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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:42

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Année : 1989

Editeur : Acclaim

Genre : Réflexion (Puzzle Game)

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Kwirk

 

Auteur : Flappy

 

 

 

A une époque où les jeux d’arcade étaient maîtres, on retrouvait principalement deux types de jeux, ceux qui mettaient en concurrence les réflexes ou la précision des joueurs (plateforme, shoot’em up, etc…), et ceux permettant de faire bosser la réflexion. Quoi qu’il en soit, le but était de toujours montrer qui a la plus grosse en étant premier du tableau High Scores (chose un peu ridicule sur game boy, vu que la plupart de ces jeux n’avaient pas de pile de sauvegarde et donc ne conservaient pas ces résultats…).

 

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Kwirk fait donc partie de la catégorie des jeux de réflexion. Et un bon, s’il vous plait (et ouais, je casse tout suspense. Mais attendez voir…) !

Critique acerbe de l’industrie agro-alimentaire, et en particulier des fast-food, ce jeu au nom rappelant vaguement celui d’une chaîne française vous met dans la peau d’une…tomate punk aux cheveux verts portant baskets et lunettes de soleil. L’histoire est un peu trouble : Kwirk (c’est le nom de la tomate) et sa copine Tammy (tomate de son état) peignaient la ville en rouge (??) quand ils ont décidé d’explorer le labyrinthe souterrain de la ville (???). Lors de cette exploration, Tammy disparaît et Kwirk, aidé de ses amis légumes, doit la retrouver pour la ramener à la maison (pour faire la cuisine ?).

 

 

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T’as le look, Coco

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Bizarrement, il l’a retrouve à

la fin de chaque tableau…(?)

 

 

 

 

Derrière ce scénario qui amène à se demandé si la feuille de salade accompagnant le bout de vache folle mangé par les créateurs du jeu n’avait pas une quelconque relation avec la feuille de hash, il se cache un jeu de réflexion tordu et très bien ficelé.

Le meilleur moyen de se rendre compte de ce qu’il retourne est encore d’en voir un extrait :

 

 

 

Simple début

 


Comme le dit l’histoire, notre héros est régulièrement aidé de ses amis en coopération. Ils peuvent être jusqu’à 5 à l’écran, voilà ce que donne l’amie Carotte :

 

 

 

Tout ça pour une bonne soupe !

 


Les tableaux s’enchaînent alors, la difficulté augmentant au fur et à mesure qu’on les passe pour arriver sur des casse-tête tellement capillo-tractés que le risque de devenir chauve devient considérable.

 

 

Graphisme : 5/10

 

Faut être honnête, le jeu est particulièrement minimaliste. Cependant, les graphismes servent bien le jeu : des labyrinthes dans lesquels on évolue en faisant tourner des mobiles ou en déplaçant des blocs. On remarquera qu’il existe deux modes de vue, la diagonal view, où les murs ont une ombre et le personnage des pieds, et la bird’s-eye view où ces deux choses sont absentes.

Finalement, on pourra regretter que le jeu ne pousse pas un peu plus le côté résolument barré de l’histoire afin que cela ce retrouve dans les graphismes.

 

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Diagonal View

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Bird’s eye view

 

 

 

Gameplay : 6/10

 

Simpliste : on marche. Point. Bon un peu plus en fait, on peut utiliser plusieurs personnages, les blocs peuvent servir un boucher un trou, …

En fait, oui, simpliste, mais très efficace. A voir qu’il est possible à n’importe quel moment de recommencer un tableau en appuyant simplement sur A.

 

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Un bloc, un trou, que faire ?

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T’en foutrai moi des trous !

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Ca t’en bouche un c…trou hein ?

(bon ok…)

 

 

 

Durée de vie : 8/10

 

Deux modes de jeu :

-         simple (Going out), on progresse dans le jeu selon trois niveaux de difficulté, traversant les tableaux et progressant en difficulté sur près de 300 tableaux que l’on peut choisir par jeux de 10 (exemple étage 1 niveau 1 à 10, étage 2 niveau 1 à 10, etc…).

