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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 22:56

Gargoyle-Quest-Jaquette.jpg

 

 

 

Année :1990

Editeur :Capcom

Genre :Action/RPG

Plateforme :Game Boy

Speedrun : http://tasvideos.org/2033M.html

 

Auteur :Flappy

 

 

Notre-Dame

 

 

'' Il y a longtemps, le royaume des goules échappa de peu à un grand péril.

Une grande armée de Destructeurs vint d'un univers voisin.

Les créatures habitant le royaume des goules n'était rien face à la puissance des Destructeurs.

Alors que tous avait perdu espoir, un grand feu traversa le ciel du royaume, annihilant l'armée des Destructeurs.

Des centaines d'années ont passé et le royaume est de nouveau menacé...''

 

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 01

Mouahahahahahah !

 

 

C'est sur ces mots que ce jeu, classique parmi les classiques, commence. Classique ? Mais tout de même, c'est quoi Gargoyle's Quest ? Il s'agit d'un jeu où l'on incarne Red Arremer, renomé Firebrand pour l'occasion (et coloré en vert, aussi), une gargouille (des fois qu'on n'ait pas encore compris!) tirée de l'univers de Ghosts'n Goblins, série mythique commencée en 1985 dans les sombres salles enfumées. On y prenait le contrôle du chevalier Arthur devant libérer sa mie (parce qu'il aime le pain, Arthur). Parmi les ennemis rencontrés, Firebrand n'était pas le moins chiant. Toujours est-il que Capcom a trouvé bon de faire une série spin-off avec ce personnage, dont le premier jeu est celui qui nous intéresse aujourd'hui, et qui sera suivit par deux autres opus, Gargoyle's Quest II (original!) sur NES, et Demon's Crest sur SNES.

 

red arremer002

L'effet Spirit : Gargoyle's Quest.

 

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 02

Bouh qu'il est laid ! Bon, en même

temps, c'est une gargouille,

on peut l'excuser... !

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 03

Si si, c'est bien son nom !

 

 

Le jeu commence à peine qu'une ribambelle de goules vient mourir à nos pieds, nous suppliant de revenir dans le royaume pour le sauver (le royaume). Il faut savoir que l'on est planqué dans une autre dimension (encore une...!), et que comme d'hab, on est la seule créature capable de sauver le monde. Une histoire de prophétie, comme usuellement (comme disent les britishs). Avec l'option feu sacré qui ramène la paix. Oui oui. Il faut voir que la dimension où l'on est planqué semble, en tout et pour tout, grande comme un studio parisien. Le temps de sauter dans le portail dimensionnel, nous voilà en vue de côté, monde glauque et fantômes sont fournis !

 

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 04

Esprit de feu (hips),

fantôme et fiole presque

transparente (et très proche

de Warioland )

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 05

Y a pas que moi qui vole !

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 06

Boom !

 

 

Fort heureusement, Firebrand est bien équipé pour survivre dans ce monde fortement amoché. Il est même équipé pour l'amocher encore plus, mais il se contentera d'amocher salement les ennemis qu'il rencontrera. Pour cela, il peut bouger et sauter, jusque là rien de surprenant. Mais en plus, il peut voler (capacité s'améliorant au fur et à mesure du jeu), cracher du feu (idem), s'accrocher aux mûrs pour les grimper à petits sauts. Là tout de suite, ça le fait plus ! Attention cependant à ne pas prendre trop de coups, en fait plus de un, sans quoi on explose lamentablement...

 

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 07

Gros poisson

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 08

Open the dooooooooooor

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 09

Sortie du portail

 

 

A la fin du niveau, si on veut l'appeler comme ça, un boss nous attend devant la porte de sortie de la ville. Une espèce de gros poisson punk, volant et cracheur de feu-follets vicieux. Rien que ça. Une fois vaincu, le poisson explose et la porte s'ouvre. On se retrouve alors sur la carte du monde, en vue de dessus, un peu à la Zelda. A cela près qu'on se fait attaquer aléatoirement (comme Zelda 2 sur NES). Dans ce cas, on se retrouve en vue de côté, comme en ville, et on en sort lorsque tous les ennemis rencontrés sont vaincus.

 

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 10

Blabla ? KIIIIIIIIIIIIIILL !!!

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 11

Bouclier fantôme.

On dirait le nom d'une mission

de l'armée américaine...

 

 

On rencontre aussi des gens sur la carte, avec qui on peut discuter. Ou se battre, aussi. Bah...On appréciera les paroles prononcées par ces ennemis avant de nous attaquer : ''you're not leaving here'', ou ''tu ne t'en vas pas ici'' (pour vivre, faut écrire ''living'' bande de patates de traducteurs!).

 

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 12

Un village

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 13

Le même,

mais vu de dedans,

c'est pas pareils.

Gargoyle's Quest - Ghosts'n Goblins (UE) [!] 14 Le grand chef

du petit village.

 

 

Bien entendu, si l'on se ballade sur une carte à partir d'un lieu, c'est pour en atteindre un autre. Et caetera (=etc.). Et ici, on commence par rejoindre une ville, avec son lot habituel d'informations importantes (récupère des talismans, tu pourras sauver des gens!), de codes pour reprendre (pas de sauvegarde ici), et de missions pour faire avancer le jeu. En l’occurrence, je dois retrouver le bâton du chef du village pour pouvoir améliorer mes capacités.

 

Une fois arrivé dans ce village, on apprend le chant de la résurrection, ce qui permet de ne pas recommencer à zéro quand par erreur on tombe dans un gouffre de flammes...

Malgré tout, un Game Over, ça refroidi, même en tombant dans du feu. Alors je vous propose de reprendre le jeu, ça vaut le coup, vraiment ! Ou au pire, regardez le Speedrun, c'est sympa aussi, surtout si vous voulez sauver le monde des goules ! En attendant, notons (non, pas Amélie)!

 

 

Graphismes : 8/10

 

Peu variés (cela reste un univers gothiques assez consistant mais un peu répétitif), ils sont fins, comparés à la moyenne des jeux GB. Fins et beaux. Et les sprites (les personnages) sont assez grands et détaillés. Belle performance, un an seulement après la sortie de la machine !

 

 

Gameplay : 9/10

 

Très bien géré, avec une panoplie de mouvements qui s'améliorent au fur et à mesure du jeu. La composante RPG est bien utilisée, ça apporte une diversité très bienvenue !

 

 

Durée de vie : 9/10

 

Une bonne dizaine d'heures seront nécessaires pour en venir à bout. Et comme la plupart des RPG qui se sont décidés à sortir chez nous sur GB, on y reviendra avec plaisir, plus tard. De toute façon, 10h de jeu, sans rallonge artificielle due à la difficulté, reste déjà tout à fait honnête sur cette machine ! Un hic seulement : le jeu est intégralement en anglais et n'a pas profité d'une traduction française...!

 

 

Son : 9/10

 

Excellent ! Les thèmes sont sympa comme tout, ils ont même été jusqu'à proposer des sons différents quand les personnages parlent, selon qu'ils soient adultes (grave) ou enfants (aigu) !

 

 

Scénario/Ambiance : 10/10

 

Par contre, ici, l'univers consistant apporte beaucoup, et on a un vrai scénario avec comme différence par rapport à l'habitude qu'au lieu de sauver le monde des humains avec un chevalier, on sauve le monde des goules avec une gargouille. C'est cool !

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- On joue le méchant !

- On crache du feu !

- Un bon scénar, de la bonne zik, des bons graphismes,

bref la totale !

- Des poissons punk cracheurs de feu !!!!

Les moins

 

- Pas de sauvegarde

- On joue le méchant

(non je déconne, ça c'est cool!)

 

 

Note générale : 9/10

 

Grand classique sur Game Boy, ce jeu n'est pourtant pas aussi connu que Zelda. En étant honnête, il lui est quelque peu inférieur. Mais tout de même, on joue une créature qui d'habitude est belliqueuse, en profitant des pouvoirs qui normalement sont contre nous ! Le tout servi de belle manière, avec de belles musiquettes, et une touche RPG bien agréable. Une vraie réussite, précoce sur le support. Merci Capcom !

 

Gargoyle-s-Quest---Ghosts-n-Goblins--UE-----_15.png

Bon, on peut pas tout avoir !

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 19:49

585995_3044_front.jpg

 

Année :1990

Editeur :Athena

Genre :Sport (Bowling)

Plateforme :Game Boy

Speedrun :Non

 

Auteur :Flappy

 

 

Non, pas la gouttière !!!!

 

 

Une petite sortie jap, ça faisait longtemps ! Depuis nos amis les Kamen Riders, je n'avais pas osé. Notez que, cette fois, le jeu n'est pas une exclue japonaise, bien que la boite le fasse croire. Ce jeu de bowling étant sorti aux US également. C'est tellement...spécial, que je ne pensais pas qu'il avait passé la frontière. Mais bon, je n'ai qu'une cartouche jap, alors allons-y !

 

World-Bowling--Japan-_01.png

Si je comprends bien, le jeu se passe entre le Japon,

la Chine, les USA, le Canada, l'Angleterre et...la France ? Cocorico !

 

 

Un jeu de bowling, donc, qui vous propose de faire le tour du monde lors d'un grand concours. Si j'ai bien compris. Démarrant au Japon, il vous mènera jusqu'en Grande Bretagne (GB, bien sur) en passant par la Chine, les USA, le Canada (c'est à côté, facile) et la France (grande patrie du bowling, c'est bien connu). Pour gagner, il faut alors marquer un certains nombre de points, de 200 au Japon jusqu'à 250 en Angleterre (le maximum possible étant 300 points).

 

World-Bowling--Japan-_02.png

Tout, tout, tout vous saurez tout sur le bowling

 

 

Après avoir choisi entre Barbie et Ken (mais version manga et sans aucun rapport avec Mattel), le tour du monde commence. On se retrouve alors face à la piste, où il faut choisir le poids de la boule (il me semble) ainsi que la marque des chaussures que l'on porte. Ah non, pas ça en fait. La piste est vue à la fois de face et de dessus. On peut alors placer son avatar (qui n'est pas bleu ici), gérer l'angle de tir et sa puissance. Et prier pour éviter la gouttière. Remarquez, ça se maîtrise assez vite.

 

World-Bowling--Japan-_03.png

Appuyez sur B pour voir l'état d'avancement de la partie

 

 

Les scores imposés n'en restent pas moins difficiles à atteindre, et demanderont un assez bon contrôle du jeu. Passé ce constat, il faut bien admettre que le jeu tourne très vite en rond pour ne jamais se renouveler, et finalement lasser assez rapidement.

 

 

Graphismes : 5/10

 

Même si les graphismes sont simples et clairs, ils n'en demeurent pas moins qu'un seul écran est disponible. Allez, deux si l'on prend en compte le fait qu'il y ait deux perso. Pas de grosses prises de risque quoi...

 

World-Bowling--Japan-_04.png

Toi tu vas rater ton coup !

 

 

Gameplay : 6/10

 

Réglage du poids de la boule (encore une fois, il me semble que c'est ça), de l'angle et de la puissance du tir. Je ne sais pas si d'autres choses auraient pu être apportées, mais le jeu manque d'un petit quelque chose qui permettrait de s'améliorer. Un grain de folie peut-être? Bon, de là à gagner des niveaux entre les tirs hein...on n'a tout de même pas affaire à un Final Bowling RPG World Saving ! La physique des quilles est parfois un peu étrange...

