout Uderzo) n'y sont pas parvenus!), et là sur le point d'y arriver, il accepte un pari stupide...

 

Asterix & Obelix (Europe) (Fr,De) 02

En tout cas ça

Asterix & Obelix (Europe) (Fr,De) 03

respecte la bande dessinée!

Asterix & Obelix (Europe) (Fr,De) 04

Et on peut contrôler

les deux personnages !

 

 

Cette aventure commence en Angleterre, où Jolitorax (Astérix chez les Bretons) a vu ses joueurs de rugby se faire enfermer dans la tour de Londres à quelques jours d'un match entre Rome et la Bretagne. Il demande donc à nos amis de les libérer, et puis, tant qu'à faire, de gagner le match à leur place...

 

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Puisqu'on vous le dit!

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Beaubedon

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Départ du village

 

 

Mais pour cela, il faut déjà quitter le village gaulois puis traverser la Manche. Etrangement, il faut déjà traverser une forêt, alors que le village est au bord de l'eau. Forêt qui, bien entendu, est remplie de romains, de corbeaux (??) et de sangliers qui ont déjà envie d'être au banquet de fin d'épisode. C'est con un sanglier.

 

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La plaine

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Votre pire ennemi

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Repère de voleurs

 

 

Après la forêt, une petite plaine. Visiblement il va prendre l'Eurostar à Calais ce con ! Et sur votre chemin, vous croiserez encore des romains. Des gros avec une épée, et surtout, surtout des lanceurs de javelots. Alors oui, vous pouvez vous baisser pour les éviter. Mais les frapper est extrêmement difficile, si on veut éviter de se prendre un coup. Et devinez quoi ? On aimerait bien l'éviter ! Occasionnellement, vous tomberez dans un repère de voleurs qui vous attendent avec des massues et des rochers qui tombent du plafond. Toiture en mauvaise état. Tant que j'y suis, un conseil : ne rêvassez jamais, sinon...

 

Asterix---Obelix--Europe---Fr-De-_14.pngLe premier d'une longue lignée ?

 

Tout au long des niveaux, vous pourrez casser des caisses qui flottent à l'écran pour récupérer des pièces. Tien c'est bizarre, ça me rappelle vaguement quelque chose...Enfin, on y récupère aussi des étoiles, des cuisses de sanglier et des gourdes de potion magique. Y a des gens qui laissent vraiment traîner n'importe quoi... !

 

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Londres

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Sa tour

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Ses lanceurs de javelot

 

 

Pour finalement vous retrouver à Londres. Et Londres, c'est malsain, rempli de voleurs qui vous attaquent au gourdin et au tonneau. On a du leur faire louper l'heure du thé, ils sont furax. Niveau que j'ai traversé rapidement pour éviter un nouveau Time Up et finalement on arrive dans la tour de Londres. Gardée par des lanceurs de javelot. Si si, DANS la tour. (…)

Le temps de découvrir qu'il fallait charger un coup pour casser une porte...

 

Asterix & Obelix (Europe) (Fr,De) 14

 

Car ça aurait été trop facile si le conteur repartait de plus haut en entrant dans la tour ! Bref, on libère les rugbymen.

 

Asterix---Obelix--Europe---Fr-De-_18-copie-1.pngTout ça pour jouer à sa place...

 

Je tien à préciser que, en général, le rugbyman que l'on trouve est toujours derrière la dernière porte que l'on frappe, on se fait donc forcément taper dessus par un malfrat emprisonné là. D'ailleurs, premier Game Over. Snif, pauvre Idéfix.

 

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Match de rugby

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Victoire!

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Tu parles d'un cadeau

 

 

Bref, on repasse tout vite fait avec Obélix cette fois, pour arriver au match de rugby. J'ai toujours détesté ce niveau. J'y comprends rien. Et visiblement dans ce pays, le rugby, c'est à un contre 15. Pfff...Enfin faut quand même admettre que les mecs font plus forts que les All Black, avec leurs sauts de cabris de 4m de haut !

On finit par gagner le match et à récupérer le ballon (comme souvenir pour César, vous vous souvenez?).

 

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La Suisse

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Il faut sauver le banquier Zurix

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Les Alpes

 

 

Le second chapitre de cette épopée commence alors, il faut aller délivrer Zurix (Astérix chez les helvètes), le banquier suisse probablement enfermé dans un de ses coffres. Pour atteindre le pays des montres et du chocolat, il faut d'abord traverser les Alpes. Les cuisses de sanglier sont maintenant remplacées par du fromage !

 

Putain ! Buté par un corbac !

 

Asterix---Obelix--Europe---Fr-De-_25.pngPauv toutou va

 

 

Troisième essaie. Je hais toujours autant le match de rugby...Mais bon, retour au paradis fiscal...où je perds mes deux dernières vie dans un *** de trou. J'abandonne...

 

Il restait encore à participer au Jeux olympiques et à aller faire un tour en Hispanie. Tant pis pour le village, après tout ils sauront bien se démerder.

 

 

Graphisme : 7,5/10

 

De beaux artworks, des graphismes de très bonne qualité avec pour chaque niveau son thème. Peut-être un soucis de diversité des personnages à l'écran, un peu redondants.

 

 

Gameplay : 6,5/10

 

Les deux personnages répondent plutôt bien, mais avec de la lourdeur. Et les sauts sont...un peu bizarres, pas très précis. Par contre, le changement de personnage n'apporte qu'un changement graphique, car sinon ils font exactement la même chose ! Et le jeu est dur. Infogrames quoi.

 

 

Durée de vie : 6,5/10

 

Avec 16 niveaux, le jeu s'en tire plutôt bien à ce niveau là. Comme il n'y a pas de mots de passe et que le jeu est assez dur, il faudra quand même une bonne dixaine d'heures de jeu pour en voir le bout, voir un peu plus, pour apprendre un peu tout par cœur et entraîner ses nerfs...

 

 

Son : 5/10

 

Un mot peu résumer le son dans ce jeu : Infogrames. Les mêmes bruitages dans tous les jeux, les mêmes musiques dans tous les jeux (et pas très nombreuses en plus). Ça n'est pas fondamentalement mauvais, mais le fait d'avoir eu l'impression de jouer aux Schtoumpfs ou à Tintin  n'est pas forcément agréable. Surtout qu'il y a eu assez de dessins animés pour donner des idées (Astérix est là ! Ça va faire mal, çaaaa va cogner la bagarre!)

 

 

Scénario/Ambiance : 7/10

 

Il y a un scénario, bien que ça ne soit qu'un enchaînement de références aux bandes dessinées d'Astérix. Et niveau ambiance, ça respecte bien la BD aussi.