-         time trial (Heading out), où il faut traverser jusqu’à 99 niveaux le plus rapidement possible afin de réaliser le meilleur score

 

Ajoutez à cela l’existence d’un mode VS où il est possible de jouer à 2, la possibilité d’améliorer son score mais pas de le sauvegarder (…) et on obtient au final un jeu qui est très long à terminer.

 

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« Je suis premier-euh je suis premier-euh… »

« En même temps t’es seul… ! »

 

Son : 5/10

 

A la hauteur des graphismes, les sons sont (sonson) sans prétention. Une petite musique guillerette qui risque de vous faire couper le son si vous jouez trop longtemps, et des bruitages standards mais adéquats.

 

 

Scénario : ---

 

On va éviter de noter un scénario qui n’en est pas un. Ou alors faudra jouer sous LSD, peut-être qu’il prendra une autre dimension ?

 

 

 

Conclusion

 

 

Les plus

 

- De longues heures de jeux

- Un héros des plus charismatiques

- Un gameplay simple et efficace

- 5 fruits et légumes par jour

Les moins

 

- Manque de diversité des graphismes et des sons

- Mc Kwik-tuky fried burger

 

 

 

 

Note Générale : 7/10

 

Un jeu qui n’a pas vieilli, il présente aujourd’hui les mêmes intérêts qu’à sa sortie : de quoi se torturer les méninges sur fond de graphismes simples et efficaces, à la hauteur de son gameplay et de ses bruitages. Pour peu que l’on se prenne vraiment au jeu, il peut y en avoir pour une quinzaine d’heures avant de réussir tous les tableaux (selon votre niveau de patience et votre degré de résolution de rubik’s cube), temps encore augmenté par la présence d’un mode multijoueur (que je n’ai, hélas, pas pu essayer).

 

Un bon moyen de remplir un quart d’heure de vide, et ce bien des fois avant d’en avoir fait le tour !

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 11:44

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Année : 1991

Editeur : Gametek

Genre : Plateforme - Aventure

Plateforme : Game Boy

Speedrun : non

 

Auteur : Flappy

 

 

Peu de jeux étaient pourvus, au début des années 90, d’une version française. La plupart du temps, l’histoire était simplement expliquée dans le livret accompagnant le jeu, le reste du jeu ayant un écran titre en anglais et quelques phrases de temps à autres qui servaient plus l’ambiance que l’action. Parmi ces quelques VF, il en existe d’excellentes, comme celles apportées à l’opus gameboy de Zelda ou aux différents jeux Pokèmon. Et il y a celles qui donnent l’impression que Google Trad était déjà actif. C’est un de ces jeux que l’on va tester aujourd’hui.

 

 

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Version européenne !

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Version française

 Y a pas

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Version anglaise

de justice… ! 

 

                                                                 

 

Le jeu nous propose de suivre la quête de Brian, l’Enfant Viking Prédestiné (le titre au moins aura fait rire !), qui doit entrer dans le Valhalla (le paradis nordique) afin d’y affronter Loki, le dieu maléfique. Pourquoi donc ? Et bien…ça n’est jamais expliqué…c’est marrant comme ça, d’aller taper du dieu au risque de mourir et de faire détruire la moitié du monde (c’est pas des rigolos les dieux nordiques hein !).

On traversera alors tout le monde de L’Odin, les Terres de l’Ouest (encore une traduction digne de Google, ou alors les traducteurs ne savaient pas de quoi parlait le jeu…) afin de se rendre en ce lieu divin et accomplir cette noble ( ?) quête. Le trajet sera parsemé d’ennemis divers et (a)variés au comportement ultra-scripté (on comprend d’où viennent les défauts de Call of Duty avec ça !), de boss charismatiques (une grenouille géante, un rat boxeur, …) et de magasins apportant un léger soutient, à condition d’offrir moult monnaies sonnantes et trébuchantes.

 

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Là encore ça va

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Pourquoi pas (c’est parti !)

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Une VF merveilleuse !