 

 

Durée de vie : 3/10

 

Trois possibilités :

  1. On maîtrise le jeu et on aime jouer au bowling sur GB, la fin arrive assez vite.

  2. On ne maîtrise pas le jeu et le bowling sur console portable à un intérêt limité, la fin arrive assez vite : on range la cartouche et on l'oublie.

  3. On s'en fou et on joue à deux. Une partie seulement, car après on se rend compte qu'on n'y arrive peu ou que le jeu présente un intérêt limité.

 

Son : 5/10

 

Une mélodie par pays visité :

  • une musique typique GB qui fait penser à Docteur Mario au Japon

  • une caricature de musique chinoise en Chine, qui fait penser au dernier niveau de Super Mario Land

  • on se croirait en plein super bowl 8 bit pour les USA

  • une musique de jeu d'aventure pour le Canada

  • une valse ringarde à souhait pour nous autres pauvres français

  • une musique façon Kirby  pour l'Angleterre, mais une version qui donnerait mal au crâne (histoire de rendre bien difficile la progression...)

 

Et la musique de l'écran titre, survolté mais énervante.

 

 

Scénario/Ambiance : 3/10

 

Le scénario réduit à son strict minimum : il faut gagner (je n'en sais pas plus). L'ambiance aurait pu être grandement améliorée, ne serait-ce qu'en ajoutant un petit écran disant quand on fait un Strike, un Spar, etc. Dommage.

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- un joli écran

- un mode deux joueurs

Les moins

 

- un SEUL joli écran

- des musiques assez énervantes

- c'est mieux sur Wii, et en plus

c'est offert avec la machine !

 

 

Note générale : 4/10

 

Adapter un jeu de bowling sur console portable pourrait avoir un minimum d'intérêt si un scénario s'y prêtait. On pourrait imaginer des cut-scènes avec différents personnages qui complotent, comme aiment tant le faire les japonais. Imaginez un équivalent de Dodge Danpei version bowling ? Avec la balle qui met deux plombes à atteindre l'autre bout de la salle, mais à grand renfort d'effets visuels ! Malheureusement, ici, on est devant un titre du même genre qu'un Wii Play bowling. Si ce jeu n'est pas fabuleux, il permet au moins de faire le con devant sa télé avec des potes. Là, ben on se dit juste qu'on a été con de dépenser autant dans une cartouche si vide (le jeu pèse 20ko!)... ! Alors là, non, on ne dira pas que c'était mieux avant. Enfin si : j'ai découvert ce jeu après la Wii !

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:36
vol1.jpg vol2.jpg

 

 

Années :1992 / 1993

Editeur :Interplay

Genre :Jeu de société

Plateforme :Game Boy

Speedrun :Non (en même temps...)

 

Auteur :Flappy

 

 

Je mets mon fou en sur ton double 2, et alors ça fait un Yahtzee

 

 

Après le test du merveilleux  Mystic Quest , revenons à quelques cartouches moins brillantes de notre chère portable (qui, il est vrai, n'est pas donnée, surtout s'il s'agit d'un Itruc avec une coque GB). Aujourd'hui, donc, un double test pour la série des 4-in-1 Funpak (oui, avec une faute).

 

4-in-1-Funpak--E-----_01.png

Au moins c'est honnête

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_12.png

Un peu plus beau que le premier ?

 

 

Ces deux jeux contiennent, comme leurs noms l'indiquent, chacun 4 jeux. De société. Oui, vous savez, les jeux que normalement on a sur un plateau. Et bien là, vous pouvez y jouer sur votre GB. C'est cool non ? Et bien...non.

Commençons par le volume I, qui n'est pas nommé par son volume, mais on fera avec (sinon, on va se perdre). Sur un fond musical sympathique si peu original, le jeu nous présente l'équipe à l'origine du programme avant de nous proposer de jouer seul, à 2 ou à 2 GB. Bien entendu, je ne testerai que les versions solo. Ces 4 jeux ? Voici :

 

 

Les échecs ''Sargon''

 

4-in-1-Funpak--E-----_03.png

Premier ? T'es sûr ?

4-in-1-Funpak--E-----_04.png

La passion avec un grand E

(comme ennui)

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Gagné

(bon ok, c'était au niveau 1)

 

 

Après avoir proposé de jouer blanc ou noir, le jeu nous permet de régler le niveau de l'ordinateur selon 6 degrés. Et après ? La partie, seule et vide, sans la moindre musique. Enfin, on a quand même droit à quelques affreux bruitages, pas de quoi se faire plaisir. Si encore on avait droit aux quelques mots digitalisés de Chessmaster !

 

 

Les dames

 

4-in-1-Funpak--E-----_06.png

Au moins l'image est belle...

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Austère.

 

 

Pour les dames, c'est exactement la même que pour les échecs, en plus chiant cependant...On notera que les pièces étant mal dessinées, il est difficile de savoir où l'on est, ce qui est très (trop) régulièrement sanctionné par un retour de la pièce à sa position d'origine. Enfin, cela m'aura permis de trouver comment mettre de la musique, et ça n'est pas en allumant ma chaine hifi : appuyer sur Select donne accès à un menu permettant de quitter la partie (ouais!!!), de modifier la difficulté ou encore...de mettre de la musique. Deux thèmes sont proposés, peu inspirés, mais au moins c'est mieux que rien. Suivant !

 

 

Le Backgammon

 

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Du ''dice'' time !

(version société du bullet time)

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Oh le beau plateau !!!

 

 

Là ça commence mal : je n'ai jamais su jouer au Backgammon ! Sinon, ça commence à nouveau de la même façon, avec choix de sa couleur et niveau de difficulté. Et comme je ne sais pas jouer, je vais plutôt faire quelques autres remarques. 1) la musique a été à nouveau coupée. Fuck. 2) à chaque erreur (en grand nombre quand on ne sait pas jouer), le jeu nous sert un atroce bruitage donnant de sérieuses envies de meurtre. C'est peut-être pas l'idée du siècle d'avoir mis les noms de tout le staff...

 

 

Le Reversi

 

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Spécial épilepsie

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En train de perdre...

 

 

Le reversi, c'est un autre nom pour l'Othello (peut-être ont-ils trop de respect pour Shakespeare pour appeler leur jeu comme ça ?). Le but est donc de convertir les pièces de l'adversaire, afin d'avoir à la fin plus de la moitié des pièces à sa couleur. Comme je n'ai pas grand chose de plus à dire là dessus, je vous fais un cadeau :

 

 

 

 

 

Vous ne me haïssez pas trop ?

 

Bon, passons au volume II maintenant, peut-être aura-t-il d'autres choses à nous proposer...

 

4-in-1 Fun Pak Volume II (USA, Europe) 12

Rappel, au cas où...

 

Quatre nouveaux jeux donc. Enfin, nouveaux, façon de parler :

 

 

Le solitaire

 

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_13.png

Bel effet de profondeur

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_14.png

J'ai les yeux qui piquent

 

 

Au moins, cette fois, la présence de ce jeu en solitaire est à peu près logique ! Plusieurs modes sont proposés (standard ou Vegas) et on peut choisir la façon dont les cartes sont tirées (par une ou trois, etc.). Mais le jeu est d'un manque de clarté absolument affreux : mes yeux saignent ! Au lieu de montrer toutes les cartes, un petit chiffre est calé derrière la première visible, c'est juste pas du tout ergonomique. Même ce jeu là, il est raté. Bon, au moins, on note que maintenant la musique est par défaut enclenchée. Par contre, elle me semble très proche de celles du premier opus. Les bruitages sympathiquement homicide du premier opus sont également de retour...

 

 

Les dominos

 

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On dirait un Snake

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_16.png

Franchement, on s'y croirait non ?

 

 

Là on commence à sentir qu'on va méchamment toucher le fond. Les dominos, franchement, sur GB ??? Bon...la partie se passe comme sur un jeu classique : il faut aligner les dominos jusqu'à n'en avoir plus, en faisant correspondre les chiffres des dominos que l'on possède avec ceux posés sur la table. Quand ça n'est pas possible, pioche ! Le jeu est prévu pour deux joueurs, du coup la console attend qu'on la donne à l'autre joueur quand c'est au tour de l'ordi. Brillant...

 

 

Le ''Cribbage''

 

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_17.png

Comme d'hab, le seul intérêt

graphique du jeu...

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_18.png

???

 

 

 

Je n'ai aucune idée de ce qu'est ce jeu. Après un coup d'oeil sur Internet, il semble qu'il s'agisse d'un jeu où le but est d'atteindre 121 points en faisant le tour de la table de jeu, les points se gagnant en jouant des cartes. Le point important est d'avoir des plumes indiennes sur la tête tout en écoutant les Village People (et donc, en ayant un deuxième joueur habillé en policier). Une fois toutes ces conditions réunies, quelques tours de tables sur les mains en imitant le canard achèvent de vous ridiculiser. Mais sinon, comme aucune règle n'est expliquée dans le jeu je n'en sais pas plus...

 

 

Le Yahtzee

 

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Un beau finish en profondeur !

4-in-1-Fun-Pak-Volume-II--USA--Europe-_20.png Grand maître catégorie austérité !

 

 

Et enfin le yahtzee, ce jeu où il faut essayer de marquer un maximum de point en faisant différentes combinaisons avec 5 dés. Chose amusante on peut jouer seul ici. C'est d'ailleurs la seule chose amusante, tant ce jeu est dépouillé et dépourvu du moindre intérêt ludique...On notera que l'on fait rouler les dés avec la touche Select (pas logique), qu'entre chaque lancé on sélectionne les dés à relancer, pas ceux à conserver (pas logique?) et que lorsqu'on clique sur roll, c'est la sélection des dés qui est accessible. Non, pas logique.

 

 

Bon, passons aux notes. Et contrairement à la  Trilogie Star Wars , une seule note par catégorie suffira pour qualifier ces deux jeux...

 

 

Graphismes : 2/10

 

Et je suis gentil, surtout quand on considère la fumisterie de certains jeux. On va dire que c'est à peu près lisible, et encore pas tout le temps. Heureusement qu'il y a quelques beaux écrans pour introduire ces jeux...

 

 

Gameplay : 3/10

 

Pas toujours réussis (en particulier pour le Solitaire ou les Dames), il n'est surtout pas varié (p'avarié?), malgrès la simplicité du propos. Même ça ils l'ont raté !

 

 

Durée de vie : 1/10

 

Ben oui : ces jeux n'ont aucun intérêt ! Bon, si on est seul, sans famille ni jeu de carte, ça peut toujours servir, mais qui paye la GB dans ce cas ?

 

 

Son : 0/10

 

Le nombre de '' TA GUEULE !! '' gueulés (!) par votre serviteur durant l'écriture de ce test suffit à me faire noter au plus bas ce critère. Des sons atroces de temps en temps accompagnés d'une musique sans saveur. Berk.

 

 

Scénario/Ambiance : 0/10

 

Pas de scénario : ce sont des jeux de société. Pas d'ambiance : ça se joue à plusieurs, sur une table. Ou même seul, mais sur une table. Na.