 

 

Conclusion

 

 

Les plus

 

- Beau jeu

- Deux personnages jouables

- Les sangliers se jettent sur vous pour

être mangés

Les moins

 

- Dur (je me répète ? Vraiment?)

- Aucun effort sur le son

- Brigitte Bardot va faire la gueule

(est-ce vraiment un moins?)

 

 

  

 

 

Note générale : 7/10

 

Par Toutatis, un jeu ma foi fort sympathique. C'est vrai qu'avec tout ce que j'ai dis avant, ça peut surprendre, mais c'est sûrement un des meilleurs jeux de la licence Astérix, et l'un des plus « facile » de chez Infogrames. Jouer avec Astérix et Obélix dans un univers fidèle à la BD, rempli de références avec cependant un son discutable (enfin ça va si l'on n'a joué à aucun autre jeu Infogrames), est assez agréable. Avec un peu de pratique, on finit (probablement) par surmonter la plupart des obstacles pour avoir l'immense satisfaction de manger tous les sangliers butés au début du jeu. C'est Bélénos qui va être content !

 

Asterix & Obelix (Europe) (Fr,De) 25

Allez, va !

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 11:40

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Année : 1995

Éditeur : Acclain

Genre : Beat Them All calamiteux

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Non

 

Auteur : Flappy

 

 

Tim Burton est parti...

 

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?

 

 

J'ai vu récemment le film The Dark Knight, le deuxième Batman de Nolan. La critique et tous les gens qui l'avaient vu m'en ont fait un éloge assez fabuleux. Perso, je me suis fait chier. Plus aucune fantaisie (la batmobile est un 4x4 sérieux c'est quoi ce délire?), un Batman avec une voix de merde (en VF), une ambiance lourde, ...Heureusement qu'il y a le Joker, seule vraie raison de voir ce film. Bref, ça m'a donné « envie » de tester ce jeu-là, probablement une des pires adaptations vidéoludiques de Batman...

 

Batman-Forever--U-----_04.pngWoah ! (...)

 

 

Batman Forever, c'est le premier Batman depuis 1990 à être tourné par quelqu'un d'autre que Tim Burton. Le film est moins bon que les précédents, mais Tommy Lee Jones et surtout Jim Carrey remontent le niveau général du film. Par contre je ne me souviens plus qui joue Batman...

Bref, le premier Batman avait eu une excellente adaptation vidéoludique, très classique mais bien foutue et difficile. Et bien divertissant. Sur Forever, les mecs ont eu tout faux. D'ailleurs le jeu est développé par Probe (sonde). Et en effet, on l'a profond...

 

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A quoi bon?

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Niveau 1 : La banque

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Niveau 2 : l'hippodrome

 

 

Batman Forever, c'est un peu l'improbable mélange entre un Beat Them All, un jeu de shoot sans arme et un jeu de combat avec des personnages digitalisés. Le coté BTA se retrouve dans le fait qu'on croise des gars, avec leur nom en haut de l'écran, et qu'il faut les tuer avec toute une panoplie de coups. Le coté shoot, c'est qu'on sélectionne des armes au début de chaque niveau. Par contre il n'y a aucun moyen de les utiliser. Ça commence bien...Et le coté jeu de combat, c'est les personnages digitalisés avec des mouvements relativement réalistes et beaucoup d'action de combat. Sauf que. Le seul jeu à avoir réussi ça, c'est Mortal Kombat. Ou à la limite Killer Instinct. Et encore sur console salon. Alors là...

 

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Ça sert à rien...

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Montons les étages

Batman-Forever--U-----_08.png et sauvons des otages

 

 

Bref, le jeu reprend les événements du film, on se bat contre Double Faces et l'Homme Mystère. Enfin je suppose. Car ce jeu est dur, mal fait à crever, raide. En un mot : Mauvais. En deux mots : Très mauvais. On commence par aller à la banque pour sauver des otages et taper sur plein de méchants, divers et variés.

 

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Un gremlin???

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La bat momie

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Ça plane pour moi

(pas pour les autres)

 

 

La recherche des méchants mène à trouver des énigmes de l'Homme Mystère, d'autant plus troubles qu'elles sont en anglais (ben ouais, faut pas déconner non plus hein!). Toute façon elles ne servent à rien... Et on monte des étages. Beaucoup d'étages. 21 pour être précis. Oh, et en plus, pour changer de salle, il faut avoir tapé sur tout le monde, parfois très hauts (en sautant un étage à la force de ses petits mollets). Et où est-ce qu'il est marqué qu'on fait un grand saut en faisant Bas puis Haut ? Ben nul part...

 

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Une énigme

Batman-Forever--U-----_20.pngHaute, la banque

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Tellement qu'elle est en 2 parties !

 

 

Tout ça pour arriver en haut devant un espèce de glitch...qui s'avère être une fenêtre donnant sur le toit (c'est pas courant ça...) où l'on combat un hologramme de Double Faces. Chose exceptionnelle, il faut croire que les tests me vont bien, c'est la première fois que je finis ce niveau. Pour mieux en prendre plein la gueule après...

 

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Glitch?

Batman-Forever--U-----_22.png

Ah non, le toit.

 

 

On arrive alors à l'hippodrome. Qui ressemble à un cirque, avec ses clowns tueurs et ses épaves de voitures dignes de Mad Max. Normal. Tout ça pour au final tomber dans un trou, zigouiller le mec qui est dedans et...pas pouvoir sortir. J'ai pas trouvé. Impossible. Je n'aurai même pas le droit à un game over, juste éteindre la console. Tain, 10 ans que je suis sur ce truc pour ça...honteux !

 

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L'hippodrome

Batman-Forever--U-----_25.png Ses carcasses de voitures

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Ses puits de la mort...

 

 

 

Graphisme : 4 /10

 

Le jeu n’est pas très beau, et les environnements très répétitifs dans un même niveau. On notera quelques animations sympathiques quand les ennemis font des attaques spéciales et la relative diversité des mouvements du héros. Mais ça reste peu brillant…

 

 

Gameplay : 3/10

 

C’est raide, très raide. Et même si Batman a plusieurs coups, on utilise toujours les mêmes pour vaincre ses adversaires (coup de pied couché, coup de poing relevé). En appuyant sur Select, Batman se cache dans sa cape. On dirait une momie !