 

 

 

 

Graphisme : 6/10

 

Si les graphismes du jeu ne sont pas exceptionnels, voir pas beaux, avec des animations d’une monstrueuse lourdeur (en particulier lors des sauts, à l’inertie très…particulière), ils sont relevés par l’omniprésence de magnifiques artworks au style cartoon du plus bel effet. On notera en plus un travail agréable sur l’esthétique des boss, ridicules mais beaux. Les décors vous permettront de voir une forêt et un village détruit, une tour pour pénétrer un château, ce même château, etc… S’ajoutent à cela quelques animations sympathiques mais un peu ratées, par exemple quand le héros tombe de haut, il prend peur et bat des bras…mais l’image est un peu trop petite pour comprendre qu’il fait cela…

 

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Graphiques ?

On dit pas Graphismes ?

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Ca se voit pas,

mais en plus elle crache !

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Charismatique on a dis !

 

 

 

Gameplay : 3/10

 

Ou comment gâcher plein de bonnes idées, le gameplay est vraiment LE gros problème du jeu. Le personnage est lent, très lent, à un point que face aux boss, c’est un vrai problème et un vrai défi. Les sauts sont très…spéciaux, sans la moindre inertie, avec une vitesse constante :

 

 

 

La chute, elle, ne lui fait rien par contre…

 


Ce qui rend leur gestion souvent délicate.

Les points de vie du personnage sont gérés d’une étrange façon : au lieu d’en avoir 4 ou 6 comme dans la plupart des jeux, on a ici un pourcentage de PV (99 au maximum), qui diminue  dans le temps et quand on est touché par un ennemi (au hasard, un buisson). Quand ce compte arrive à 0, on perd une vie, mais à nouveau, contrairement à ses contemporains, le jeu ne fait pas apparaître un écran pour exprimer la perte de cette vie, mais permet de continuer à jouer avec un compte de PV remonté à 99. On peut donc traverser le jeu sans jamais s’arrêter et tout perdre sans comprendre pourquoi…

Des petits efforts ont été fais, comme le fait qu’un ennemi touché par votre épée recule. Sauf qu’il recule même quand on le frappe dans le dos (et c’est pour qui la perte de PV ?). La plupart sont tuables en 3 coups qu’il faudra bien calculer. Par contre le déplacement des ennemis est très scripté ; par exemple s’il est prévu qu’il fasse un saut à un endroit, si vous le repoussez d’un coup d’épée, il refera son saut, puis continuera à reculer…

 

 

 

 

Pas évident…

 

Une bonne idée du jeu est de proposer plusieurs armes, que l’on peut acheter dans les boutiques avec l’argent gagné en tuant des monstres. On pourra par exemple récupérer des boules de feu (à lancer en faisant B+bas, quoi de plus logique mmh ?), que l’on sélectionnera avec le bouton…select (pour une fois, c’est logique !). Mais ces armes coûtent cher et sont rares (les boules de feu sont vendues par trois).

Au final, comme souvent, le pire ennemi que l’on rencontre n’est qu’une petite chenille…trop petite pour être atteinte pas l’épée, mais par contre elle se fera une joie de vous refiler la rage en bouffant vos orteils.

 

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Sauf qu’on n’en a jamais…

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Monsieur…

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…et Madame

 

 

 

 

Durée de vie : 5/10

 

Si l’on en croit la carte du monde, le jeu n’est composé que de 5 ou 6 niveaux. Pour les terminer tous, il faudra probablement s’y remettre plusieurs fois, mais les difficultés de maniement du personnage risquent de réduire le nombre d'essais (encore à l’époque quand le jeu coûtait 200F on peut comprendre qu’on s’accroche, mais aujourd’hui…). La difficulté des niveaux est aussi bizarrement dosée. Pour ce test, j’ai dû passer le niveau 2 intégralement sans perdre de vie pour atteindre le 3ème et me faire tuer par un poisson volant au dessus d’une plateforme buggée…

 

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Un village en ruine

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Vos pires ennemis !

 

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Le sommet d’une tour du château

(on ne le voit pas ici,

mais le soldat glisse sur le sol…)

 

 

 

 

Son : 7/10

 

Un autre bon point du jeu. Pour les musiques, l’équipe a recruté un compositeur chargé de les écrire (à l’époque, c’était souvent les développeurs eux-mêmes qui faisaient les musiques de leurs jeux). Il en résulte des airs agréables et faisant honneur aux capacités de la Game Boy. On notera l’absence totale de bruitage (pas de bruit pour le saut, les coups, les monstres, les menus, rien). C’est probablement un choix, afin de ne pas faire sauter la musique en remplaçant une piste de musique par une piste bruitage. Par contre, ça nuit un peu à « l’immersion » dans le jeu.