 

 

Conclusion

 

Les plus

- 2 fois 4 jeux

- ...

Les moins

- Des bruitages calamiteux

- Des musiques sans intérêt

- Un intérêt globalement inexistant, en fait

- La jolie joueuse qui devrait partager

ces parties n'est pas fournie

 

 

 

Note générale : 1,5/10

 

On a que ce qu'on mérite. Quand on cède à la facilité, pour se faire de l'argent sur des acquis que l'on ne considère que de très loin, il ne faut pas s'étonner que le résultat soit si médiocre. Si les jeux repris sont tous des classiques aux règles à peu près respectées, on oublie ici que c'est avant tout dans la réalité et à plusieurs que ces jeux s'apprécient, et non pas sur GB. Bien sur il existe des exceptions, qui savent tirer profit du support vidéo-ludique, comme la série des Mario Party. Mais ici ! Ici, le support n'est pas du tout exploité, on aurait pu avoir des animations, même discrètes, un design sonore acceptable, une ergonomie adaptée. Une relecture de ces classiques, en somme. Mais non. Et ça n'est pas le mode deux joueurs qui va me faire changer d'avis !

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 20:00

Mystic-Quest-Jeu-Game-Boy-956959194_ML.jpg

 

 

 

Année :1993

Editeur :Squaresoft

Genre :RPG

Plateforme :Game Boy

Speedrun :Non

 

Auteur :Flappy

 

 

UN AIRPAIGEAI EN FRENCAIT SURE GAYME BOILLE

 

 

Délicat exercice que celui de rédiger un court test sur un RPG. En effet, comment réussir à parler de toute la profondeur du gameplay, du scénario, de la musique souvent épique et pique qui l'accompagne ? Après un essai peu convaincant avec  Knight Quest , je vais donc refaire un jeu en Quest, mais celle-ci sera mystique et écrite à la façon d'une taupe amatrice de champignon. Non, ça ne veut pas dire que depuis la dernière fois, ma vue a baissé suffisamment pour que je porte des lunettes (encore que, je ne joue quasiment plus à la Game Boy que sur Super NES), mais simplement que je suis Flappy.

 

Et je suis sûr que ça vous fait une belle jambe, pas vrai ?

 

Mystic-Quest--France-_02.png

Alors non, ça n'est pas un site de rencontre aventureux.

 

 

Bon déjà, petit mot sur l'histoire du jeu (et pas l'histoire dans le jeu). Mystic Quest, c'est un des premiers jeu typé RPG japonais à sortir en territoire camembert. Chez nous, rien ne lui donne un quelconque lien avec d'autres séries signées Squaresoft. Mais au Japon ou aux USA, deux mots magiques commençant pas des F sont utilisés. Final Fantasy Adventure aux US et un titre peu prononçable en 5 mots dont Final et Fantasy en japonais (bon d'accord vous l'aurez voulu : Seiken Densetsu : Final Fantasy Gaiden...voilà, vous êtes contents?). Chose quelque peu étonnante, quand on considère que la franchise FF a été plutôt sous exploitée aux US (seuls les 1, 4 et 6 y sont sortis, soit uniquement 1 jeu à la sortie de Mystic Quest aux USA (l'épisode 4 étant sorti 3 semaines après sur SNES)), les japonais ne considérant pas le marché américain assez rentable. Et que dire du marché européen, qui a du attendre le 7ème opus pour pouvoir goûter aux joies de cette série jadis excellente (je suis désolé, mais FF XIII, pour moi, c'est du gâchis...). D'ailleurs, un jeu estampillé Mystic Quest est sorti en 1993 aux US sur SNES, mais n'a rien à voir avec l'épisode qui nous intéresse aujourd'hui, et semble d'une qualité bien moindre.

 

Mais bon, on revient à notre jeu, qui aura eu un succès conséquent et ouvrira la voie à une nouvelle série où l'on virera une bonne fois pour toute les mentions Final et Fantasy, bien que la fantasy soit très présente ! Au Japon, on gardera Seiken Densetsu (c'est mieux que danser dessus?), et partout ailleurs, on parlera de Mana (vous savez, les pouvoirs magiques tout ça), à commencer par Secret of Mana sur SNES, qui aura lui aussi droit à une VF !

 

Et oui, lui aussi, car Mystic Quest est sorti sur le sol français en version intégralement traduite (cocorico!). Seulement, ben...bon, le plus simple (et en plus ça expliquera le scénario), c'est de retranscrire le texte introductif du jeu tel qu'il est écrit :

 

Mystic-Quest--France-_03.png

Les accents ? Connais pas.

 

 

« AU DELA DES NUEES REGNE MT ILLUSIA, SANTUAIRE DE L'ARBRE MANA.

CROISSANT DE L'ENERGIE DU TOUT L'ARBRE MANA EST SOURCE DE VIE.

SELON LA LEGENDE, QUI LE TOUCHE RECOIT UN POUVOIR ETERNEL.

ROI NOIR CHERCHAIT LE CHEMIN MENANT A L'ARBRE POUR CONQUERIR LE MONDE.... »

 

Et voilà, le jeu n'a pas encore commencé, que déjà TF1 parle des enfants rendus analphabètes par les jeux vidéo. Et pourtant, il y a un fond de culture japonaise derrière : ces phrases ressemblent beaucoup à des haïku, ces petits poèmes japonais servant à exprimer en quelques mots des idées compliquées plus ou moins ésotériques (en gros, c'est le contraire de la philo). Mais ils souffrent méchamment du passage au français : tout est écrit en majuscule, comme ça on évite les problèmes d'accents, au risque de perdre en compréhension (c'est quoi MT ILLUSIA ? Une montagne?). Et puis, sérieux quoi, ROI NOIR CHERCHAIT blablabla. ROI NOIR ! C'est pas un prénom ça ! C'est un statut (oui, comme sur facebook, si tu veux) ! Sérieux, on dirait que le jeu s'adresse à des gamins de 4 ans. Ils ont oublié qu'à cet âge là, on ne sait pas lire...

 

Mais bon, sinon, la fantasy est bien en place : arbre source de vie, le pouvoir éternel (qui, je suppose, inclus une fontaine de jouvence, sinon le pouvoir éternel n'est pas très utile), un vilain roi forcément vêtu d'une armure noire et forcément mû par de sombres désirs de conquête du monde. Un RPG japonais quoi !

 

Après ce petit épisode scénaristique, on peut entrer le nom d'un héros masculin (il est écrit GARC) qui devra sauver le monde : Flap (car oui, on peut quand même écrire en minuscules!), et son alter ego féminin (ou peut-être la demoiselle en détresse à sauver?) : Spir (désolé bro!).

 

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Gentil le minou, gentil!

 

 

A peine le bouton start pressé, qu'un écran m'intime « BATS-TOI ! » et je me retrouve, épée en main, dans une arène avec un gros chat qui m'attaque (pas gentil, le minou). Le jeu permet de porter des objets (bien entendu, je n'en ai pas à ce stade), d'utiliser de la magie (idem) et de modifier son équipement (j'ai tout en bronze : l'épée, le bouclier, l'armure et le casque). Et une aide qui ne marche pas. Une barre d'énergie se remplie si l'on ne fait aucune action, plus elle est pleine, plus le coup porté sera fort. Et bien sûr, on a des points de vie, de magie et de l'argent. Enfin, de l'or. Je crois. Des G quoi.

 

Après avoir fait s'abattre une pluie de coups d'épée sur ce gros chat à longues dents, il finit pas exploser (normal...) et l'histoire de notre héros nous est contée :

 

« Flap ETAIT UN ESCLAVE DE L'EMPIRE GLAIVE. 

Flap ET SES AMIS DEVAIENT COMBATTRE CHAQUE JOUR SIMPLEMENT POUR LE BON PLAISIR DU ROI NOIR.

BEAUCOUP DE GUERRIERS AVAIENT DEJA TROUVE LA MORT.

»

 

Oui, il faudra vous y faire, tout en écrit en majuscules dans ce jeu. L'Empire Glaive donc. C'est pour ça que j'ai une épée ? Bon, passons. Et au moins, ici, on parle ''du'' Roi Noir, et non pas ''de'' Roi Noir. C'est subtil, et oui ! En voyant l'ami WILLY mourir, on apprend qu'il faut prévenir les CHEVALIERS GEMME car l'arbre mana prend cher : il est en train de mourir. Comment le bon WILLY sait ça ? Bah, on s'en fout, faut bien des perso omniscients sinon on ne commencerait pas. Je veux dire, ça ne choque personne que Gandalf sache déjà tout sur la vie intime de Sauron.

Il faut maintenant s'enfuir pour retrouver un chevalier Gemme sous la cascade, puisque WILLY est finalement mort (il ne nous a pas révélé, cependant, qu'il est le père de cousin par alliance de l'arrière petite fille du Roi Noir, mais revenu du futur. Ou alors ça n'a rien à voir.).

 

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Des fois qu'on n'ait pas compris.

 

 

Pour la suite, on rencontre des personnages, il est possible de discuter avec eux simplement en les touchant. Des indications vitales pour savoir comment sortir sont à récupérer comme ça. On apprend aussi que les nouvelles vont vites. Ou alors qu'il y a des caméras de surveillance dans la salle où Willy (je dis zut aux majuscules) est mort, car visiblement tout le monde le sait déjà ! Et pour s'enfuir, il faut passer par l'entrée des monstres dans l’arène, et donc faire exploser un nouveau gros chat. Pauv bête. D'ailleurs on se demande d'où elles sortent ces bêtes, car à peine la porte franchie que je me retrouve à tomber dans le vide, le long du mur d'enceinte du château. Château entouré de petits arbres tout mimi !

 

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Typique.

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Non mais SVP, arrêtez de faire passer

les héros de jeux vidéo pour des illettrés...

 

 

Après quelques pas, on tombe sur le Roi Noir et...Julius, qui qu'il soit. Étonnant dialogue...

 

« ROI NOIR : L'ARBRE MANA SERAIT EN HAUT DE LA CASCADE ? (Genre t'as un château juste à coté et tu l'as jamais vu?)

JULIUS : OUI, ROI. L'ARBRE EST DANS UN TEMPLE LA-HAUT. (Ah!)

ROI NOIR : COMMENT Y VA-T-ON ? EN MONTANT LA CASCADE ? (Comment il est devenu roi lui???)

JULIUS : IL Y A DES MIRACLES PARFOIS, O MON ROI …. (Et en plus, l'autre se fout de sa gueule...!)

ROI NOIR : COMMENT ?

JULIUS : UNE FILLE EN A LA CLE. (Ben tien)

ROI NOIR : GENIAL. FAIS LE NECESSAIRE COMPTEZ SUR MOI ! (Euh, il y aurait pas un problème de dialogue là?)

JULIUS : BIEN ! (Je pige plus rien, c'est qui le roi?)

 

Et tout se conclue sur le Roi Noir projetant notre bon héros à bas d'une autre cascade, à côté de laquelle les chûtes du Niagara ne sont guère plus qu'une petite douche dans un appart du 13ème au quatrième étage. Et l'on se réveille, au bord d'une rivière, perdu...

 

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Toujours plus grand que

les arbres, il a la santé

(ou alors les arbres ne

l'ont pas...!)

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Kawaii méchants !