 

 

Durée de vie : 4/10

 

A moins d’être fan absolu de Batman (et encore, l’offre est suffisante pour trouver bien mieux), les nerfs mis un peu trop à rude épreuve par le jeu, et surtout ce blocage au milieu du troisième niveau, ne permettront pas à ce jeu d’obtenir un attrait important. Quand, après plusieurs tentatives, vous vous retrouverez toujours devant le même obstacle, vous éteindrez la machine…

 

 

Son : 6/10

 

Les musiques sont peu variées, mais plutôt agréables. On regrettera l’absence de la composition de Danny Elfman qui pourtant aurait aidé à apprécier un peu plus l’ambiance.

 

 

Scénario/Ambiance : 6,5/10

 

Si les graphismes sont moches, ils ne représentent pas trop mal l’univers de Batman, et le scénario est celui des films. Donc un scénario, même si pas exceptionnel. C’est déjà ça.

 

 

Conclusion

 

 

Les plus

 

- L'homme Chauve-souris

- Une assez importante palette de mouvements

- ...

Les moins

 

- Raide (mort?)

- Bloqué

- Extrêmement répétitif

- Absence de la musique du film

- Peu mieux faire

 

 

 

Note générale : 4/10

 

Un jeu à licence qui aurait pu être bien meilleur. La licence Batman compte pourtant un certain nombre de jeux réussi sur Game Boy, tels que Batman, ou Batman-The Animated Series. Très décevant donc, avec des graphismes laids et un gameplay trop raide…Finalement, après la déception cinématographique, la déception vidéoludique (ou dans l’autre sens…). Pour faire le change, je conseille le film Batman de 1966. Ce film est génial !

 

Batman-Forever--U-----_30.pngSobre

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:10

Battletoads_GB_cover.jpg

 

Année : 1991

Editeur : Tradewest (développeur : Rare)

Genre : Beat them all, Shoot them up, voir Plateforme

Plateforme : Game Boy

Speedrun :  http://tasvideos.org/1652M.html

 

Auteur : Flappy

 

 

 

J'ai longtemps hésité à faire pour ce jeu un test de « bon » ou de « mauvais » jeu. Puis j'ai regardé la cartouche, et tout de suite la musique d'intro m'est revenue, le souvenir de longues heures de jeu et de fun. Et de frustration aussi. Car c'est l'un des jeux les plus durs auxquels j'ai joué ! Mais contrairement à Tintin, c'est un vrai, un bon défi. Et j'y reviens, encore, après 15 ans, et je n'ai toujours pas vu la fin (du moins, avant d'avoir vu le speedrun).

 

 

 

Ca groove !

 

 

Rare. Non, pas le jeu, le développeur. Vous savez, les gars qui ont fait Donkey Kong Country (SNES), Golden Eye (N64) ou encore Perfect Dark (N64). Et bien ils avaient déjà sévi avant. Ici, entre autre.

 

Battletoads sur Game Boy est inscrit dans la série des Battletoads, sur arcade et NES. Il a même eu une suite, plus belle et plus « facile » (façon de parler). Dans cet épisode, on incarne Zitz, crapaud de bataille devant sauver ses partenaires Rash et Pimple, deux autres crapauds enlevés par la Reine Noire, un fantasme de développeur sexy et méchant (et humaine, il me semble).

 

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Ah, la Reine Noire

 

On est pour cela guidé par un espèce de coq scientifique avec un T-shirt de baseball. Au début de chaque niveau, il félicite Zitz pour avoir fini le précédent, et le met en garde contre le prochain boss.

 

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Le coq sportif

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Premier boss

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In game

 

 

Le premier niveau est assez abordable. Et joli, surtout les personnages, assez grands. En plus, il y a quasiment une façon de tuer par ennemi. Avec 2 boutons seulement, on peut donner des petits coups de poing, des gros, des coups de pieds, des coups de hache (volée à une vache, ça rime), etc. On peut même soulever ses ennemis pour les balancer dans le vide (jouissif!).

 

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L'ombre d'une vache

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permet d'abattre un gros porc à coup de hache

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ou encore un bras avec

un gourdin...

 

 

Et après, on passe au niveau 2. Changement radical de gameplay, le deuxième niveau se fait à bord d'un vaisseau, comme Parodius  mais en moins complet.

 

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Le vaisseau attendait derrière le taureau

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Ouais, ouais, bravo, je sais

 

 

Il n'y a presque rien de spécial dans cette partie, on tue des petites bêtes, des souries volantes, on a 3 tirs en fonction du temps d'appui sur le bouton de tir. J'ai bien dis presque, car un passage consiste à passer entre des rangées de pics fonçant sur vous. Et ça, ça m'a pris bien des parties avant de le passer. Fort heureusement, ça reste ^^

 

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Faut lui taper dans l’œil

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Des...chauves-souris?

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L'horrible passage !

 

 

Tout ça pour se battre contre un rat pilotant un vaisseau-rat. Puis son squelette. Sale bête.

 

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Sale rat!

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Sale rat volant!

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Sale crâne de rat volant !

 

 

Le niveau suivant donne l'impression d'être en enfer. Enfin surtout le décor, le niveau n'est pas trop dur. Avec un peu d’entraînement, on évite de se jeter dans le feu et dans le vide, par contre on se fait plaisir à y jeter tous les affreux qu'on y croise !

 

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Un gros coup de pompe

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Oh la balance !

 

 

Et à la fin, on abat un...truc, qui ressemble à un démon, un gros cochon avec des ailes de chauve-souris. Et des grandes dents. Et en plus il n'attaque pas vraiment.

 

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Un démon ?

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Ou un cochon ?

 

 

On arrive ensuite dans un marais, régie pas une guivre (si j'en crois les traductions de Magic The Gathering). Marais où l'on découvre les joies de l'explosion de sangsues géantes à coups d'enclume et la mise en danger d'espèce en voie de disparition à coup de jet ski. Car la moitié du niveau se fait en jet ski !

 

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Voici ma collection d'enclumes

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Un petit coup de jet ski

 

 

La guivre est plus simple à battre que le niveau qui la précède.

 

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Impressionnant

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Moins impressionnant...

 

 

Et après ça, un niveau que je DETESTE ! Je le hais, je ne l’ai presque jamais terminé. Par chance, lors du test, je l'ai passé...Le niveau suivant, pour autant que je puisse dire, nous fait remonter le corps de la guivre avec son cerveau qui nous poursuit. Il faut fuir, et vite. Et c'est dur, mais dur...Un conseil, à part quand c'est pour faire un tournant en montant, ne sautez jamais. Je crois que ce niveau est un des plus stressants que je connaisse. Plus stressant qu'un Resident Evil. Plus stressant que Silent Hill. Plus stressant, même, que le jeu des Teletubbies (c'est dire!). Mais vous avez de la chance, je vais pouvoir parler de la suite ^^.