 

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Juste parfait ! ^^

 

Scénario : 5/10

 

Le scénario n’étant pas très clair (pourquoi aller se fritter avec un dieu maléfique ?), on se contentera de mettre la moyenne, au cas où. Si un jour j’ai le temps d’aller jusqu’au bout du jeu et que cela s’éclairci, je mettrai cela à jour. Si quelqu’un en sait plus, un commentaire sera le bienvenu !

 

 

Conclusion

 


Les plus


- Très beaux artworks

- Superbes musiques

- Des recherches pour le gameplay

Les moins

 

- De gros problèmes d'animation

- Pas de bruitage

- Un scénario un peu trouble

- Une VF très spéciale...



 

Note générale : 5/10

 

Il est des jeux comme celui-ci où la note est difficile à mettre, tant les bons et mauvais points se font la concurrence. La première fois que j’ai essayé ce jeu, j’ai pensé à un gros nanar vidéoludique avec une VF pourrie et une animation foireuse. En prenant un peu plus le temps, on se rend compte que les artworks sont nombreux et très agréables, les musiques enchanteresses et le gameplay fouillé, même si particulièrement maladroit.

Reste le scénario dont le but reste obscur…Pour toutes ces raisons, on se contentera de la moyenne. A essayer, pour voir et entendre !

 

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Plus classe qu’un simple « Game Over » non ?

En plus, ça renseigne peut-être sur le scénario

(ou alors c’est encore Google Trad qui fait des siennes…)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 15:07

Test

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Année : 1990

Editeur : Capcom

Genre : Plateforme

Plateforme : Game Boy

Speedrun : version NES (la même, en couleur) Duck Tales

 

Auteur : Flappy

 

 

 

 

Ah la Bande à Picsou, l’occasion de se replonger encore plus dans ses jeunes années auprès de Disney.

 

 

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Picsou !

 

 

Vous prenez le rôle de l’oncle Picsou, le canard le plus riche du monde, dans sa quête de trésors pour devenir le canard le plus riche du monde (?). Bref une quête pour asseoir sa suprématie économique, en gros. Il part alors dans une aventure aux quatre coins de la planète (qui est pourtant ronde) pour y déceler de fabuleux trésors : la forêt Amazonienne (à ne pas confondre avec les difficultés à trouver quelque chose sur un célèbre site de vente en ligne), la Transylvanie (étonnamment dépourvue de vampire…), la mine africaine et l’Himalaya. Et comme c’était un peu court, il va ensuite sur la lune. Lors de son aventure, il rencontrera divers personnages chers à la série, tels que Riri, Fifi, Loulou, Flagada Jones, les Rapetous, la sorcière Miss Tick (en boss du château transylvanien), etc…

Arrivera-t-il à récupérer tous ces trésors ? C’est à vous de jouer !

 

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Choisissez votre niveau

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Flagada Jones vous aidera

à l’occasion

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Bubba libéré des glaces

 

 

 

 

Graphisme : 7/10

 

On est en 1990, c’est encore le début de vie de la Game Boy, et pourtant les capacités graphiques de la machine sont déjà bien exploitées. Ce titre est une adaptation d’un jeu sorti sur NES l’année précédente (étonnamment la version Game Boy a mieux vieilli), on retrouve des sprites suffisamment gros pour être bien lisibles (les personnages se reconnaissent facilement…si on excepte Riri, Fifi et Loulou, différenciés seulement par la couleur dans le dessin animé et ici…ben il n’y a pas de couleur), et suffisamment petits pour permettre une bonne appréciation de l’écran. Les environnements proposés sont assez variés (jungle, mine, château, etc…) et sont relativement jolis (étrangement le dernier niveau, la lune, est plus basique, un manque de temps pour achever le jeu peut-être ?), et la variété des ennemis (serpents, singes, squelettes canards, momies canards, super canard d’eau (super canardo ?), hockeyeur canard, lunar cyber duck, méchant lapin des neiges, etc…) rend le jeu encore plus riche.