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Super, mais je préfère

le chocolat...

 

 

La suite nous mène à se balader et se battre contre les ennemies rencontrés. J'ai abattu des petits champi ainsi que des chats lanceurs de poignards pour commencer, le tout très Kawaii ! Tuer ces petits monstres apporte de l'argent, et des fois même un petit trésor contenant un objet. Ils apportent aussi de l'expérience, ceci permettant comme souvent de gagner des niveaux et donc d'améliorer ses statistiques selon ses choix (force, sagesse, volonté et résistance).

 

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Jeune demoiselle en détresse.

 

 

Au cour de vos pérégrinations (beau mot n'est-il pas?) vous finissez par rencontrer une fille. Encore un gars en train de mourir, qui nous demande de prendre la demoiselle sous notre aile et d'aller voir ce même chevalier Gemme (Bogard) planqué sous la cascade. Décidément, il n'y a que moi (et le Roi Noir) qui ne sache rien dans ce monde ??? Bref, après lui avoir dis que « J'VAIS PAS TE LAISSER SEULE », elle nous donne son nom, Spir, et nous suit. On découvre au passage que l'option Aide dans le menu sert à ce que la Miss puisse nous soigner.

 

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Gouffre à pognon

 

 

Il arrive également de tomber sur des villages, où les habituels hôtels et magasins sont présents. Certains personnages montrent la flemme des traducteurs en ayant la même ligne de dialogue. On en apprend un peu plus sur la situation dans le monde (en gros : Roi Noir = méchant, chevalier Gemme = vieux grognon). J'ai même vu un vieux bonhomme un peu flippant qui nous apprend que l'arbre Mana nous protège de choses Sataniques. Rien que ça ! Mais bon, on finit par le trouver, le grognon Bogard.

 

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On pari que c'est lui ?

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QUOI ? « JE NE SAIS REIN » ?

Non mais merde quoi...

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Gagné !

 

 

Il nous donne une pioche, objet permettant de traverser les grottes sous la montagne et de rejoindre la ville de Wendel, via un marécage, un hôtel avec chambre réservée pour le Comte Lee (après tout, Christopher Lee a commencé en jouant Dracula) dans lequel Spir me refile la magie de Vie. Comme ça. Et elle en profite pour se faire enlever, aussi.

 

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La grotte.

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Une quoi ?

Une QUOI ??? Pfff...

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Attention hein, chambre

pour 2 = chambre

avec 2 lits !

 

 

 

Et la suite me direz-vous ? Et bien, la suite, je vous laisse la découvrir par vous-même ! Et je pense que l'aventure sera longue et riche ! Et peut-être que quelqu'un pourra m'expliquer, mais bon sang misère de grenouille, qu'est ce que MT ILLUSIA ???

 

Mais passons aux notes.

 

 

Graphismes : 9,5/10

 

S'il n'a pas 10, c'est bien parce que quelques jeux sur cette machine ont su montrer d'encore plus belles images. Il n'en reste pas moins un jeu beau, riche et varié, mélangeant les influences fantasy classiques à des effets plus japonais et kawaii avec certains ennemis. Bien réalisé, en somme !

 

 

Gameplay : 8,5/10

 

Très classique pour un RPG, avec niveaux, objets, magies, armes et armures. Pour utiliser un objet, il faut l'assigner au bouton B puis l'utiliser. Pour certains, comme les potions de vies, il aurait été plus simple de les utiliser directement depuis le menu des objets. On notera quelques difficultés avec les collisions également, mais rien de bien méchant. Notons l'excellente idée de l'aide fournie par le second personnage !

 

 

Durée de vie : 10/10

 

Difficile à évaluer au premier coup d’œil, mais le jeu semble avoir une durée de vie bien au dessus de beaucoup d'autres jeux sortis sur Game Boy. L'aventure est longue et variée, et on s'y attache. Beaucoup !

 

 

Son : 9/10

 

Les musiques sont belles, variées (oui, on dirait ce que j'ai dit sur les graphismes) et surtout, elles ne sont pas caricaturales, considérant le support ! Une belle réussite de plus !

 

 

Scénario/Ambiance : 10/10

 

Un VRAI scénario avec un minimum de profondeur dans un jeu GB, et intégralement traduit en plus ! Et quelle traduction : des fautes, une dialectique digne d'un enfant de 4 ans, des mots manquant. Et le plus drôle, c'est que vu avec du recul, aujourd'hui, ça rend le jeu d'autant plus...mignon !

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Beaux graphismes, sons, scénar, durée de vie, etc.

- RPG !!! Squaresoft !!!

- Une VF d'anthologie !

- Une de guerre ! C'est pas rein !

Les moins

 

- Un poil de soucis d'ergonomie

- Une VF d'anthologie ! (ben oui...)

 

 

 

 

Note générale : 9,5/10

 

Au moment de l'écriture de ce test, c'est la meilleure note donnée sur Flappy-Spirit après plus de 70 tests ! Et il l'a mérite, sa note : un grand jeu par Squaresoft qui n'est, à mon goût, supplanté que par quelques rares jeux sur GB. Alors quoi ? Une grande aventure d'heroic fantasy avec ses monstres, ses magies et sa demoiselle en détresse. Et une fois le monde sauvé, et bien, il n'y aura plus qu'à passer sur SNES pour voir la suite !

 

Un must have. Enfin, plutôt, UN DEVOIR AVIOR UN. Non ?

 

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Ca ne se voit pas, mais en fait il est tombé parce qu'il avait le tournis.

Ca lui apprendra à tourner sur lui comme ça !

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:35

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Année : 1993

Editeur : Sunsoft

Genre : Plateforme (Cot?)

Plateforme : Game boy

Speedrun : Non

 

Auteur : Flappy

 

 

Poulet rôti.

 

 

Alfred Chicken. Alfred Chicken. Alfreeeeeeeeeeeeeeeeed. Chickeeeeeeeeeeeeeeeeeen. Celui-là, il fait parti de ceux que j'ai achetés à l'époque. Enfin, qu'on m'a offert à l'époque (j'avais 8 ans quand je l'ai eu ^^). Et...comment dire...c'est pas qu'il est mauvais hein...mais bon...

Bon. Ce test, ça sera un exutoire. Un put*** d'exutoire pour un jeu qui m'a torturé sans vergogne des années durant. Et pourtant, elle aurait pu en avoir des vergognes ! Ce qui ne veut rien dire. Savez-vous que c'est de vergogneque sont issus des mots comme dévergondé ? Cela signifie donc qu'Alfred est complètement dévergondé, sans pudeur, nu ? Ben en même temps c'est un poulet hein...

Un exutoire, donc (je vais y arriver) pour un jeu que je n'ai jamais finis. Comme beaucoup de l'époque en même temps. Et c'est vraiment pas faute d'avoir essayé, il y a des bonnes choses là dedans. Mais niveau pétage de câbles, il remporte des prix aussi. Alfred, je te hais. Ma vengeance sera terrible !

 

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On reste en terrain connu (et pas minet, il boufferait le poulet!)

 

 

Bon déjà, un petit début honnête : je ne sais pas quel est le but du jeu (au niveau scénaristique, j'entends). On contrôle Alfred dans des niveaux plutôt farfelus (en fromage par exemple), attaqué par des mines et des souris mécaniques (petite clef dans le dos incluse). Pour finir chaque niveau, on doit picorer des ballons (oui oui) et survivre (et oui). Et ramasser des diamants qui ne rapportent rien sinon des points dans un compteur en bas à droite de l'écran (le truc qu'on ne regarde jamais, oui).

 

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Verra-t-on le suivant ?...

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Ballon !

 

 

Et comme tout poulet qui se respecte, Alfred ne sait pas se servir de ses ailes pour voler (on est pas dans Kirby hein), mais les secoue pathétiquement pour planer (et ce sans substances illégales, lui!). De temps en temps, on peut trouver un passage secret menant à une grande marguerite en pot qui, si on prend le téléphone devant elle, nous parle et nous offre de la confiture qui nous permettra de tirer et de transformer les ennemis (les souris mécaniques, vous situez?) en ballons souriant et rebondissant. Oubliez mon commentaire sur les substances illégales...

 

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Cot cot ? (Allo ? En français)

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Smiley !!!!

 

 

Enfin, peut-être s'agit-il là d'une allégorie reprenant la fleur de feu de Mario . Les pizza, ça rend fou, suffit de voir les mecs qui se prennent pour des tortues. Hein ? Bon, pour continuer dans le même parfum, lorsqu'il saute, souvent grâce à de gros ressors, une petite pression sur la touche bas de votre game boy fera piquer du bec l'ami Alfred. Ca permet de zigouiller les souris. Mais également, si la chute est assez longue, de transformer Alfi en poulet supersonique. Oui. Trop lol.

 

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C'est pas pour rien que le concorde ne vole plus !

 

 

Une fois le dernier ballon du niveau picoré, Alfred s'envole (avec le ballon) et se retrouve dans un niveau bonus visiblement dans l'espace où il sait finalement voler (sans gravité, donc? Flemmard!), et où il faut ramasser des cadeaux. A la fin, on retrouve l'amie Marguerite (ça sera plus simple si on l'appelle comme ça) qui nous récompense pour les exploits du niveau terminé et nous envoie au niveau suivant (je soupçonne Marjo de pouvoir nous emmener directement au bout, mais préfère voir le pauvre poulet souffrir d'abord...)

 

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Noël !!!!

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Les cadeaux de Marjo.

 

 

Les niveaux suivants permettent de rencontrer d'autres ennemis, comme des escargots monstrueux (ils sont aussi grands qu'un poulet!) parfois à coquille piquante ou équipé de bazooka, dans un univers de jouets. On peut aussi manger des haricots qui, contrairement à la confiture, ne nous apprenne pas à tirer mais font tourner un...haricot (je crois) autour d'Alfred, un bouclier en quelques sortes. Il sait même nager. Bizarre ça, un poulet qui ne sait voler que dans l'espace, mais qui sait nager...

 

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Je l'ai atteints !

Loin d'être la fin

en même temps...

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Reviens à la vie,

petit poulet !

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Avec Lunettes et bouteille

s'il vous plaît !

 

 

 

Et finalement, à la fin du troisième niveau, après avoir déjoué des saloperies de game desing absolument contre-intuitives (qu'est ce qui permet de distinguer une planche traversable d'une planche qui ne l'est pas ? Rien du tout voyons!), j'ai finalement atteints le premier boss. The premier fuckin' Boss les mecs ! Et devinez quoi ? Pour le vaincre, on est dans un vaisseau spatial, et on lui tire dans la tête. 30 fois. 30 fois ! Au passage, ça permet d'apprendre un bout de scénario : Alfred cherche des œufs ! Et le boss nous apprend (avant de fuir comme le lâche qu'il est) qu'ils sont déjà loin.

 

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On commence par

quelques feux d'artifice

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Puis sa majesté arrive

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C'est un œuf ça ?

 

 

La vision du quatrième niveau me prouve que si, j'ai déjà dans un passé lointain vaincu ce premier boss. Dans ce quatrième niveau, au level design toujours aussi discutable, on est sans cesse poussé vers le haut pas une...tronçonneuse géante...Je n'ai jamais passé ce niveau. Horrible fait qui semble devoir être définitif...Vil déplumé !!!!