 

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Un cerveau

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qui écrase un crapaud...

 

 

Le niveau suivant, je le connais peu, pour l'avoir rarement atteint. On descend dans un puits le long d'un filin, en tuant quelques horreurs (il est amusant de se servir du bec d'un oiseau comme d'une épée!). Et le niveau est très dur. Déjà, les murs sont recouverts de pics mortels, la descente de plates-formes mortelles, de jellies mortelles...Charmant coin. Et à la fin, un rat énorme (encore un) qui tue en un seul coup, et qui m'a fait perdre tous mes continus...

 

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Mortel !

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Sale rat ! (oui, encore)

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Mort et plat...

 

 

Je crois avoir atteint une fois le niveau suivant, où on doit éviter des couperets...mais c'était il y a longtemps...Je vous invite à regarder le speedrun pour avoir une idée de la fin du jeu !

 

 

Graphisme : 8/10

 

C'est beau, délirant et bien animé. Les différents environnements sont un peu pauvres, mais les personnages sont très beaux, les attaques variées et le héros a même des expressions faciales cartoonesques ! Excellent !

 

 

Gameplay : 8/10

 

Plein d'attaques, plein de genres de jeu (plateforme, beat 'em all, shoot, course d'obstacle), dans l'ensemble bien géré. Les sauts sont parfois un peu bizarres à gérer, mais ça marche plutôt bien. Ah oui, aussi. Il est très, très dur !

 

 

Durée de vie : 7/10

 

Vue le temps que j'ai passé dessus, c'est le moins que je puisse faire ! Des heures et des heures d’entraînement pour en finir. Tout apprendre par cœur en fait... !

 

 

Son : 7/10

 

Ca groove ! A part le niveau du cerveau, trop stressant et énervant pour vraiment écouter, le reste est bon ! Surtout l'intro. J'aime !

 

 

Scénario/Ambiance : 5/10

 

Le scénario ne ressemble à rien, l'univers est délirant, mais il ne ressemble à rien non plus. Remarque ça peut être un bon point. Bon, voilà.

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

-  Cébô !

- Ca groove !

- Plein de (genres) de jeux en un

- Une collection d'enclumes, de haches et couperets divers

- Une Reine Noire sexy !

Les moins

 

-  Comme d'hab : c'est dur !

- Je comprends pourquoi Indiana Jones est rebuté par la cervelle de singe

- De toute façon, j'ai jamais mangé de crapaud

 

 

 

 

Note générale : 7,5/10

 

J'ai toujours aimé ce jeu. Je l'ai aussi toujours trouvé frustrant, mais pas assez pour ne pas y revenir. Peut-être qu'un jour je le finirai ? Il a quand même pas mal d'arguments, particulièrement le délire sur les attaques et les différents types de jeu. Du grand Rare, avant qu'il ne soit les maîtres de la fin de l'ère 16 bits (ou la majorité de l'ère 64 bits!).

 

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Des fois, c'est agréable d'avoir un Game Over 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 19:52

Star_Wars1.jpg Star_Wars2.jpg Star_Wars3.jpg

 

 

Années : 1992, 1992 et 1995

Editeurs : Ubisoft, Ubisoft et Black Pearl

Genre : Plateforme

Plateforme : Game boy

Speedrun :

Star Wars (NES): Star Wars

Star Wars – The Empire Strikes Back (NES): Star Wars - The Empire Strikes Back

Super Star Wars – Return of the Jedi : non

 

Auteur : Flappy

 

 

 

La licence Star Wars est probablement l’une des plus adaptées en jeux vidéo. Et si aujourd’hui, il y a des bons jeux comme le Meuporg Star Wars The Old Republic (SWTOR) ou encore The Force Unleashed, il fut un temps où c’était beaucoup moins le cas. On en trouvait quand même, par exemple l’excellente trilogie sur SNES, bien qu’un peu difficile, ou la très bonne série des Rogue Squadron (avec une grosse préférence personnelle pour les deux épisodes Game Cube), mais ils ne faisaient pas la majorité. Et aujourd’hui, on va parler des trois opus sortis sur Game Boy. Car oui, ce n’est pas un simple test, mais trois tests en un, aujourd’hui. J’ai salement morflé…

 

Mais commençons par la petite histoire (attention spoiler : je vais révéler aux trois personnes qui n’ont jamais vu de films Star Wars l’étendue du scénario de la trilogie originale. D’ailleurs je demanderais aux fans de ne pas me taper dessus pour irrespect !).

 

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Pas de VF cette fois, dommage,

ça aurait pu être drôle

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Les guerres de l’étoile.

C’est vrai que ça fait couillon

 

 

Il y a longtemps bien longtemps, dans une galaxie lointaine, bien lointaine…

Pour se remettre rapidement dans le contexte : c’est la merde. La République a sombré depuis bientôt 20 ans, l’Empire en place dirigé par l’empereur Palpatine et son sombre séide Dark Vador (une sorte d’hygiaphone sur pattes) fait régner sa loi par la terreur. Mais la rébellion gronde, guidée par la princesse Leïa (une nana qui traverse les situations sans salir son beau costume blanc !). Finalement capturée par le sombre Vador, elle n’a que le temps d’envoyer deux robots porteurs d’un message sensé sauver la galaxie : R2D2 (une poubelle blanche qui fait des bruitages) et C3PO (ou Z6PO, ça dépend). Ils se retrouvent sur la planète Tatooine, et sont capturés par les Jawas, des ferrailleurs du désert.

 

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Des grottes sauvages bien signalées

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Un petit tour en speeder

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Le véhicule Jawa

 

 

Ils sont ensuite achetés par l’oncle d’un jeune homme, Luke Skywalker. Mais R2D2 s’enfuit, prétextant d’avoir déjà un maître (ce qui se dit « pwiiit pouik pouik piiiiiiiii », à peu près). Luke part à sa recherche et retrouve un vieil ermite, Obi Wan Kenobi, qui débloque le robot, trouve le message de la princesse, apprend à Luke que son père était un chevalier Jedi (un vieux truc avec des gars qui se la pètent avec des épées lumineuses bien kitch), et lui apprend qu’il faut partir sauver l’univers. Rien que ça.

 

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Qu’est ce que Jar Jar Binks

foue là ???

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L’excellent orchestre du bar

de Mos Eisley

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Cours, Fores…Luke, cours !