 

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L’Amazonie

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Manoir typique transylvanien

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Attaque du féroce lapin des neiges !

(attention à ne pas s’enfoncer

dans la neige…)

 

 

 

Gameplay : 7/10

 

Simple et efficace, avec une touche d’originalité, le jeu propose donc de conduire Picsou tout au long de son aventure. Pour cela, on peut se déplacer avec la croix directionnelle (à noter qu’il est possible de revenir en arrière, mais qu’éléments du décors et ennemis réapparaissent), sauter avec A et utiliser la canne de l’oncle avec B. Celle-ci permet plusieurs actions, comme sauter plus haut, avancer sur des terrains dangereux (ronces, pics, …), attaquer les ennemis rencontrés ou pousser des objets sur ces ennemis, et ouvrir des coffres.

On trouve aussi des petits efforts comme la glace glissante sous les pieds du héro, des miroirs pour se téléporter entre les différentes salles du château de Transylvanie (référence à Castlevania ?) ou encore une certaine non linéarité du déroulement des niveaux avec plusieurs chemins possibles. Seul problème, la difficulté de faire la différence entre un trou fatal et un passage vers un étage inférieur…

 

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On a eu chaud aux palmes !

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Le syndrome NES ?

 

 

 

Durée de vie : 6/10

 

Le jeu n’est pas très long, seulement 5 niveaux, et la difficulté peu élevée (en facile). Chaque niveau est fabriqué sur un modèle comparable : on avance, on trouve le boss (Miss Tick en Transylvanie, le Yeti dans l’Himalaya, …), on le bat et récupère son trésor. Etonnamment, les boss sont très simples à vaincre ! Au milieu de chaque niveau, Flagada Jones propose à Picsou de le ramener à Donaldville, permettant de changer de niveau à loisir. Chaque niveau comporte au moins une quête secondaire (aller sauver Riri, aller sauver Bubba, retrouver la clef du vaisseau spatial sur la lune, etc…) permettant de trouver un trésor secret (donnant de l’argent, des points de vie supplémentaires, …). Il existe aussi un bon nombre de passages secrets pas si secrets que ça (on peut les voir lors de changement d’écran, l’un d’entre eux est même indiqué par un personnage). Un petit jeu agréable à reprendre à l’occasion, qui peut être achevé en 1h sans trop se presser. A noter qu’un boss secret se rencontre quand tout est fini…

 

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Miss Tick

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L’abominable canard des neiges

(ah bah non…c’est pas un canard)

Duck-Tales--U---Nintendo-----_026.png Son trésor

 

 

Son : 7,5/10

 

L’écran titre permet de retrouver le thème du dessin animé, et de façon très fidèle. Les différents niveaux ont leurs musiques propres, plutôt sympathique. Mention spéciale au niveau lunaire avec un clin d’œil au final de Super Mario Land (clin d’œil probablement involontaire, vu que la version NES et le Mario précité sont sortis la même année). Les bruitages sont honnêtes et se raccrochent bien à l’action, cependant s’il y en a trop, la musique saccade.

 

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Besoin d’aide ?

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Super Canard d’Eau !!

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Téléphone maison ?

 

 

 

Scénario : 6/10

 

Le scénario reste fidèle à l’esprit de la série (et à celui, avare et économiquement hypertrophié, de son héros), proposant une sorte d’Indiana Jones canard sympathique, mais sans plus.

 

 

Conclusion

 

 

Les plus

 

- Joli

- Belle musique

- On retrouve l’esprit de la série

- Pas trop dur

- Des quêtes annexes

 

Les moins

 

- Trop court

- Un scénario un peu simple

 

 

 

Note Générale : 7/10

 

Un jeu permettant de se replonger à une époque où les gens de 20 ans en avaient 5 et regardaient Picsou à la télé. Fidèle à la série, proposant de beaux graphismes accompagnés de sympathiques musiques, le tout servi par une jouabilité plutôt bien maîtrisée, il permettra de passer un bon petit moment en compagnie de Picsou et toute sa bande !