 

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Non, un poulet ne se prépare pas à la tronçonneuse !

 

 

Bon, ben...j'ai plus trop le choix, après un tel abandon : les notes !

 

 

Graphismes : 6/10

 

C'est mignon et plutôt joli. Les environnements changent à chaque niveau, en commençant par du fromage, des jouets, une menuiserie ou encore un labo de chimie. Les animations ne sont pas nombreuses mais bourées d'humour. Imaginez un escargot à réaction et vous verrez. Oui, encore un escargot. Une mono-manie sûrement. Bon par contre, on reprochera largement de gros problèmes de compréhension du chemin à suivre. Game design mon pauvre ami...

 

 

Gameplay : 6/10

 

Pour une fois, le jeu ne pèche pas trop par sa jouabilité. Un peu lent, et parfois chiant avec les sauts (pour rebondir sur des ressorts, il faut tomber à pic, mais appuyer sur le saut pour repartir. Or, si on appuie sur le saut pendant qu'on tombe à pic, on plane. C'est compliqué hein?) mais globalement ça va. Mais tout de même, de gros problème de gestion de la difficulté.

 

 

Durée de vie : 6/10

 

Honnêtement, je n'en ai aucune idée vu que je ne l'ai jamais finis. Cependant, j'y ai beaucoup joué, quand même. Donc je peux me permettre d'affirmer que la durée de vie n'est pas mal !

 

 

Son : 6/10

 

Les musiques sont gentiment décalées, c'est plutôt sympa. Mais un peu fatiguant à la longue. Ca permet de faire des pauses. Sauf qu'on ne peut pas éteindre la machine sous peine de tout recommencer...

 

 

Scénario/Ambiance : 6/10

 

Ce jeu ne mérite sûrement pas 6 ici, mais ça permet de mettre 6 partout, c'est drôle non ? Visiblement, il y a un scénario à base d’œufs enlevés par un méchant robot. Niveau ambiance, c'est juste délirant tout le temps !

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Délirant

- Un jeu avec un poulet. Si, c'est une qualité.

- Des cadeaux, un vaisseau, un robot, BOUUUUUUUM

Les moins

 

- Soucis de game design

- Difficulté mal gérée

- Roti...

 

 

 

Note générale : 6/10

 

Un jeu doté d'un magnifique sextuplé de 6 (donc 6 6) ! Le petit Alfred, s'il n'est pas très agile, passe quand même pas mal de temps à voyager pour trouver des œufs. Au final, on se retrouve avec un jeu complètement loufoque et plutôt fun, qui aurait été excellent s'il avait pu éviter des soucis un peu trop présents de gestion des niveaux ou de la difficulté (voir du gameplay). Presque !

 

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Je l'ai dis : roti !

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M'a l'air bien en forme

pour un poulet finis !

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 19:32

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Année :1993

Editeur :Sunsoft/Capcom/Disney

Genre :Plateforme (quack??)

Plateforme :Game Boy

Speedrun : Darkwing Duck  

 

 

Auteur :Flappy

 

 

Encore un canard...

 

 

Ce test m'a été demandé par Flo, ainsi que par quelques autres personnes sur jeuxvideo.com. Vous savez comment on appelle ces gens ? Selon Wikipedia, ils ont des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et croyances moralesd'une société. Oui, on appelle ces gens des pervers ! Hein ? Quand commence le test ? Je vous hais...

 

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Trop la quack!

 

 

Bon déjà, petite piqûre de rappel pour les plus jeunes, les plus vieux, bref ceux qui n'ont pas environ 25 ans aujourd'hui :

 

 

Effectivement, ça craint un max...

 

 

C'est dingue, en regardant ça, ce que ça peut ramener en arrière. Déjà, parce qu'à la fin, il est proposé des vidéo d'autres génériques. Pour certains, difficile de ne pas cliquer, les tordues ninja, les  pokémon . Et pour d'autres, un violent NON intérieur empêche d'insister ! Mais moi ça me rappelle surtout la cassette de dessins animés de mon grand-père, que je regardais l'après midi en été quand il faisait la sieste. Ah les souvenirs...mmh ? Le test ? Vous vous en foutez de ma vie ? Mmf...Bon. Darkwing Duck, on le connaît sous le nom de Myster Mask dans l'Hexagone. Pourquoi remplacer un nom anglais par un nom anglais ? J'en sais rien. Peut-être parce que sinon ça ne rime plus avec le ''ça craint un max''. Ses aventures se passent à Bourg-les-canards (bande de zoophiles!) et il combat le FOWL, pour Forfaiture Obscure double Véreuse de Larcin. Oui, ça ne veut pas dire grand chose. Cela dit, le nom original c'est The Fiendish Organization for World Larceny ou Organisation Monstrueuse pour le Vol Mondial. Mais comme OMVM c'est encore plus nul, ils ont gardé FOWL (qui, par ailleurs, veut dire volaille en langue de Molière...mais imaginez s'il avait renommé l'organisation VOLAILLE, ça aurait donné un truc du genre Vilaine Organisation de Larcin Acariâtre mais Idiot Lors du Lever Endormi, c'est pas fabuleux non plus...). Et le méchant s'appelle Bec d'Acier. Myster Mask, lui, son vrai nom c'est Albert Colvert (pauvre de nous...) et il est accompagné de sa fille adoptive (ils ont vraiment un problème chez Disney avec la filiation) Poussinette (non, mais non...!) et de son pote Flafada Jones. Oui, le même que dans  La Bande à Picsou .

 

Et oui, je n'ai toujours pas commencé à parler du jeu. Mais je ne vais pas pouvoir continuer longtemps...

 

Je suis la terreur qui vol dans la nuit !

Je suis le fléau ailé qui picore dans tes cauchemars ! (???)

Je suis...

 

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Oui, c'est bon, on avait compris... !

 

 

Enfin, ça, c'est une traduction approximative de la version anglaise. Chez nous, ça donne plutôt :

Je suis la terreur qui corrige les erreurs,

je suis à la justice ce que la sardine est à l'huile,

je suis Myster Mask !

 

 

Bon, c'est pas tout ça, mais je me plains je me plains, mais dés l'allumage de la console, on en prend plein la rétine ! Notre cher Albert (le cinquième mousquetaire ? J'ai évité de le regarder celui-là...!) est parfaitement imbu de sa personne. Ou alors il est très classe. Je sais pas trop. Mais toujours est-il qu'on a droit à une cinématique (un tour à moto, en avion) sur fond de la musique du générique, ça donne envie de s'y remettre !

 

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Magret de canard

 

 

Mask est envoyé un mission par le commissaire Magret. Je sens que je vais avoir du mal à faire de plus mauvais jeux de mots. Vous pensez qu'il y a un personnage nommé Alorange ou encore Laqué ?

Enfin bon, il nous demande de sauver le monde, tout en récupérant de l'or, cassant la figure des méchants et...sauver le monde. Ouais deux fois c'est mieux. Et c'est l'ami Flagada qui doit nous parachuter dans l'une des trois zones du jeu.

 

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Un beau volailler !

 

 

Allez, je vais commencer par le pont. Je dois m'occuper de...Quacker Jack...mais euh... ! Enfin, donc, il empêche la construction du pont. Il m'a l'air bien avancé pourtant. Bah...Le temps de s'écraser sur le pont en avion (non?), nous voilà sur le pont. Le niveau commence par Mask hurlant au vent I am Darkwing Duck ! Ben oui, des fois que la bande de Jack (il va couler avec le Titanic de toute façon) n'ai pas vu l'avion, autant annoncer la couleur tout de suite (je vous aide : c'est du violet en noir et blanc).

 

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On a compris, j'ai dis !

 

 

La musique est extra, elle swing bien ! M. Colvert est très bien animé, bien que ses sauts soient un peu lourds (j'ai comme l'impression que ça va pas m'aider ça...), il saute, tire, se planque dans sa cape et s'accroche aux éléments au dessus de sa tête. Bon début. Au fait, juste comme ça, je n'ai jamais vu les boss de ce jeu...Tant que j'y suis, à peine démarré que le commissaire Magret (ah ce fabuleux générique à l'harmonica...!) me balance dans un niveau bonus où je suis mort avant même d'avoir compris le but. Zut. Start again...Comme je le pensais, les sauts demandent une minutie assez importante, quelque peu crispante. Quelque peu. Pour le moment. Tien d'ailleurs, entre deux chauve-souris et canards robots, je me suis fait attaqué par un Koopa téléguidé. Normal.

 

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Franchement, c'est un Koopa non ?

 

 

Et allez...première mort due aux sauts foireux. Après 2 minutes. Ca s'annonce bieeeEEEeeen... ! Tien au passage, je note qu'on récupère des armes alternatives, genre ventouse ou éclair en diagonal. On change le tir avec select.

 

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Je hais ce héris...passage !

 

 

Et...premier game over...face à un canard qui lance des couteaux...je commence déjà à me souvenir pourquoi j'ai mis tant de temps avant de me décider à faire ce test...

 

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Espèce de canard !!!

 

 

Enfin, au moins j'aurai pu essayer le niveau bonus : il faut tirer sur des Pokéballs pour gagner des diamants. Des Racaillous quoi.

 

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Myster Mask, attaque Vantardise !

 

 

Au fait, j'ai précisé que le contact avec un ennemi vous est fatal (enfin presque, on a 4 points de vie) mais ne lui fait rien ? Oui, je sais, c'est une convention. Mais c'est pas juste. Tien d'ailleurs, le canard lanceur de couteaux n'est pas le boss, mais un ennemi normal. Il s'avère que se planquer derrière sa cape protège des lancers de couteau. Bon à savoir.

Bref, j'ai atteins le premier boss. Une copie canard (à défaut d'une copie conforme) du Jocker de Batman. On a les ennemis qu'on mérite !

 

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Ou alors une Harley Quinn ?

 

 

Et il est chiant à battre, mais chiant ! Déjà, on est sur deux étages. Il fait en sorte de nous éviter pour ne pas prendre nos tirs. Si c'était que ça, ça irait, mais tout en haut, un nain nous balance des perruques (ou des peaux de banane, je ne sais pas trop). Il semblerait que la perruque soit létal pour un canard. Ou alors il est allergique. Ouais, ça doit être ça. Et vous savez quoi ? Je suis au bord de faire passer l'ordinateur par la fenêtre alors que j'écris ces lignes. Et j'habite au quatrième. Alors je laisse tomber (enfin non...enfin vous avez compris) après 2 game over supplémentaires (c'est les soldes) et je tente un autre niveau. Grrrr.

Cette fois, je vais en ville pour combattre Wolfduck. Loupcanard. Canard Garou ? Were Duck ??? A priori, il devient dingue quand la lune se lève, donc je ne dois pas trop me planter !

 

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A quelques flammes près, on se croirait dans  

Robocop VS Terminator .

 

 

Et là, on peut dire que Bourg-les-canards est un ville bien crade, avec des peaux de bananes (encore!) partout. Et des canards lance-flammes. En fait, on est peut-être vraiment dans Robocop...Enfin, après quelques tours en ballon et le zigouillage d'une paire de Gamera, me voilà devant le fameux canard garou. Il lache des caisses. Littéralement. C'est pas ma faute, c'est vrai !

 

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Ahouuuuuuuuh !