 

 

 

Et le pire, c’est qu’ils y vont. Bon avant, bien sur, Luke retrouve son oncle et sa tante zigouillés par les soldats de l’Empire, et il rencontre dans un bar du patelin local un gars pour l’emmener : Han Solo et sa grosse peluche Chewbacca (un Wookie (si si)) qui devaient, au passage, fuir car en mauvais terme avec le forestier local (sur une planète désertique quoi de plus normal) : Jabba, une sorte de grosse limace. Pendant le voyage, Kenobi apprend à Luke les bases de la maîtrise de la force et du sabre laser, pendant qu’Indiana Jones se moque de lui car rien ne vaut un bon vieux pistolet.

 

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Ca ne se voit pas,

mais c’est le Faucon Millenium

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En avant !

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Un champ de stéroïdes

(heu…astéroïdes)

 

 

Ils en profitent pour être fais prisonnier par l’arme ultime de l’Empire : l’Etoile Noire, une station spatiale grosse comme une lune et capable de détruire une planète. Ni une ni deux, les héros foutent le bordel, libèrent la princesse Leïa et s’enfuient. Ils en profitent pour rallier la rébellion, revenir avec quelques vaisseaux, en exploser quelques autres autour de l’Etoile Noire avant que Luke ne profite d’un égout pour balancer deux torpilles et faire exploser la station orbitale. Ca n’a pas empêché Vador et l’Empereur de s’enfuir, mais c’est toujours ça. Tout le monde est heureux, et c’est la fin du premier film.

 

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L’Empire contre-attaque

 

Mais la guerre n’est pas finie, et l’Empire à bien l’intention de ne pas laisser cette première défaite faire définitivement gagner la rébellion. D’ailleurs, l’Empire contre-attaque (trop fort la transition !). On retrouve alors Luke et sa bande sur la planète gelée de Hoth (à un « h » près, ça voulait dire « chaud »…) où, entre deux balades sur un Tauntaun (une sorte de mix entre un kangourou et un bélier) et une baston avec un Wampas (non pas le groupe, le yeti), il organise tranquillement la rébellion. Comme d’hab.

 

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Un petit tour à dos de Tauntaun

Star Wars - The Empire Strikes Back (Europe) 003

Groar (« casse-croûte » en Wampas)

 

 

Mais pour changer, ils ont été trahis, et l’Empire les attaque. S’en suit une des plus célèbre baston de la trilogie, entre des vaisseaux et des AT-AT (des espèces de chiens robots géants) vaincus par ficelage des pattes. Mais c’est proche de la catastrophe que la bande de héros s’enfuit à bord du Faucon Millenium, sauf Luke qui préfère prendre un X-wing et, guidé par le fantôme d’Obi Wan (oh ? J’ai oublié de dire qu’il était mort dans le film précédent ? Au bout d’un épique combat anémique contre Vador ? Ben c’est fait !), se rend sur la planète Dagobah. Là, il rencontre un petit homme vert qui, en plus d’être un extraterrestre, s’avère  être le dernier chevalier Jedi en vie (et éventuellement, il s’appelle Yoda. Et tiens, juste pour tartiner mon peu de confiture, Yoda, ça vient du sanskrit Yoddha (« guerrier ») et de l’hébreux Yodea (« celui qui sait »). Pas mal hein ?). Ce jeune retraité (à peine 900 ans) va poursuivre l’enseignement commencé par Kenobi. Cependant, comme ses amis ne trouvent jamais mieux que se foutre dans la merde, Luke quittera Yoda avant la fin de son entraînement pour aller sur Bespin, où Han pensait retrouver un ami (Lando) qui, sous la menace de Vador, les a vendu lui et Leïa. Luke arrive donc, réussis à libérer Leïa, les droides et Lando qui s’enfuient à bord du Faucon. Mais Han est congelé dans de la carbonite et remis à Boba Fett (un chasseur de prime) afin d’être livré à Jabba (la grosse limace sur Tatooine). Le film se conclu sur un épique combat au sabre entre Vador et Luke, au cours duquel ce dernier perdra une main. C’est alors que Vador prononce LA réplique de la saga :

- Luke, je suis ton père.

Des sources non officielles disent que la réplique originale de Luke aurait été :

- NooOoon pas possible, t’as vu ta gueule ?

Mais finalement ils ont coupé après le « NooOoon » pleurnichard en se tenant le moignon. Refusant de rejoindre son père et l’Empire, il préfère sauter dans un égout qui lui permet d’être rattrapé in extremis par le Faucon Millenium et de s’enfuir.

C’est le gros bordel, fin du second film.

 

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Le retour du Jedi

 

Le troisième est dernier volet de cette trilogie s’ouvre sur Tatooine, où Leïa tente d’aller délivrer Han Solo.

 

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Le palais de Jabba

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Ah, mais le voilà !

 

 

Bien entendu, elle y est faite prisonnière (après avoir décongelé Han), et c’est Luke qui doit se taper tout le boulot, ce qui inclus de se battre face à un monstre énorme, le Rancor, mais n’empêche pas de se faire capturer, lui aussi (capable de faire exploser une station orbitale, et mis à mal par une grosse limace…pathétique).

 

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Congelé

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Décongelé

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Gentil, gentil…

 

 

Tout ça se finit sur un bateau volant qui, s’il n’est pas hollandais sert à amener nos héros se faire becter par le Sarlacc (une sorte de plante carnivore du désert). Bien sur, là, on fout la merde, et sont tués Boba Fett et Jabba.

 

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Barque volante

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Ah bas Boba !

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Qui a commandé une limace grillée ?

 

 

Bon mais c’est pas tout, pendant ce temps, l’Empire construit une seconde Etoile Noire, mais cette fois ils l’appellent Etoile de la Mort (c’est plus classe). Il s’avère de plus qu’elle est protégée par un bouclier alimenté par un générateur sur la lune d’à coté : Endor. C’est donc parti pour casser du générateur (après que Luke ait complété son entraînement auprès de Yoda qui, mourrant de vieillesse, lui confirme que Vador est son père et que Leïa est sa sœur).

 

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Réunion du CE de l’Etoile de la Mort

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Après les karts, les moto

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Et en plus elles volent !

 

 

Outre une course en moto volante finissant explosée contre un arbre, la lune d’Endor verra la rencontre avec les Ewoks, espèces de petites peluches plus ou moins ursidés, qui aideront nos héros à atteindre le générateur. Et à le détruire.

 

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Ouiiii les Ewoks !