 

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Et non, pas de Game Over dans ce jeu,

on gagne ou on retourne à l’écran titre !

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 22:39

boitier

 

 

 

Année : 1992

Editeur : Malibu Games

Genre : Shoot them up

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Non

 

Auteur : Flappy

 

 

Il y a les bons jeux, ceux reconnus par tout le monde, ou du moins une grande majorité des joueurs, comme bons. Il y a les jeux où tout le monde n’est pas d’accord, certains les trouvant mauvais, d’autres avec un charme, une qualité leur donnant envie d’y jouer.

Et il y a les mauvais jeux. La palette d’épithètes applicables à ce genre de jeu est tellement vaste qu’on évitera de tous les citer.

 

Mais c’est quand même un jeu de…merde qu’on va essayer ici.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 000

 

Total Carnage donc. Visiblement, c’était censé décrire l’action du jeu, pas le jeu lui-même. C’est raté.

 

L’action nous plonge juste après la grande guerre de 1999, alors que les journalistes (de BNN s’il vous plait) décident de couvrir les restes fumants des champs de bataille et sont mystérieusement enlevés par un groupe d’entités inconnues. On apprend vite qu’il s’agit d’un espèce de dictateur sud-américain ayant le but ô combien original de devenir maître du monde ! Le tout en étant bien entendu accompagné d’une horde de « formes vivantes inconnues » (des extraterrestres quoi).

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 002

Quelle beauté…

Total Carnage (USA, Europe) 012

Ouh le vilain !

 


Le monde libre fait alors appel à vous pour sauver les otages, qu’ils soient journalistes ou civils (j’ignorais que les journalistes étaient si peu civils…). Et aussi pour zigouiller tout le reste (de toute façon vos balles ne touchent pas les…choses à l’écran qui représentent les otages).

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 001

Vous (…)

Total Carnage (USA, Europe) 003

Des objectifs simples

Total Carnage (USA, Europe) 007

Le grand méchant


 

C’est donc parti pour une grande aventure haute en couleurs, en rebondissements, au gameplay au petits oignons sur fond de chevauchée des Valkyries !...Non je déconne. Les niveaux s’enchaînent : la jungle, le premier boss, des niveaux bonus remplies d’activités ludiques (détruire des jeeps, détruire encore des jeeps, détruire des missiles lancés par une centaine d’avions d’une distance de 5m, etc…) où vous perdez plus de vies que dans les niveaux normaux, à nouveau la jungle, une centrale nucléaire, le second boss, un game over de trop, l’abandon. Marre.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 006

Qui est gentil ? Qui est méchant ?

Total Carnage (USA, Europe) 008

Plus gros et vaguement humanoïdes :

ils sont sûrement plus forts,

voir même venus d’ailleurs !


 

Graphisme : 3/10

 

Faut pas se foutre du monde, en 92 ils étaient capables de bien mieux sur gameboy. On peine à reconnaître les personnages, le jeu dans son ensemble est MOCHE. La palme revient probablement aux plus gros sprites que sont les images d’intro (vous, la journaliste) et les boss, d’une laideur rare.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 011

Boom la jeep !

Total Carnage (USA, Europe) 015

C’est un avion ?

Oui, et c’est pour ta g…

Total Carnage (USA, Europe) 016

En plein débat sur la

suppression du nucléaire…

 

 

Gameplay : 6/10

 

Simple et sans originalité : on se déplace et vise avec la croix, il reste un bouton pour le tire et l’autre pour les grenades. Comme beaucoup de jeux du genre, il existe plusieurs armes : fusils à pompe, mitrailleuse, un truc bizarre qui tourne autour du héros, lance flammes…et c’est à peu près tout. Les « hit box », la surface létale entourant l’ennemi, est parfois difficile à cerner (on peut passer sur une partie du premier boss sans en souffrir).