 

 

Et lui aussi, il est chiant...des nuages passent devant la lune, du coup il redevient un petit canard ridicule et fragile. Mais il court à toute vitesse, et bien entendu, on prend des coups s'il nous effleure alors qu'il fuit ! Et après que ma manette ait fait un vol plané en direction du mur d'en face (fort heureusement, le câble l'a retenu et fait tomber sur un fauteuil), je préfère tenter le dernier niveau. Et tant pis. Enfin quand je dis dernier, c'est le dernier accessible au début. En tout il y en a 7, le but étant d'arriver tout en haut de la tour centrale pour vaincre Bec d'Acier. Mais ça, je ne le verrai jamais sur ma GB...

Maintenant, direction les égouts (quand on parle des Tortues Ninja) où Liquidator sévit. Liquidator. LIQUI DATOR ! Vous êtes sérieux ????

 

Darkwing-Duck--U-----_20.png

Des égouts.

 

 

Et c'est le Game Over de trop. Des circuits tordus et particulièrement dangereux. Et vous savez quoi ? C'est pas compatible avec des sauts trop lourds. Mais vous savez ce que c'est, le pompom ? C'est que le jeu est beau, oui, mais qu'il rame dès qu'il y a 3 éléments qui bougent à l'écran ! Hé Gudule, tu sais que c'est à peu près infaisable de faire des sauts précis quand c'est lourd ET que ça rame ? Ben nan, hein, tu l'as pas testé ton jeu, hein ? Quand je pense qu'on m'a demandé de tester ça...

 

 

Graphismes : 8,5/10

 

Le jeu est beau, très bien animé, plutôt varié bien que, très logiquement, les graphismes sont surtout urbains. Les petites vidéo d'avion, de Darkwing qui arrive en jeu en se la pétant à mort à grand coups de cape sont un point très appréciable. Bref, à ce niveau là, une grande, grande réussite !

 

 

Gameplay : 5/10

 

Bon, alors là on touche au gros problème du jeu : les sauts. Saute, mais SAUTE ! Crétin de canard juste bon à finir laqué au chinois du coin ! Il fait des sauts petits, lourds et lents. C'est juste super chiant ! Si on rajoute les ralentissements, on a la totale. Le pire, c'est que ça aurait pu être parfait, avec les différentes petites idées qui parsèment le jeu, tour en ballon, interrupteurs aux effets divers et (canard a)variés. Ben non, dommage. Très dommage.

 

 

Durée de vie : 7/10

 

Contrairement à beaucoup de jeux, même s'il est dur, on y reviendra plusieurs fois pour essayer. Pas trop quand même. A part ça, les 7 niveaux sont relativement longs, chacun séparé en 2 ou 3 parties reliées par un miniscrolling vertical, à la façon d'un Megaman. Pas mal.

 

 

Son : 9/10

 

La musique est excellente, ça swingue bien, et on a même droit à une reprise de la musique de la série. Très bon point !

 

 

Scénario/Ambiance : 6,5/10

 

Il y a un scénario. Vague, c'est vrai, et tiré de la série, mais y a un scénario. Et on peut dire qu'il y a une ambiance aussi, avec des canards partout comme ça. Mais bon, on n'est loin d'un Zelda ou d'un Pokemon.

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Beau !

- Super musique !

- Disney (en fait...)

- Un beau livre de recettes au canard.

Les moins

 

- Des ralentissements

- Les sauts, les sauts, mon pauvre sot...

- Et Poussinette dans tout ça ?

- Et puis c'est vrai quoi, il craint un max !

 

 

Note générale : 7/10

 

Et franchement, il est pas passé loin du 8 voir du 9. Mais que voulez-vous, il fait des sauts trop petits, ils n’atteignent que le 7. C'est déjà pas mal hein. Avec des graphismes somptueux et une musique très sympa, ce Darwing Duck aurait pu faire bien mieux qu'être un simple souvenir de vacances chez Papy, entre un Super Baloo et Tic et Tac! Mais bon, vous êtes une bande de pervers !

 

Darkwing-Duck--U-----_10.png

Vas-y fais le clown en plus

Darkwing-Duck--U-----_11.png

Non les gars, là, sérieux, je ne vous permets

pas de me dire qu'après l'intro somptueuse

du jeu, vous êtes pas foutu de nous faire

un VRAI écran de Game Over. Je le crois pas...

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 19:48

_-Metal-Slug-2-Neo-Geo-Pocket-Colour-_.jpg

 

Année : 2000

Editeur : SNK

Genre : Run and Gun

Plateforme :NeoGeo pocket color

Speedrun : Non

 

Auteur : Spirit (et un peu Flappy pour les commentaires ^^)

 

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Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0000.png

Un acceuil bien sympathique!

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0001.png

Que peut-on bien faire à

deux...?

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0002.png

Un cinématique. Statique.

 

Graphismes :8/10

 

Plus ou moins la même chose que l'épisode précédent mise à part une amélioration du côté de la qualité des animations, le jeu semble plus fluide malgré quelques pertes de framerate à certains endroits.

 

Metal Slug - 2nd Mission (JUE) [!]-0004

Si, on peut abattre un hélicoptère

au lance-flammes,

je vois pas le problème.

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0006.png

Inversion des status.

Tu vas prendre cher toi!

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0007.png C'est quand même

fichtrement beau!

 

 

Gameplay :6/10

 

Il y a quelques changements de ce côté, maintenant la grenade peut être lancée via le bouton option, ce qui n'est pas un mal. Mais le gros problème vient des niveaux dans un wagonnet, peu nombreux mais suffisament immaniables pour faire piquer des crises de nerfs (surtout quand l'avant dernier niveau vous inflige une séance atroce mais néanmoins obligatoire de chariot ... J'ai dû m'y reprendre une bonne 50aine de fois avant de pouvoir réussir ce passage de m****.), heureusement l'option de sauvegarde est suffisamment souple pour ne pas faire perdre tout au sein de ces niveaux ! Au moins dans l'épisode précédent les phases de parachutes pouvaient être évitées si l'on ne perdait pas dans les niveaux d'avion.

 

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Après l'avion, un petit

tour en sous-marin

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Une croix rouge.

C'est pour soigner les gens?

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0012.png

Voilà ce qu'il se passe

quand on joue avec un

lance-flammes...

 

 

Durée de vie : 8/10

 

Une 30aine de missions à la difficulté variable, des missions différentes en fonction du personnage choisi et de la difficulté, ajoutez à ça des niveaux supplémentaires en contre la montre et vous avez là un jeu à la longévité plutôt imposante (par rapport aux autres jeux d'action).

 

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0013.png

Gros bateau

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Touché-coulé!

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0015.png

Fait sombre ici...

 

 

 

Son :6/10

 

On reconnait les différents thèmes fidèles au jeu sur neo geo, en 8 bits. Pas specialement de différence avec l'épisode précédent de ce côté là.

 

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On joue à Cache-Cache?

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Le retour des pieuvres de l'espace.

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0020.png

Tu me trouveras pas-euh!

 

 

 

Scénario/Ambiance :

 

C'est du metal slug... PAN BOUM SBEUARG seront à peu près les seuls dialogues. A part ça, ils se sentent le besoin de mettre une petite introduction (type enfilage d'Artworks en qualité NGPC), bien qu'un peu optionnelle vu le titre en question.

 

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0021.png

Regardez derrière!

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0022.png

Ca bouge ^o^

 

 

 

Conclusion :

 

Les Plus :

 

- Plus beau que le 1

- Plus nerveux

- Plus BOUM PAF SBENG AAAAAAAAARG !!!

Les Moins :

 

- Plus frustrant

- S$%^*§@&# de B§µ¤£' de M~€}` de

Chariot Minier à la CᾨѰ !!!

 

   
   

Metal-Slug---2nd-Mission--JUE------0023.png

1 ou 2? Moi je suis le cochon!

 

Note Générale :7,5/10

 

Après l'armée d'un dictateur en puissance, les aliens, la secte, l'armée venue du futur, l'armée de robots d'un savant fou … C'EST QUOI LA SUITE ?!?

 

Game-over.png

Tout a été désintégré. Sauf le casque. 

 

nounours.jpg

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 17:45

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Année :1990

Editeur :Konami/Ultra

Genre :Shoot/Puzzle

Plateforme :Game Boy

Speedrun :Non

 

Auteur :Flappy

 

 

Tetris Invaders

 

 

Si vous êtes tombé sur ce blog, et que vous lisez ces lignes, je suppose que si je vous demande si vous connaissez Tetris, la réponse sera positive. De même, si vous êtes ici, il y a des chances que vous vous intéressiez à la Play Histoire(comme dirait Marcus), et il est fort probable qu'à la question ''Connaissez-vous Space Invaders ?'', la réponse soit également positive. Mais si on mixait les deux ?

 

Quarth_01.png

C'est le titre (si si!)

 

 

Je ne l'ai jamais caché, Tetris n'a pas conquis mon petit cœur de joueur. Space Invaders l'a un peu plus, un certain goût pour le Shmup probablement. Mais je suis trop jeune pour que l'offre, même si peu élevée il y a une vingtaine d'années, soit maigre au point de me contenter de ce jeu. Il est sûr qu'un bon R-type, Nemesis ou encore Parodius peuvent être plus excitants qu'un simple paquet d'aliens descendant l'écran.

Ici, on mélange les deux. Un petit mariage de Tetris et Space Invaders qui accouche d'un très beau bébé. D'ailleurs, ils ne s'en cachent pas, tant la boite évoque Tetris avec ses blocs, et à peu près n'importe quel shoot avec son vaisseau !

 

Quarth_02.png

Une belle bande de...trucs...

 

 

Le jeu vous met donc au commande d'un vaisseau parmi six. Si le premier est effectivement celui de la boite, d'autres sont disponibles. Les décrire est un peu fastidieux, mais essayons ! Un premier vaisseau, donc, somme toute assez classique avec des ailes. Un deuxième qui ressemble à une tête d'alien vue de face, avec des yeux qui sortent de deux tubes et une bouche quelque peu canine. Le suivant ressemble plus à une pince coupante (mais qui, à défaut de découper un quelconque ennemi s'ouvre plutôt pour tirer). Le quatrième est un de mes préférés (esthétiquement, car sinon je n'ai pas vu de différence entre eux), il ressemble à un blork de Kid Paddle avec un gros œil et des petites pattes ! Le cinquième ressemble à une espèce d'ange vu du dessus avec de petites ailes et une auréole (sous le bras?). Le dernier est...euh...un vibromasseur avec des ailes ? Une façon de dire que le jeu est particulièrement jouissif?

 

Quarth_03.png

Let's partie !

Quarth_04.png

Cubization !!

 

 

Le jeu est simple dans sa forme. On commande donc un de ces vaisseaux et l'on tire sur des rangées de blocs qui descendent du haut de l'écran. Mais contrairement à la plupart des jeux où tirer détruirait les blocs, les tirs ajoutent des blocs. Le but est alors de former des carrés ou des rectangles pleins afin de les faire disparaître (c'est pas moins logique que de faire disparaître des lignes dans Tetris hein...). Selon la taille du rectangle ainsi éliminé, des bonus peuvent apparaître pour faciliter la suite de la partie. Par exemple, la descente des blocs peut-être stoppée pendant un certain temps, ou même tous les blocs à l'écran peuvent être éliminés.