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Ca ne se voit pas,

mais c’est un Ewok qui casse du robot

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Inside le générateur avec Chewie

 

 

Une fois la protection disparue, la grande bataille spatiale reprend, pendant que Luke rejoint son paternel et l’empereur à l’intérieur de l’Etoile de la Mort. Sur le point d’être vaincu par l’empereur qui s’avère être un seigneur Sith (la version méchante des Jedi) balançant des éclairs du bout de ses doigts, Luke se voit sauvé par l’instinct paternel et rédempteur de Vador, le poussant à tuer Palpatine et à sauver son fils.

 

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A leur place je changerais de décorateur intérieur

 

Pendant ce temps, Lando, aux commandes du Faucon Millenium, profite d’un égout pour aller faire exploser le noyau de l’Etoile de la Mort, et s’échappe rapidement. De son coté, Luke s’enfuit avec un vaisseau et le cadavre de son père, le tout avant que l’Etoile n’explose.

 

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Destruction du noyau

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Fuite dans les canalisations

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Explosion de l’Etoile de la Mort

 

 

Ainsi, le mal est vaincu, tout le monde est heureux, chante et danse partout dans la galaxie, sous l’œil bienveillant des Jedi morts au cours de cette épopée (à savoir Obi Wan Kenobi, Yoda et Anakin Skywalker (ex-Dark Vador)). Le monde des bisounours quoi.

En définitive, s’il y a bien une chose à retenir de la saga Star Wars, c’est qu’il faut toujours bien surveiller ses égouts !

 

 

Bon mais tout ça, c’est bien gentil, mais les jeux, ils donnent quoi ? Et bien, déjà, ils sont durs. Très durs. Abominablement durs. Pour le coup, la force n’est vraiment pas avec nous…sauf quand on arrive à finir un niveau peut-être.

Les jeux suivent assez bien le scénario des films, encore que ! Dans le premier, il n’est pas nécessaire de rencontrer Obi Wan pour s’enfuir à bord du Faucon Millenium. En fait il n’est même pas nécessaire de retrouver les Robots. On commence sur une grande carte vue du dessus, dans un speeder, et on peut se rendre directement à Mos Eisley pour suivre. Bon je vais être honnête, à peine Tatooine quittée, j’ai eu un Game Over dans un champ d’astéroïdes…

 

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Visiblement, on peut y incarner de nombreux personnages

 

Je suis alors passé à l’Empire contre-attaque. Avec beaucoup d’appréhension. Ce jeu est un vrai cauchemar…j’y joue depuis plus de 10 ans, et n’ai jamais dépassé le niveau 3…ça me rappelle qu’il me faisait presque peur étant petit. Je n’ai pas dépassé le premier niveau pour ce test. J’aurais bien aimé vous montrer la bataille contre les AT-AT (vous savez, ces chiens robots géants dont il faut ficeler les pattes), mais j’ai vite craqué…Visiblement, il est possible d’acquérir des pouvoirs de la force pour voler par exemple, mais je n’ai jamais été assez loin pour confirmer cela !

 

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Vas y foues toi de ma gueule en plus

 

En fait ce deuxième jeu est tellement dur, tellement mal foutu au niveau gameplay, que je me demande si là n’est pas la raison pour laquelle le jeu suivant a été développé par une autre équipe. Car finalement, le Retour du Jedi est sûrement le meilleur des trois jeux. Du moins le plus accessible. Attention, ça ne veut pas dire que le jeu est plus facile ou la physique bien gérée, ça veut dire qu’on a des codes pour reprendre là où on a perdu. C’est toujours ça !

 

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Plusieurs personnages jouables

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Même un Ewok

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Voilà qui est utile !

 

 

A noter que pour Star Wars et le Retour du Jedi, les niveaux sont séparés par des petites cinématiques tirées des films, très agréables.

 

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Niveau réussis

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T’as finis ? Reprends donc au

niveau de difficulté au dessus !

 

 

Graphismes : 7/10 – 5/10 – 7/10

 

Star Wars : Assez jolis, ils reprennent bien l’environnement Star Wars.

L’Empire contre-attaque : En dessous de l’épisode précédent, ils ont été remaniés, plutôt en mal, et on perd les cinématiques, ce qui est vraiment dommage.

Le retour du jedi : Inégaux entre les niveaux, mais ça va. On notera la course de moto vue de derrière, pas trop mal faite, et le fait que plusieurs personnages soient contrôlables (avec un bémol pour le village Ewok, et l’intérieur de l’Etoile de la Mort, très laids).

 

 

Gameplay : 4/10 – 2/10 – 5/10

 

Le gros gros gros problème de ces jeux. Surtout pour l’Empire contre-attaque. Dans l’ensemble, les sauts sont mal gérés.

Pour l’Empire contre-attaque, la gameplay est vraiment atroce, peu précis, rigide…et les niveaux sont en plus labyrinthiques, pour s’amuser. Mais on a des pouvoirs de la force quand même (…).

Le retour du Jedi remonte un peu la pente, mais ça reste laborieux. Les hit box des ennemis sont très mal foutues, ce qui rend ces ennemis presque inaccessibles quand on attaque au corps à corps, avec Luke au sabre ou Leïa par exemple.

 

La difficulté des jeux est surtout due à ces problèmes de gameplay, la précision millimétrique des sauts, la difficulté à atteindre les ennemis. Ajoutez à cela que dans l’Empire contre-attaque, les boss ont une barre de vie très, très, très grande, et sont donc très longs à vaincre. Et on n’a qu’une vie avant le Game Over, pas de seconde chance…

 

A noter que le Retour du Jedi permet de faire un double saut avec chaque personnages, et que chaque jeu propose des phases de jeu en vaisseau, vu de coté, de derrière, de dessus ou d’intérieur.

 

 

Durée de vie : 5/10 – 4/10 – 6/10

 

Star Wars : Selon la patience du joueur, sinon le jeu peut être relativement long.

L’Empire contre-attaque : Comme le précédent, sauf qu’il faut encore plus de patience…

Le retour du Jedi : Paradoxalement, comme il est un peu plus facile, je pense qu’on y reviendra plus souvent.

 

 

Son : 7/10

 

Les musiques sont tirées des films et plutôt bien reprises, en particulier la musique du bar de Mos Eisley quand des personnages s’adressent à vous dans l’Empire contre-attaque (enfin une qualité…contrebalancée par le fait que la plupart des autres musiques donnent mal au crâne après un temps relativement court). D’ailleurs, la voici :

 

 

 

 

Une rare qualité de cet opus…

 

Les bruitages, dans l’ensemble, sont honnêtes et participent à l’ambiance générale.

 

 

Scénario/Ambiance : 8/10

 

C’est le scénario des films, il est bien repris. Et honnêtement, pour des jeux Game Boy, c’est un très bon scénario, même s’il n’est pas spécifique aux jeux.