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 009

« Orcus, mère de tous les monstres »

Total Carnage (USA, Europe) 010

« Elle » tient bien son nom

Total Carnage (USA, Europe) 014

Quand on pense que 6 ans

après sortait Starcraft et ses Zergs…


 

Durée de vie : 4/10

 

Bien qu’on passe le jeu à rencontrer des mères (les 2 premiers boss en tout cas : mère des monstres (sur laquelle on tire pendant des heures avant qu’elle finisse par mourir on ne sait trop pourquoi) et mère des batailles), on en voit pas vraiment le bout. Le jeu n’est pas trop dur, mais présente tout de même un certain challenge, par contre l’intérêt est trop faible pour y revenir souvent. Il est même possible, voir recommandé, d’abandonner avant la fin du jeu, sous peine de perdre yeux et oreilles.

 

 

Total Carnage (USA, Europe) 017

« La mère de toutes les batailles »

Total Carnage (USA, Europe) 018

On aime les superlatifs,

mais pas à l’écran visiblement… !

 


 

Son : 0,5/10

 

Des fois, il vaut mieux se rendre compte par soi-même :

 

 


 

Pas de musique, des bruitages atroces : on découvre alors que les oreilles aussi peuvent vomir. Mais ne soyons pas mauvaise langue, il y a des musiques pour les boss :

 

 


Oh ! C’est maman des monstres !

 

Bon, on saute un petit quart d’heure pour vous éviter de subir ce boss (d’une beauté transcendante) intégralement pour finalement arriver à ça.

 

 


 Bien entendu, vous n’avez pas la possibilité de lancer vos grenades…

 

No comment.

 

 

Scénario : 5/10

 

Déjà raconté, usé jusqu’à la trame, l’histoire du dictateur et des martiens qui envahissent la terre, si elle justifie le déroulement du jeu, n’est absolument pas originale et ne présente guère d’intérêt (à part voir la trogne délirante du dictateur menaçant notre valeureux soldat).

 

 

 

Conclusion

 

 

 

Les plus

 

- On peut s’en servir pour caler un meuble

- Plusieurs armes (faut bien trouver quelques plus hein…)

 

Les moins

 

- Laid

- Des sons absents ou horribles

- Si le meuble est trop lourd, la cartouche casse (on va arrêter là)




Note générale : 2/10

 

Ce genre de jeu amène à se poser plusieurs questions :

-         les développeurs ont-ils un humour qui nous dépasse ?

-         pourquoi a-t-on viré le gars chargé de la composition des musiques ?

-         la drogue était-elle courante dans les studios de Malibu Games, où l’attrait de Pamela Anderson se trémoussant sur la plage a-t-il été plus fort et il a donc fallu finir le jeu en deux jours ?

-         est-ce qu’on se fout de nos gueules ?

 

En tout cas, c’est le genre de jeu qu’il faut essayer, pour se rendre compte du vide abyssal qui peut exister dans un jeu vidéo. Pas de musique, des graphismes laids, un scénario vu, vu et revu. Après 15 minutes, migraine assurée !

 

Total Carnage (USA, Europe) 019Marre.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 16:59

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Année : 1992

Editeur : Jaleco

Genre : Plateforme - Aventure

Plateforme : Game Boy

Speedrun : Avenging Spirit

 

Auteur : Flappy

 

 

Pour commencer, un bon jeu peu connu (et en partie responsable du nom du blog).

 

Avenging Spirit (U) 000

Sobre

 

Avenging Spirit, c’est d’abord une histoire « triste ». Vous êtes le petit ami de la fille d’un chercheur travaillant sur les fantômes. Une bande de gangster voulant tirer profit des recherches du vieux décident d’enlever la demoiselle. N’écoutant que votre courage vous vous interposez. 3 balles dans le buffet et on en parle plus, la gamine est enlevée. Et comme le jeu ne s’appelle pas Robocop, personne ne remettra le corps en état pour aller protéger veuve et orphelin (et surtout sauver la nana). Du coup le chercheur vous ressuscite, sous la forme d’un petit fantôme, le fameux Avenging Spirit, pour aller sauver sa fille. Cependant, ce petit fantôme a peu d’énergie, pour « survivre », il devra prendre possession des gens qu’il croise. Ainsi commence votre aventure.

 

Avenging Spirit (U) 001

Un petit problème...   