 

Quarth_05.png

Un petit néclair !

Quarth_06.png Un petit coup sur B, et hop, tout disparaît 

(ça pourrait faire un excellent slogan

pour vendre une lessive ça, non?) !

 

 

Il n'existe alors que deux façons de terminer la partie : soit tous les blocs ont été éliminés, soit vous êtes éliminé par les blocs quand ceux-ci vous atteignent en faisant pathétiquement exploser votre vaisseau.

 

Quarth_08.png

J'ai gagné-euh !

 

 

Graphismes : 6,5/10

 

Bien qu'extrêmement simples, ils servent à la perfection le gameplay et l'idée proposée par le jeu. Quelques effets visuels supplémentaires auraient été bienvenus afin d'améliorer le plaisir visuel du jeu.

 

 

Gameplay : 7/10

 

Fluide et parfaitement adapté au support. Comme pour les graphismes, on reprochera un petit manque de variété à un jeu qui manque de peu une certaine perfection d'un genre.

 

 

Durée de vie : 8/10

 

Potentiellement illimitée, comme tout jeu du genre digne de ce nom, avec différents niveaux qui se répercutent par une vitesse de descente des blocs plus ou moins importante, ainsi qu'un nombre de ces derniers croissant avec la difficulté. On notera la présence d'un mode deux joueurs via câble link qui augmentera encore plus l'intérêt du soft.

 

 

Son : 6/10

 

Une petite musique sympathique mais qui ne restera pas dans les mémoires, comme tant d'autres sur Game Boy !

 

 

Scénario/Ambiance : Non Noté

 

Il n'y a aucun scénario, je n'ai rien trouvé à propos d'une histoire même sur NES pour justifier le jeu. De même, l'ambiance n'est pas vraiment fixée, vu que le jeu n'a d'autre but que de jouer. Notons (je ne sais pas où glisser ça à part ici) que le jeu a aussi été vendu sous le titre Block Hole, un jeu de mots avec Black Hole, ou trou noir, insistant ainsi sur le côté SF du jeu.

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Parfaitement adapté à la Game Boy

- Particulièrement addictif

- Un mode 2 joueurs

- Un très bon mix de deux autres classiques

- 6 vaisseaux plus ou moins ridicules ^^

Les moins

 

- Répétitif

- Pas la moindre bribe de scénario

- Manque d'effets bling bling

 

 

 

 

Note générale : 7,5/10

 

Un jeu qui m'a tout de suite séduit, mais quelque peu lassé après une petite heure de jeu. En effet, ce n'est pas vraiment un jeu auquel on joue longtemps, mais plutôt par petites parties, pour passer le temps en voiture par exemple. C'est peut-être ça aussi qui fait sa force. Enfin, c'est surtout le petit blork qui est marrant !

 

Quarth_09.png

Oh...il est tout Quarthé !

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 20:57

GB-DonkeyKong-295x300.jpg

 

 

Année :1994

Editeur :Nintendo

Genre :Plateforme (dans la plus pure tradition!)

Plateforme :Game Boy

Speedrun :Non

 

Auteur :Flappy

 

 

L'âne de (Hong) Kong

 

 

Aujourd'hui, un jeu dont vous n'avez jamais entendu parler. Si ? Ah bon...? En tout cas, je vais vous parler d'un jeu que je n'aime pas.

 

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_01.png

Des fois qu'on n'ait pas compris,

la mention Game Boy est précisée en haut de l'écran.

 

 

Mais avant de parler de ça, faisons donc un petit tour d'horizon du bestiau. Le bestiau, c'est Donkey Kong. Le personnage, pas le jeu. Il est apparu pour la première fois sur borne d'arcade en 1981 en même temps qu'un certain Jumpman moustachu à l'époque charpentier, mais qui allait révolutionner le genre Plateforme quelques années plus tard en prenant un vrai prénom (celui du proprio des locaux de Nintendo America) et en changeant d'emploi. Les reconversions étaient déjà à la mode dans les années 80. Mais je m'égare. Donkey Kong, le jeu, c'était ça :

 

arcade.jpg

En couleurs, s'il vous plaît !

(et même si ça ne vous plaît pas, c'est pareil...)

 

 

Le but ? Vous contrôlez Jumpman (Mario) et devez escalader un échafaudage en haut duquel le méchant DK a emmené Pauline, votre bien aimée. Tien, un petit point sur ladite Pauline. Ce sacré dragueur de Mario y trouve sa première conquête. A l'époque il n'avait pas encore pris la grosse tête, elle n'était pas une princesse (il sauvera par la suite Daisy et Peach). Mais il est amusant de voir qu'elle ré-appairait régulièrement dans les jeux Nintendo. Au moment où j'écris, elle est apparue dans 21 jeux ! Bon, ça prend en compte toutes les éditions de DK (dont cet opus GB), à peu près 8 jeux, mais également dans certains WarioWare voir dans Smash Bros Brawl (sous forme de ticket à ramasser). Ce qui invite à se demander quelle vie de débauche Mario peut bien mener... !

 

Enfin bref, Jumpman doit escalader cet échafaudage en évitant les pièges tendus par DK, principalement des jets de tonneaux mais aussi des flammes (avec des yeux) sortant d'un baril d’essence en flamme en bas de l'écran ou encore des trampolines. En fait, on se croirait à Détroit pendant le tournage de Robocop.

 

Ce jeu est devenu dés sa sortie un gros classique encore adulé par bien des joueurs. A tel point qu'outre des rééditions tous les 5 ans sur les nouvelles machines à la mode, on peut y trouver des références plus ou moins fortes dans certains jeux. On se bat sur ses échafaudages dans Smash Bros par exemple.

 

smashbros.png

Ils auraient pu faire l'effort de renommer Mario, pour le côté authentique quoi !

 

 

On pourra d'ailleurs se demander pourquoi chez Nintendo, il y a des jeux où on aime mettre l'accent sur un autre personnage que le héros. The Legend of Zelda est l'aventure de Link, Donkey Kong celle de Mario. Je veux dire, on a pas appelé Super Mario Bros quelque chose comme The Bowser mighty Adventure, idem pour Starfox, qui ne s'est pas appelé Battle for the Compote de pomme. Je n'ai pas vraiment de réponse à cette question. Je ne suis pas bien sûr de comprendre pourquoi DK se nomme ainsi. Il semble que cela soit dû à la légendaire capacité des japonais à apprendre des langues étrangères, Miyamoto semblant penser que dans King Kong, le Kong allait pour singe. Il ne s'est donc pas planté en écrivant Donkey au lieu de Monkey. Donkey signifiant âne, il aurait pensé écrire singe stupide. Quand j'ai demandé à Spirit ce qu'il en pensait, il m'a répondu ça :

 

monkey-king-final.jpg

DK made by Spirit

 

 

Enfin bon, tout ça c'est bien gentil, mais comme je l'ai dis au tout début, je n'aime pas ce jeu. Il s'agit donc ici de la réédition GB de la version Arcade, largement augmentée (faut pas déconner non plus, 4 niveaux c'est un peu léger). Le but reste inchangé : délivrer Pauline en grimpant les immeubles où DK l'a déposée.

 

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_02.png

Je vais te régler ça au

marteau moi, tu vas voir !

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_03.png

Ma Pauline d'amour !

(Non Peach, je n'ai rien

fait promis!)

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_04.png

Et il reste là à regarder ce

gros singe partir avec sa

nana sans rien faire...

 

 

Le jeu est maintenant beaucoup plus long. S'il commence par la version arcade, à savoir 4 niveaux chacun fini par l'enlèvement de Pauline à la moustache de Jumpman et achevé par un boss où il faut faire tomber DK du haut de l'échafaudage, il est poursuivi pas des niveaux originaux.

 

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_05.png

On grimpe d'un étage

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_06.png

Oh le boulet-euh,

il est tombé-euh

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_07.png

Hé mais non,

ça finissait pas

comme ça en 81 !!!

 

 

En effet, là où Pauline était sauvée sur arcade, DK reprend ses esprits, assomme Jumpman (bon dorénavant je l'appelle Mario, c'est plus simple) et embarque Pauline. Il y a maintenant assez de niveaux pour justifier une pile de sauvegarde, et chaque ''jeu'' de 4 niveaux permet d'apprendre une nouvelle capacité. Par exemple, à la fin du premier ''jeu'', on apprend à soulever des objets, ce qui sera utile par la suite pour déplacer des éléments afin d'atteindre de nouveaux horizons.

 

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_08.png

C'est vraiment une mauvaise habitude

chez les singes de grimper en haut

des immeubles avec une fille sous le bras!

Donkey-Kong--V1.0---JU---S--b3-_09.png

Nan mais c'est quoi ces trucs là hein ?

Des canards ? On est pas dans Duck Tales

là les mecs !

 

 

Mais voilà, je ne décrirai pas le jeu dans son ensemble, il semble vraiment immense. Pourquoi ? Parce que, je l'ai dis, je le redis : j'aime pas ! J'aime pas non plus Tetris. C'est tout, c'est comme ça, ce sont des jeux particulièrement frustrant, et je m'énerve en même pas 10 minutes...Bon, passons aux notes.

 

 

Graphismes : 7/10

 

Ils sont relativement standards, mais la quantité de niveaux permettant un nombre important d'environnements en augmente l'intérêt par sa variété. Une fois inséré dans un Super Game Boy, le jeu propose un tour d'écran façon borne d'arcade, et surtout un jeu intégralement colorisé !

 

 

Gameplay : 7/10

 

Comme pour les graphismes, sa qualité additionnée à sa richesse (de plus en plus importante au fur et à mesure du jeu) pourrait en faire un modèle du genre. Cependant le jeu est très exigeant, et ce dés le début. Ca peut être franchement décourageant...

 

 

Durée de vie : 8/10

 

Pour le coup, je me fie à la présence d'une sauvegarde. Dans un jeu big N, une sauvegarde est souvent synonyme de plusieurs heures de jeu. Peut-être une bonne dizaine, ce qui est tout à fait honorable sur GB.

 

 

Son : 7/10

 

Outre les musiques de la version arcade, celles des autres environnements sont gentilles, très proches des compositions habituelles pour les jeux Mario sur GB. On notera ici aussi une belle amélioration une fois le jeu joué sur Super Game Boy, les sons étant alors plus proches encore de l'arcade, et surtout la présence d'une digitalisation du Help ! de Pauline au début de chaque niveau. Sympa.

 

 

Scénario/Ambiance : 5/10

 

Le scénario est tout aussi intelligent que dans n'importe quel jeu Mario, et la variété des environnements ne me semble pas faire montre d'une quelconque cohésion pour créer une ambiance particulière. L'ensemble n'est donc qu'un prétexte au jeu, sans avoir besoin de but (autre que moi sauver copine de méchant singe!).

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- La diversité générale des graphismes

et gameplay

- Grande augmentation de l'original

- Le Super Game Boy !

Les moins

 

- La réédition : des ventes faciles

- Trop difficile d'abord

- Ca aurait été plus simple d'appeler

des hélicoptères biplans pour faire le boulot !