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Des jeux reprenant bien l'univers Star Wars

- On prend les commandes de tous les personnages et vaisseaux de l’alliance rebelle

- Musiques bien reprises

-  Une bonne leçon sur l’importance de

bien entretenir ses canalisations

 

Les moins

 

- Une difficulté horriblement élevée

- Tant qu’à faire, ils auraient dû permettre de contrôler aussi les méchants

- Une physique et une maniabilité digne des meilleurs jeux Atari 2600 (ou alors du film Batman et Robin)

-  De la pub indirect pour le Destop

 

 

 

Notes Générales : 5/10 – 3/10 – 6/10

Note Générale : 4,5/10

 

Star Wars, c’est l’aventure, le space opéra, les sabres lasers, des héros ordinaires, des vaisseaux décrépis, une grande épopée. On peut dire que jouer à cette trilogie de jeux est une épopée. De souffrance. De crispation. De frustration. Je peux à la limite conseiller le dernier opus, pas trop mal même si toujours bizarrement foutu. Les deux autres, et en particulier l’Empire contre-attaque, ne sont à réserver qu’aux fans les plus absolus de la saga, ou aux joueurs les plus endurcis. Ou aux masochistes. Voir aux représentants de commerce pour la javel. Et même, même des petits…et puis j’ai découvert Rogue Squadron. Rogue Squadron, bain de bouche…euh non. Pardon. Retournez à vos Game Cube et autres Xbox360. Ou un petit coup de SNES. Ou prenez une petite cure d’exaspération. Voilà.

 

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Version Star Wars

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Version Retour du Jedi

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Vas-y moques toi

Star-Wars---The-Empire-Strikes-Back--Europe-_006.png

Et en plus il y en a plusieurs versions!

Vive l’Empire contre-attaque…

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 00:29

images

 

 

Enjoy

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 001

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 008

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 005 Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 009
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 011 Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 013

Différentes parties de la carte

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 016

Et une finalité!

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 007

Un boss qui me rappelle quelque chose...

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 010

Vaincu par ses rejets (berk)

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 012

Cuicui

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 015

Boo! (^^)

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Le Capitaine Syrup

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et son génie

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Rappel de cours d'histoire (very private joke)

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Un bien beau butin

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Normal

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A pointes

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Volant

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Dragon

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Petit

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KO

 

 

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Des stages bonus sont proposés à la fin de chaque niveau

 

 

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Gagné

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Perdu

 

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En cas de soucis, faites Pause, 16 fois Select, et en restant appuyé syr B,

utilisez les flèches directionnelles pour choisir votre nombre de vies.

Ca peut toujours être utile! (oui, on appelle ça de la triche)

 

 

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Toute façon à la fin...

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C'est la première fois que je vois cet écran,

spécial pour le test!

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 00:22

images

 

Année : 1993

Editeur : Nintendo

Genre : Plateforme

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Warioland

 

Auteur : Flappy

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 001

 

 

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Différentes parties de la carte 

 

 

 

Flappy : Bonjour à tous et bienvenue dans notre émission, des Jeux et des Méchants ! Aujourd’hui, nous avons l’insigne honneur de recevoir Monsieur Wario ! Monsieur Wario, comment allez-vous ?

 

Wario : C’est moi WaAario ! Mouahahaha !

 

F : Oui…C’est ça. Donc aujourd’hui, nous allons parler de votre toute première apparition jouable en jeu vidéo : Super Mario Land 3 – Warioland.

 

W : C’est moi le meilleur ! Mouahahaha !

 

F : Pourtant le titre, c’est Mario Land !

 

W : Mouahahaha continues et tu vas prendre !

 

F : « Comme si je sortais de prison, après vingt ans de ré-AÏE ! »

 

W : T’étais prévenu ! Mouahahaha !

 

F : Hem…bon bref, déjà, parlons de vous. D’aucuns disent que votre nom est l’inverse de celui de Mario. Or, ce n’est pas vrai, l’inverse de celui de Mario ne serait pas Wario, mais Oiram, ou à la limite oıɹɐɯ. Mais vraiment à la limite.

 

W : … Ahahaha !?...

 

F : Merci. Bref après la déculottée mise par Mario dans l’épisode précéd-AÏE

 

W : Qu’est-ce que j’ai dit ? Mouahahaha !

 

F : …Après que l’immonde plombier, donc, vous ait lâchement pris par traitrise alors que vous maîtrisiez parfaitement la situation, à l’occasion de Super Mario Land 2, vous revenez ici pour être le héros.

 

W : C’est moi le plus fort ! Mouahahaha !

 

F : N’est-ce pas ? Et donc, votre but… ?

 

W : Etre riche, riche, riche ! Ahaha Et le plus fort ! Et riche ! Mouahahaha !

 

F : Il semblerait en effet. Mais si l’on en croit la notice, il n’y a pas que ça : une bande de pirates dirigée par le Capitaine Syrup a volé une statue d’or de Peach, la princesse, et vous avez décidé de vous mettre en route sur le repaire des pirates, à l'île Cuisine, afin de retrouver la statue avant Mario et de demander une rançon à la princesse Peach. Machiavélique !

 

W : C’est pour être riche ! Mouahahaha !

 

F : Et pour vaincre Mario, cette f…euh non rien.

 

W : C’est moi le meilleur !

 

F : Effectivement. Et je note qu’outre cette course poursuite, vous cherchez donc également la richesse, nous l’avions compris, et un logement. Et ce logement dépendra des richesses accumulées que vous ramasserez pendant votre quête.

 

W : Ouiii ! J’ai mon château, ma planète même ! Mouahahaha !

 

F : Hem…pourtant on vous voit à côté d’une cabane à oiseaux. Hé ! Qu’est-ce que vous faites ? Lâchez ce lance-flammes ! Hé ça brûle - …

 

-          Veuillez nous excuser pour cette interruption, un problème technique indépendant de notre volonté nous empêche de diffuser notre programme. Celui-ci reprendra dès que possible. Veuillez nous excuser pour cette inter… -

 

F : Nous revoici donc dans notre émission : des Méchants et des Jeux, et –

 

W : Des Jeux et des Méchants, crétin ! Mouahahaha !

 

F : Des Jeux et des Méchants, donc, avec notre invité : Wario.

 

W : Ça te va bien la chemise brûlée et les cheveux cramés. Mouahahaha !

 

F : …Nous parlions donc de votre réussite absolue à amasser moult richesses et à obtenir votre propre planète.