Avenging Spirit (U) 002

La possession 

Avenging Spirit (U) 003

C'est parti!


 

 

Graphisme : 6/10

 

Tout à fait honnêtes, les graphismes montrent surtout une assez importante variété de décors (qui restent cependant très urbain : la ville, l’usine, les toits, etc…), et surtout de personnages, avec des sprites suffisamment détaillés pour reconnaître les différents ennemis présents à l’écran. Les artworks présents entre les niveaux afin de raconter l’histoire sont très bien réalisés.

 

Avenging Spirit (U) 007

Avenging Spirit (U) 017

Avenging Spirit (U) 025

                                               Des boss à l'aspect très sérieux...

 

 

Gameplay : 9/10

 

Le gros intérêt du titre ! Si le gameplay en lui-même est simple (on est sur gameboy) avec un bouton d’action et un bouton de saut, la variété des gameplays est énorme, sachant que chaque personnage possédé a une attaque différente. On a alors 2 barres de vie, celle du personnage possédé (qui diminue quand il est touché), et l’énergie du fantôme, qui baisse quand il ne possède personne, et qui baisse un peu quand le personnage possédé est blessé.

Ainsi il est possible de prendre possession d’un gangster en imper avec un pistolet, d’un méca lanceur de missiles, d’un mage déguisé en chat lançant des éclairs, d’une petite fille lançant des ballons…explosifs ou encore d’un pervers cachant sous son manteau des chauve-souris. Oui, c’est assez barré. On se surprend à vouloir mourir régulièrement pour essayer un nouveau personnage !

A noter que le jeu ralenti quand trop de personnages (à partir de 4…) sont à l’écran et qu’ils utilisent leur capacité.

 

 

Avenging Spirit (U) 018

Avenging Spirit (U) 021

Avenging Spirit (U) 026

Paysages. On remarquera l'homme invisible sur l'image de droite (impossible d'intéragir avec...)

 

 

Durée de vie : 6/10

 

Si le jeu est sympa, il est relativement simple (pour l’époque), en ayant des continus infinis. Comme beaucoup de jeux de l’époque, il n’y a ni sauvegarde, ni mot de passe. Il est donc à finir d’une traite et c’est faisable en 1h, voir moins. On pourra cependant y revenir avec plaisir. On remarquera qu’il existe deux fins différentes.

 

 

Avenging Spirit (U) 005

Possession

 

Son : 5/10

 

Les musiques sont différentes à chaque niveau, un peu répétitives cependant. Si sur le coup les rythmes semblent entraînants, ils ne resteront pas en tête une fois la machine éteinte. Les bruitages sont très basiques, même pour une gameboy.

 

Avenging Spirit (U) 011

Toi, tu vas perdre ton libre-arbitre!

 

Scénario : 6/10

 

Certains mettent une bonne note de scénario à Mario dont l’histoire reste éternellement identique depuis 25 ans : sauver la princesse (qu’elle s’appelle Peach ou Daisy). Ici le fait de rajouter une dimension « scientifique », avec un amour perdu revenant sauver sa bien aimée rend le scénario un peu plus intéressant. Il reste cependant basique et n’est qu’une excuse pour justifier le jeu. Les artworks entre chaque niveau pour expliquer la progression du scénario (copine enlevée, copine pas là, oh l’immeuble du grand méchant) donnent un intérêt supplémentaire au jeu.

 

 

 

Conclusion

 

 

Les plus

 

- Un gameplay simple, efficace, varié et original

- Des musiques entraînantes

- Un scénario sympa

- FUN

Les moins

 

- Des graphismes un peu légers

- Des bruitages trop basiques

- Une durée de vie trop courte

 

 

 

 

 

Note Générale : 8/10

 

Relique d’un temps où un scénario compliqué et des graphismes léchés (surtout des graphismes léchés) n’étaient pas nécessaires pour avoir un jeu fun, Avenging Spirit est avant tout un petit jeu sans grande prétention vers lequel on se retournera régulièrement. La note peut paraître élevée, mais elle est vraiment à la hauteur du plaisir qu’on peut éprouver en y jouant.

 

Avenging Spirit (U) 008

Ca arrive (souvent...)

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