 

 

Note générale : 5,5/10

 

Je l'ai dis, je n'aime pas. S'il n'avait pas toutes ces qualités indéniables, je n'aurai probablement pas mis au dessus de la moyenne. Alors oui, il est long, varié tant graphiquement qu'au niveau de la jouabilité, et y jouer sur SGB en fait une expérience des plus agréable. Mais y jouer met aussi les nerfs à rude épreuve. Et c'est là son principal défaut ! Tête de mule va !

 

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Vas-y moque toi !

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 22:40

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Année : 1996

Editeur : Titus

Genre : Plateforme (hein?)

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Non

 

Auteur : Flappy

 

 

Chacun sa route, chacun sa Game Boy

 

 

J'ai été assez surpris, le jour où je suis tombé sur un jeu tiré de ce film, français de son état et donc forcément réalisé par des gens sans grande considération pour le jeu vidéo. A l'époque où le cinéma copie le jeu vidéo et où celui-ci rapporte plus que celui-là (ci étant le jeu et là le cinéma), on peut avoir du mal à imaginer qu'un jeu tiré d'un film local (c'est pas non plus comme si c'était un block buster américain) soit très rare. Encore que, celui-là a un peu triché, car Thierry Lhermitte l'a semble-t-il bien vendu aux US.

Et il raconte quoi ce film ? L'histoire d'un gamin, Mimi-Siku (qui n'a rien à voir avec Mimi Mathy mais plutôt avec Miou Miou, ce qui n'est pas un nom moins ridicule), fils d'un financier (non, pas le gâteau...) joué par Sieur Lhermitte, qui se retrouve à Paris. Il faut savoir que le-dit gamin vient d'une jungle profonde où il a passé les 13 premières années de sa vie. A Paname, il tombe amoureux de la fille de l'associer de son père, supporte l'ouverture des Chakras d'Arielle Dombasle et fait mumuse avec une mygale. A la fin, on finit par se dire que, merde, la finance, ça fait mal, alors tout le monde se réuni autour du feu pour manger des sangliers. Heu, non, ça c'est dans Astérix, mais si on retire le sanglier, on y est quand même. Et le jeu ?

 

Indien-dans-la-Ville--Un--France-_01.png

And after, Eiffel Tower !

Indien-dans-la-Ville--Un--France-_02.png

Pas mal reproduit.

 

 

Une fois la machine allumée, on voit Mimi de profile sur fond de Tour Eiffel avec en dessous des pubs à n'en plus finir pour TF1. Cela passé, on est directement plongé dans le jeu, en passant d'abord par une digitalisation d'une image du film ma foi de fort bonne qualité. En parlant digitalisation, je m'attendais franchement à avoir un jeu dans le genre batman forever avec tout ce que ça implique en terme de gameplay merdique, le tout sur un fond d'une reprise approximative du Chacun sa route chacun son chemin de Tonton David (je l'ai vu en concert il y a quelques années ! Gratuit. Et je ne savais pas qui il était. Donc, oui, on peut dire que je n'ai pas fais exprès) tournant en boucle. Et bien, pas du tout !

 

Indien-dans-la-Ville--Un--France-_05.pngCasseroles

 

 

Le jeu est un plateformeur dans un style cartoon bien réalisé. Le personnage se déplace avec aisance malgré une légère lourdeur lors des sauts et peut se débarrasser de ses divers ennemis en leur envoyant des fléchettes. Certaines choses dans le game design m'échappent encore, comme le fait qu'il faut ramasser des casseroles un peu partout, en pleine jungle par exemple dans le premier niveau. On notera que la touche Select permet de faire avancer la caméra dans la direction de son choix sans avoir besoin de bouger, ça peut toujours servir quand on doit faire un saut. Par contre, la pause est un peu surprenante, puisque rien ne permet de la différencier du jeu actif (pas de changement de musique, pas de changement à l'image), c'est un peu bizarre.

 

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En jeu

Indien-dans-la-Ville--Un--France-_04.png

En pause

 

 

Niveau son, on se retrouve en pleine sonorité Infogrames, on se croirait dans les Schtroumpf ou Tintin . En parcourant les niveaux, il arrive que l'on croise la mygale de Mimi. Je n'ai pas encore bien saisi son utilité, sinon qu'une petite toile apparaît en bas à droite de l'écran si on la ramasse. A la fin des premiers niveaux, on retrouve une jeune fille à couettes, et le niveau est terminé.

 

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Mérite rien sinon un bon coup de balais !

Indien-dans-la-Ville--Un--France-_08.pngCôôôpine !

 

 

Question niveaux, on commence par deux niveaux dans la jungle (voir toutes les images précédentes), et après ça, on s'envole direct pour Paris afin de grimper sur la Tour Eiffel. Ici, les casseroles sont remplacées par des téléphones. De 1994. Il semble d'ailleurs qu'attraper un certain nombre de ces téléphones (ou casseroles) permette de regagner des points de vie. La tour est occupée par des peintres en bâtiment qui balance leur peinture ou de maléfiques ouvriers qui s'acharnent dessus à coups de marteau piqueur. Car oui, la Tour Eiffel, on la répare avec des marteaux piqueurs, vous ne saviez pas ? Des loubards armés de CASQUETTES sont aussi là pour faire régner la terreur sur la grande dame de fer ! On se fait également attaquer par des pigeons, ceci afin de pouvoir les empaler à coup de sarbacane, comme dans le film en somme.

 

Indien-dans-la-Ville--Un--France-_09.png

Se déplace vite le p'tit

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20 ans de technologie...

 

 

La fin de ces niveaux nous amène à un gars les bras grands ouverts, plus haut dans la tour. Normal. Et en toute logique, le niveau suivant nous amène dans un wagon au fin fond d'un mine façon Indiana Jones. Mes souvenirs du film sont vagues, mais il me semble qu'à un moment, Mimi entre dans un train fantôme. Ca doit donc être une référence à cette scène. Passée à éviter des monstres de Frankenstein et des chauve-souris, la première partie de ce niveau se termine en...15 secondes, lorsqu'on retrouve à nouveau la jeune fille au bout des rails. J'ai pas raté quelque chose ?

 

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Lugubre ?

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Oppa Franken Style !

 

 

Ces niveaux marquent le retour des bonnes vieilles casseroles. Seraient-elles associées à la jeune fille en bout de niveau ? Bande de Macho !

En quatrième partie, après un artwork qui n'a aucun rapport avec le niveau à suivre, Mimi se retrouve sur une pirogue, sur la Seine, avec 98 flèches au lieu de 8 habituelles (??). Ce qui n'est pas d'une grande utilité, vu qu'on ne peut pas tirer sur les mouettes qui elles ne s'en gênent pas. Le niveau se passe donc à éviter du guano et des poissons squelettiques (ben c'est le Seine quoi...) sautant.

 

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Encore la Tour Eiffel,

c'est bien parce qu'il fallait

vendre le jeu aux ricains tien !

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Gloops !

 

 

Nota : Ah si, on peut tirer en l'air en fait... ! Mais bon, elles ne sont vraiment pas évidentes à atteindre, ces mouettes... !

 

Et à la fin, on trouve un autre gars en cravate et à lunettes. Je me suis même fait attaquer par des mecs bodybuildés qui me balançaient des haches ! Le jeu s'est radicalisé en cours de route !

 

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Quand un film français devient un slasher insoutenable.... !

 

 

Mais bon, je vais être honnête, c'est le niveau le moins intéressant depuis le début...

La cinquième partie nous renvoie dans la jungle, et oh surprise, j'y ai appris comment me servir de la mygale ! En faisant bas + saut, on la dépose et tous les ennemis sur la même plateforme sont alors paralysés par la peur ! La deuxième partie de ce niveau nous remets sur une pirogue, mais en pleine jungle cette fois (les poissons seront donc peut-être vivants...). Cette ultime épreuve passée, le jeu est terminé. Et on doit se contenter de ça.

 

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Une belle brochette de...bon, au moins, c'est pas juste "congratulations".

 

 

Graphismes : 8/10

 

Soyons honnêtes, ils sont beaux. J'ai été assez surpris, et en bien. Les différents environnements, la jungle, la Tour Eiffel, La Seine, le train fantôme, sont bien différents et agréables à regarder, tout en ne perturbant pas la compréhension de ce qu'il se passe à l'écran. Mimi est en plus assez bien animé, certains de ses mouvement ayant jusqu'à 3 frams différentes (s'accroupir, tirer, sauter avec une belle animation des cheveux, etc.). On notera que beaucoup des éléments mobiles (Mimi, les fléchettes, certains ennemis) sont entourés d'un halo blanc, ce qui permet de bien les voir quand ils passent sur un fond noir. Bref, à ce niveau, une réussite !

 

 

Gameplay : 6,5/10

 

Le gameplay pâti des qualités graphiques du jeu : les animations alourdissent le mouvement, que ça soit en saut ou en pleine action, quand on tente d'abattre un ennemi tout en évitant ses propres projectiles. Le délais entre le moment où le tir est fait, et le moment où on peut s'accroupir pour éviter celui de l'adversaire est suffisamment important pour ne pas pouvoir l'éviter...Et je ne parlerai pas trop des parties en pirogue, franchement peu intéressantes, mais on se rattrapera avec le passage en wagonnet, très sympa !

 

 

Durée de vie : 5,5/10

 

Si le jeu est sympa, il ne dépassera pas les cadors du genre que sont les Mario, Wario et autres jeux souvent suivis d'un Land dans le titre. Ce jeu se termine en une trentaine de minutes,ce qui, pour un jeu relativement simple, sans password ni sauvegarde est relativement standard. Mais sa dizaine de niveaux, une fois achevée, ne donnera pas spécialement envie d'y revenir. Dommage.

 

 

Son : 6/10

 

Des sons entendus et ré-entendus. Il m'a semblé que les musiques étaient différentes à chaque niveau, mais cela reste subtil. Peut-être n'ont-ils pas eu les droits de la bande original du film ?

 

 

Scénario/Ambiance : 6/10

 

Si les événements semblent suivre la trame du film, ils ne sont jamais décris dans le jeu ! Pas un mot en dehors des remerciements à TF1...(et de Game Over, bien entendu). Niveau ambiance, c'est sympa de voir le petit indien dans ces différents décors, mais l'absence d'explication fait perdre un peu de sens à ce qu'on a sous les yeux...

 

 

Conclusion

 

Les plus

 

- Beaux graphismes et animations

- Un jeu sur un film français (cocorico!)

- Utilisation d'un araignée pour faire peur à

tout le monde (bouh!)

- Des bodybuildés à Paris Plage

Les moins

 

- La lourdeur du gameplay

- Un jeu sur un film français (cocoriberk!)

- Un peu court

- Du guano sur ma tête !

 

 

Note générale : 7/10

Si le jeu est bien meilleur que ce qu'on pourrait craindre au premier abord, ses qualités ont tendance à être éclipsées parfois par ses défauts. Ainsi, de beaux graphismes sont parfois gâchés par une action un peu lente, ou un peu lourde. Quelques délires viennent agrémenter le parcours de notre petit indien et permettent d'en pimenter un peu la quête. Qui n'est autre que de finir le jeu, en même temps...Nan pis sérieux, l'écran de fin, là, comme ça, z'auraient pu faire un effort quoi...Mais, bon jeu !

 

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Gros yeux

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Maïtika est là !

 

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