 

W : Je suis le maître du monde ! C’est moi, WaAario !

 

F : Bien. Et parlons donc un peu du jeu maintenant. Comme vous le savez, nous avons l’habitude d’attribuer des notes selon différents critères lors de nos émissions. C’est peut-être ce qui explique pourquoi notre émission a lieu à chaque fois dans un studio différent…Mais passons. Commençons par les graphismes. Les personnages sont mignons et gros, et –

 

W : Qui est gros ? Mouah !?

 

F : Euh non non, ça n’est qu’une expression ! Je veux dire qu’on vous reconnait bien, et vos ennemis aussi. Qui font pâle figure face à votre magnificence, même les plus imposants ! Les niveaux sont variés, beaux sans être encombrés, les animations très bien réalisées. Pour toutes ces raisons, nous vous donnons un 10/10.

 

W : Ça me va ! Mouahahaha !

 

F : Passons au gameplay maintenant. Vous répondez parfaitement au jeu des joueurs, on sent que la richesse vous tient à cœur ! Ainsi vous avez plusieurs formes : petit (tout moche, mais ne lui dites pas), grand avec votre chapeau d’aventurier, et avec trois autres chapeaux vous donnant des capacités différentes : le premier vous donne des cornes, vous permettant de vous accrocher au plafond et de vous écraser sur le sol (et vos ennemis), le second vous équipe de réacteurs vous permettant de voler et le dernier, le casque dragon, est un lance-flammes (que vous avez vu peu avant l’interruption). Pour tout cela, nous décidons de vous donner un 9/10.

 

W : Toi tu veux que je te remontre comment marche le dragon. Mouahahaha !

 

F : Non non non c’est juste que Warioland 2 est beaucoup mieux, que lui aurait 10/10 !

 

W : Mouais…ouais, ça me va !

 

F : (ouf) passons maintenant à la durée de vie. Déjà votre jeu permet de jouer à trois parties avec sauvegarde. Ça peut paraitre drôle aujourd’hui, mais ça n’était pas si courant ! De nombreux niveaux, et une longue quête pour décrocher la lune (au sens propre). Avant que vous n’ayez l’idée de prendre votre casque à corne, sachez que Warioland 2 étant encore plus long, on ne pourra pas lui mettre la meilleure note. Nous lui décernons donc un 9/10 pour plus de 15h de jeu !

 

W : Mouahahaha ! C’est pas ce petit Mario qui en ferait autant ! C’est moi ! WaAario !

 

F : Nul ne dira le contraire. Passons maintenant auson. Les musiques et bruitages du jeu font honneur au processeur de la petite Game Boy, réussissant à faire de l’humour sonore et des mélodies variées et réussies. Malheureusement, la Game Boy ne permet pas de produire votre rire si machiavélique, si enchanteur, si merveilleux et effrayant à la fois ! Donc à cause de la machine, nous mettrons un 8/10.

 

W : Ahahaha t’es un malin toi hein ? Mouahahaha !

 

F : Hum. Passons maintenant à la critique – non ! Ce n’est pas un terme négatif ! – du scénario. Pour une fois, et ça n’était pas courant, on incarne le méchant ! Et en conséquence, le scénario qui n’a d’intérêt que pour celui qui le suit, reste assez original ! Sinon, une chasse au trésor, des pirates, et un grand vilain. Un petit 8/10 !

 

W : Quoi ? Pas d’excuse ? Pas de mieux dans mon jeu suivant ? Mouahahaha ! Tu sais qui je suis ? C’est moi WaAario ! Sur Warioland 2 !

 

F : Non, là c’est le 1.

 

W : Au temps pour moi. Mouahahaha !

 

F : Nous en arrivons donc à la conclusion de notre émission. Voyons donc quels sont les bons points de Warioland, les plus : un jeu beau, un gameplay aux petits oignons, une –

 

W : Ça tombe bien, j’ai faim !

 

F : … ! Une musique et des sons de très bonne facture, un scénario original, et on prend le rôle du méchant, du cupide, du pondéralement expressif Wario !

 

W : Et oui ! C’est moi ! Mouahahaha !

 

F : Passons maintenant aux mauvais points, les moins, qui seront forcément minimes (on ne me laissera pas détruire deux studios pour la même émission…) : Warioland n’est pas Warioland 2 (mais Warioland a l’avantage d’avoir une vraie carte, lui !)

 

W : C’est vrai ! Après, c’est encore mieux ! Mouahahaha !

 

F : Nous pouvons à présent donner une note générale à ce jeu, que l’on fixera à 9/10. Un bon jeu donc, excellent même, qu’il faut découvrir à tout prix si jamais essayé. On retrouve là la patte experte de Nintendo pour les jeux sur son support. Support qui sera encore mieux maîtrisé pour l’opus suivant, faisant de Wario un personnage bien plus agréable à jouer que Mario sur Game Boy. Nous allons maintenant pouvoir rendre l’antenne, la semaine prochaine nous recevrons dans notre émission Des jeux et des méchants, le professeur…Mais où sont passés les éclairages ? Wario, pourquoi votre sac brille-t-il ? Où allez-vous ? Non, n’emportez pas la caméra, arrêtez ! – Biiiiiiip

 

-          Suite à des difficultés techniques indépendantes de notre volonté, nous sommes dans l’obligation de suspendre notre émission. Les programmes normaux reprendront rapidement. Suite à des difficultés techniques indép -

 

Lecteur : ça devient vraiment n’importe quoi ces chroniques. Bon où elle est déjà ma Game Boy ?

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 010

Vaincu par ses rejets (berk!)

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 007

Un boss qui me rappelle quelque chose...

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 015

Boo! (^^)

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 012

Cui cui

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 017

Le capitaine Sirup

 

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 018

et son génie

 

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 022

Un bien beau butin!

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 021

Rappel de cours d'histoire (very private joke!)

 

 

 

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Normal
 
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 025

A pointes

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 006
Volant
 
 
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 030
Dragon
 
 
 
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 026
Petit
 
 
 
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 031
KO
 
 
 
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 004

Des stages bonus sont proposés à la fin de chaque niveau

 

 

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 028
Gagné!
 
 
 
Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 029

Perdu...

 

                                                                                Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 032

En cas de soucis, faites Pause, 16 fois Select, et en restant appuyé sur B,

 utilisez les flèches directionnelles pour choisir votre nombre de vies.

Ca peut toujours être utile! (oui, on appelle ça de la triche)   

 

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 020-copie-1

Toute façon à la fin...

Super Mario Land 3 - Warioland (JUE) [!] 033

C'est la première fois que je vois cet écran,

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